"Aujourd’hui, la Géorgie n’a pas seulement tué Troy Davis, elle a aussi tué la confiance de tous les soutiens de Troy, à travers le monde, dans le système judiciaire aux Etats-Unis", déclare Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France.
Troy Davis est mort à 5h08 (heure de Paris), après quatre heures d’une insoutenable attente.
En effet, trois minutes après l’heure d’exécution prévue, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de se donner un délai pour examiner le recours des avocats de Troy Davis. Recours qu’elle a rejeté sans motivations peu après 04h30 réactivant la mise à mort.
"Nos pensées vont à Troy Davis, sa famille et ses proches", déclare Geneviève Garrigos, "Nous pensons également à la famille de l'officier de police, Mark Allen MacPhail. Cette exécution ne lui rend pas justice".
"Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n’avais pas d’arme. Continuez à chercher la vérité", sont les dernières paroles de Troy Davis.
Dans le monde entier, depuis de nombreuses années des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en faveur de Troy Davis. Hier soir encore, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris, mais aussi à Lille, Marseille, notamment, à l’appel d’Amnesty International France et d’autres associations abolitionnistes. Les paroles de Troy Davis portent un message qui fait de lui un symbole : i["Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n'est pas gagné ou perdu à travers moi […]. N’arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !"]i.
Troy Davis est mort à 5h08 (heure de Paris), après quatre heures d’une insoutenable attente.
En effet, trois minutes après l’heure d’exécution prévue, la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de se donner un délai pour examiner le recours des avocats de Troy Davis. Recours qu’elle a rejeté sans motivations peu après 04h30 réactivant la mise à mort.
"Nos pensées vont à Troy Davis, sa famille et ses proches", déclare Geneviève Garrigos, "Nous pensons également à la famille de l'officier de police, Mark Allen MacPhail. Cette exécution ne lui rend pas justice".
"Je ne suis pas celui qui a commis le crime. Je n’avais pas d’arme. Continuez à chercher la vérité", sont les dernières paroles de Troy Davis.
Dans le monde entier, depuis de nombreuses années des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en faveur de Troy Davis. Hier soir encore, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Paris, mais aussi à Lille, Marseille, notamment, à l’appel d’Amnesty International France et d’autres associations abolitionnistes. Les paroles de Troy Davis portent un message qui fait de lui un symbole : i["Ce combat pour mettre fin à la peine de mort n'est pas gagné ou perdu à travers moi […]. N’arrêtez jamais de lutter pour la justice et nous vaincrons !"]i.