Des nouvelles de leur situation émergent alors que, selon certaines informations, quelque 25 personnes ont été tuées depuis dimanche 14 août dans la ville portuaire de Lattaquié, où des tanks et des navires syriens continuent à pilonner des zones résidentielles dans le but d'étouffer la contestation.
Une liste de noms compilée par Amnesty International indique que plus de 1700 personnes ont été tuées à travers la Syrie depuis le début des manifestations de masse, à la mi-mars.
"Les autorités syriennes doivent immédiatement révéler où se trouvent l'ensemble des militants appréhendés pour avoir participé aux manifestations en faveur de la réforme, qui continuent dans le pays, et leur permettre d'entrer en contact avec leur famille et des avocats", a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"S'ils sont incarcérés uniquement pour leur participation à des actions de protestation pacifiques, les autorités n'ont pas le droit de les maintenir en détention, et ils doivent être relâchés immédiatement et sans condition, sans quoi ils seront considérés comme des prisonniers d'opinion. Les autorités syriennes doivent par ailleurs enquêter sur les informations faisant état d'actes de torture et d'autres formes de mauvais traitements en détention, et traduire les responsables présumés en justice".
Certaines sources ont indiqué à Amnesty International que deux des militants – Islam al Dabbas et Majd al Din Kholani, deux étudiants de Daraya, au sud-ouest de Damas – avaient été roués de coups après leur arrestation par les forces de sécurité de l'armée de l'air, les 22 juillet et 8 août respectivement.
D'après des militants en faveur des droits humains, les forces de sécurité de l'armée de l'air se chargent des arrestations à Daraya. Comme les autres services de renseignements syriens, elles appréhendent régulièrement des individus soupçonnés d'être des opposants au gouvernement et les maintiennent au secret pendant de longues périodes dans des centres de détention connus pour leur recours à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements.
Hanadi Zahlout, défenseure des droits des femmes, a été arrêtée dans un café de Damas le 4 août. Des personnes ayant récemment été remises en liberté après avoir été incarcérées à la section de la Sécurité politique à Damas ont déclaré l'avoir vue en détention sur place, et ont ajouté qu'elle avait fait des 'aveux' après avoir été forcée à regarder une amie se faire torturer.
Les dernières nouvelles relatives à Shadi Abu Fakher, un militant et producteur de cinéma basé à Damas, remontent au 23 juillet, date à laquelle il a appelé un ami qu'il devait rencontrer le jour-même pour lui dire qu'il était à deux minutes à peine de leur lieu de rendez-vous.
Les familles des militants arrêtés ont trop peur de demander aux autorités où se trouve leur proche, ont signalé certaines sources à Amnesty International, qui craint que ces personnes ne soient soumises à une disparition forcée.
Ces quatre militants avaient aidé à organiser des manifestations pacifiques en faveur de la réforme dans la capitale et aux alentours. Islam al Dabbas, en particulier, s'était illustré en offrant des bouteilles d'eau contenant des fleurs à des soldats lorsque l'armée essayait de s'en prendre aux manifestants à Damas.
Depuis le début des actions de protestation populaires, à la mi-mars, les forces de sécurité syriennes ont arrêté des milliers de personnes dans des villes du pays tout entier. Amnesty International a reçu de nombreuses informations indiquant que des détenus étaient torturés et soumis à d'autres formes de mauvais traitements, et que certains étaient morts en détention des suites de ces sévices.
Amnesty International a appelé à de nombreuses reprises le Conseil de sécurité des Nations unies à saisir le procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Syrie, sur la base d'éléments attestant la commission de crimes contre l'humanité.
Une liste de noms compilée par Amnesty International indique que plus de 1700 personnes ont été tuées à travers la Syrie depuis le début des manifestations de masse, à la mi-mars.
"Les autorités syriennes doivent immédiatement révéler où se trouvent l'ensemble des militants appréhendés pour avoir participé aux manifestations en faveur de la réforme, qui continuent dans le pays, et leur permettre d'entrer en contact avec leur famille et des avocats", a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"S'ils sont incarcérés uniquement pour leur participation à des actions de protestation pacifiques, les autorités n'ont pas le droit de les maintenir en détention, et ils doivent être relâchés immédiatement et sans condition, sans quoi ils seront considérés comme des prisonniers d'opinion. Les autorités syriennes doivent par ailleurs enquêter sur les informations faisant état d'actes de torture et d'autres formes de mauvais traitements en détention, et traduire les responsables présumés en justice".
Certaines sources ont indiqué à Amnesty International que deux des militants – Islam al Dabbas et Majd al Din Kholani, deux étudiants de Daraya, au sud-ouest de Damas – avaient été roués de coups après leur arrestation par les forces de sécurité de l'armée de l'air, les 22 juillet et 8 août respectivement.
D'après des militants en faveur des droits humains, les forces de sécurité de l'armée de l'air se chargent des arrestations à Daraya. Comme les autres services de renseignements syriens, elles appréhendent régulièrement des individus soupçonnés d'être des opposants au gouvernement et les maintiennent au secret pendant de longues périodes dans des centres de détention connus pour leur recours à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements.
Hanadi Zahlout, défenseure des droits des femmes, a été arrêtée dans un café de Damas le 4 août. Des personnes ayant récemment été remises en liberté après avoir été incarcérées à la section de la Sécurité politique à Damas ont déclaré l'avoir vue en détention sur place, et ont ajouté qu'elle avait fait des 'aveux' après avoir été forcée à regarder une amie se faire torturer.
Les dernières nouvelles relatives à Shadi Abu Fakher, un militant et producteur de cinéma basé à Damas, remontent au 23 juillet, date à laquelle il a appelé un ami qu'il devait rencontrer le jour-même pour lui dire qu'il était à deux minutes à peine de leur lieu de rendez-vous.
Les familles des militants arrêtés ont trop peur de demander aux autorités où se trouve leur proche, ont signalé certaines sources à Amnesty International, qui craint que ces personnes ne soient soumises à une disparition forcée.
Ces quatre militants avaient aidé à organiser des manifestations pacifiques en faveur de la réforme dans la capitale et aux alentours. Islam al Dabbas, en particulier, s'était illustré en offrant des bouteilles d'eau contenant des fleurs à des soldats lorsque l'armée essayait de s'en prendre aux manifestants à Damas.
Depuis le début des actions de protestation populaires, à la mi-mars, les forces de sécurité syriennes ont arrêté des milliers de personnes dans des villes du pays tout entier. Amnesty International a reçu de nombreuses informations indiquant que des détenus étaient torturés et soumis à d'autres formes de mauvais traitements, et que certains étaient morts en détention des suites de ces sévices.
Amnesty International a appelé à de nombreuses reprises le Conseil de sécurité des Nations unies à saisir le procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Syrie, sur la base d'éléments attestant la commission de crimes contre l'humanité.