Réuni sous la présidence du ministre de la Culture du Brésil, João Luiz Silva Ferreira, le Comité a d'abord décidé d'inscrire comme site culturel, la zone de conservation de Ngorongoro, en Tanzanie, qui s'étend du parc national du Serengeti, au nord-ouest du pays, jusqu'au bras Est de la vallée du Grand Rift.
L'UNESCO a mis en avant "les données extraordinaires que livre ce site sur l'évolution humaine". Les fouilles archéologiques menées dans la zone ont en effet mis à jour une longue séquence de l'évolution humaine qui s'étend sur une période de quatre millions d'années.
Parmi les découvertes, les empreintes fossilisées de pas à Laetoli, associées au développement de la capacité de l'homme à marcher debout, des traces d'espèces allant des Australopithèques à l'Homo Erectus et l'Homo Sapiens, ou encore des restes illustrant le développement de l''usage de la pierre taillée et la transition vers l''utilisation du fer.
Dans la Zone de conservation se trouve également le cratère volcanique du Ngorongoro, le plus grand cratère effondré du monde, ainsi que les gorges d'Olduvai, un des sites préhistoriques les plus importants de la planète, où les anthropologues Louis et Mary Leakey ont fait certaines de leurs plus grandes découvertes.
L'UNESCO a également inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, les Hauts plateaux du centre de Sri Lanka, situés dans le centre-sud de l'île, qui rassemble l'Aire protégée de Peak Wilderness, le Parc national de Horton Plains et la forêt de conservation des Knuckles.
Ces forêts de montagne, qui s'élèvent à plus de 2500 mètres, abritent une variété de flore et de faune extraordinaire, notamment plusieurs espèces en danger comme le semnopithèque à face pourpre, le loris grêle de Horton Plains et le léopard du Sri Lanka.
Enfin, le site mixte de Papahānaumokuākea, aux Etats-Unis a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial. Il rassemble un vaste groupe linéaire et isolé de petites îles et atolls à faible altitude, situé à près de 250 km au nord-ouest du principal archipel hawaïen.
Le site possède une signification cosmologique pour les natifs hawaiiens, qui le considèrent comme le berceau de la vie humaine et la terre d'accueil des esprits après la mort.
Sur deux des îles du site, Nihoa et Makumanamana, on trouve des vestiges archéologiques relatifs au peuplement et à l'occupation des sols à l'époque pré-européenne. C'est aussi une zone d'habitats pélagiques et d'eaux profondes avec des caractéristiques remarquables, comme des monts sous-marins et des bancs submergés, de vastes récifs coralliens et des lagons. Il s'agit de l'une des aires marines protégées les plus vastes du monde.
Ces nouvelles inscriptions portent à 892 le nombre de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Ouverte le 25 juillet, la 34ème session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO se poursuit jusqu'au 3 août.
L'UNESCO a mis en avant "les données extraordinaires que livre ce site sur l'évolution humaine". Les fouilles archéologiques menées dans la zone ont en effet mis à jour une longue séquence de l'évolution humaine qui s'étend sur une période de quatre millions d'années.
Parmi les découvertes, les empreintes fossilisées de pas à Laetoli, associées au développement de la capacité de l'homme à marcher debout, des traces d'espèces allant des Australopithèques à l'Homo Erectus et l'Homo Sapiens, ou encore des restes illustrant le développement de l''usage de la pierre taillée et la transition vers l''utilisation du fer.
Dans la Zone de conservation se trouve également le cratère volcanique du Ngorongoro, le plus grand cratère effondré du monde, ainsi que les gorges d'Olduvai, un des sites préhistoriques les plus importants de la planète, où les anthropologues Louis et Mary Leakey ont fait certaines de leurs plus grandes découvertes.
L'UNESCO a également inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, les Hauts plateaux du centre de Sri Lanka, situés dans le centre-sud de l'île, qui rassemble l'Aire protégée de Peak Wilderness, le Parc national de Horton Plains et la forêt de conservation des Knuckles.
Ces forêts de montagne, qui s'élèvent à plus de 2500 mètres, abritent une variété de flore et de faune extraordinaire, notamment plusieurs espèces en danger comme le semnopithèque à face pourpre, le loris grêle de Horton Plains et le léopard du Sri Lanka.
Enfin, le site mixte de Papahānaumokuākea, aux Etats-Unis a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial. Il rassemble un vaste groupe linéaire et isolé de petites îles et atolls à faible altitude, situé à près de 250 km au nord-ouest du principal archipel hawaïen.
Le site possède une signification cosmologique pour les natifs hawaiiens, qui le considèrent comme le berceau de la vie humaine et la terre d'accueil des esprits après la mort.
Sur deux des îles du site, Nihoa et Makumanamana, on trouve des vestiges archéologiques relatifs au peuplement et à l'occupation des sols à l'époque pré-européenne. C'est aussi une zone d'habitats pélagiques et d'eaux profondes avec des caractéristiques remarquables, comme des monts sous-marins et des bancs submergés, de vastes récifs coralliens et des lagons. Il s'agit de l'une des aires marines protégées les plus vastes du monde.
Ces nouvelles inscriptions portent à 892 le nombre de biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Ouverte le 25 juillet, la 34ème session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO se poursuit jusqu'au 3 août.