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Troisième dirigeant étranger reçu par le nouveau président des États-Unis - après la Britannique Theresa May et le Japonais Shinzo Abe -, Justin Trudeau avait promis de parler à la fois avec "franchise et respect" à Donald Trump.
Le président américain a défendu une politique qu'il considère de "bon sens" en matière d'immigration, et Justin Trudeau s'est engagé à poursuivre une politique d'ouverture sur les réfugiés. "Nous ne pouvons pas laisser les mauvaises personnes entrer" aux États-Unis, a déclaré Donald Trump à l'issue de la rencontre. "Je ne laisserai pas ceci arriver sous mon administration. Les gens, les citoyens de notre pays veulent cela (...). C'est une posture de bon sens", a-t-il ajouté. "Le Canada restera toujours fidèle à ses valeurs qui ont fait de nous un pays extraordinaire, un lieu d'ouverture et de respect", avait pour sa part souligné le Premier ministre canadien, le 10 février 2017, à Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada.
La renégociation, souhaitée par Donald Trump, de l'accord de libre-échange nord-américain Aléna, vieux de 23 ans, qui regroupe le Canada, les États-Unis et le Mexique, s'annonce délicate. Donald Trump a jugé que l'Aléna était une "catastrophe" pour les États-Unis et "très injuste" pour les travailleurs américains. Fervent partisan du libre-échange, Justin Trudeau avait au contraire, pendant la campagne électorale américaine, mis en garde contre la tentation du repli et du protectionnisme. Il avait d'ailleurs rappelé que "des millions de bons emplois des deux côtés de la frontière" dépendaient d'une circulation sans heurts des biens et des personnes. "Nous entretenons des relations commerciales exceptionnelles avec le Canada. Nous allons les ajuster. Nous ferons certaines choses qui bénéficieront à nos deux pays", a toutefois déclaré Donald Trump.
Le président américain a défendu une politique qu'il considère de "bon sens" en matière d'immigration, et Justin Trudeau s'est engagé à poursuivre une politique d'ouverture sur les réfugiés. "Nous ne pouvons pas laisser les mauvaises personnes entrer" aux États-Unis, a déclaré Donald Trump à l'issue de la rencontre. "Je ne laisserai pas ceci arriver sous mon administration. Les gens, les citoyens de notre pays veulent cela (...). C'est une posture de bon sens", a-t-il ajouté. "Le Canada restera toujours fidèle à ses valeurs qui ont fait de nous un pays extraordinaire, un lieu d'ouverture et de respect", avait pour sa part souligné le Premier ministre canadien, le 10 février 2017, à Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest au Canada.
La renégociation, souhaitée par Donald Trump, de l'accord de libre-échange nord-américain Aléna, vieux de 23 ans, qui regroupe le Canada, les États-Unis et le Mexique, s'annonce délicate. Donald Trump a jugé que l'Aléna était une "catastrophe" pour les États-Unis et "très injuste" pour les travailleurs américains. Fervent partisan du libre-échange, Justin Trudeau avait au contraire, pendant la campagne électorale américaine, mis en garde contre la tentation du repli et du protectionnisme. Il avait d'ailleurs rappelé que "des millions de bons emplois des deux côtés de la frontière" dépendaient d'une circulation sans heurts des biens et des personnes. "Nous entretenons des relations commerciales exceptionnelles avec le Canada. Nous allons les ajuster. Nous ferons certaines choses qui bénéficieront à nos deux pays", a toutefois déclaré Donald Trump.