Image du domaine public.
Des veaux âgés de 10 jours, transportés dans des conditions terribles sur des distances pouvant atteindre près de 3.000 km et plus de 40h de route. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par CIWF France, en partenariat avec Tierschutzbund Zurich et Animal Welfare Foundation.
La France est le deuxième exportateur européen de veaux non sevrés. En 2015, plus de 1,3 million de veaux non sevrés ont été transportés entre pays européens. Les veaux mâles, qui ne produiront pas de lait, ou les femelles qui ne serviront pas au renouvellement du cheptel traversent l’Europe pour rejoindre des centres d’engraissement.
Sur une période de deux ans, les trois associations ont suivi dix camions depuis leur point de départ jusqu’à leur destination. Sept d’entre eux ont emprunté des routes françaises. Cette enquête révèle que les conditions de transport sont insupportables pour les veaux, qui sont transportés même en cas de températures négatives ou de chaleur extrême. Les camions sont parfois surchargés, et il n'y a jamais assez d'espace en hauteur. Ainsi, les animaux ne peuvent pas se tenir droit ni se coucher. De plus, aucun camion n’est équipé d’un système d’abreuvement adapté, et les veaux ne sont jamais nourris à bord des véhicules.
Les veaux déjà faibles tombent malades ou se blessent en route. Les plus affaiblis meurent pendant le trajet, tandis que d’autres succombent dans les jours qui suivent leur arrivée. Souvent, les veaux subissent par ailleurs le traitement brutal des employés, qui les tirent par la queue ou les oreilles, ou les frappent avec des bâtons lors des déchargements.
La conclusion de cette enquête est qu’il est impossible de transporter des veaux non sevrés durant plus de huit heures tout en respectant le bien-être animal et la réglementation européenne qui l’encadre. Afin de faire interdire cette pratique cruelle, l’association invite à se rendre sur son site pour signer une lettre adressée à Stéphane Le Foll.
La France est le deuxième exportateur européen de veaux non sevrés. En 2015, plus de 1,3 million de veaux non sevrés ont été transportés entre pays européens. Les veaux mâles, qui ne produiront pas de lait, ou les femelles qui ne serviront pas au renouvellement du cheptel traversent l’Europe pour rejoindre des centres d’engraissement.
Sur une période de deux ans, les trois associations ont suivi dix camions depuis leur point de départ jusqu’à leur destination. Sept d’entre eux ont emprunté des routes françaises. Cette enquête révèle que les conditions de transport sont insupportables pour les veaux, qui sont transportés même en cas de températures négatives ou de chaleur extrême. Les camions sont parfois surchargés, et il n'y a jamais assez d'espace en hauteur. Ainsi, les animaux ne peuvent pas se tenir droit ni se coucher. De plus, aucun camion n’est équipé d’un système d’abreuvement adapté, et les veaux ne sont jamais nourris à bord des véhicules.
Les veaux déjà faibles tombent malades ou se blessent en route. Les plus affaiblis meurent pendant le trajet, tandis que d’autres succombent dans les jours qui suivent leur arrivée. Souvent, les veaux subissent par ailleurs le traitement brutal des employés, qui les tirent par la queue ou les oreilles, ou les frappent avec des bâtons lors des déchargements.
La conclusion de cette enquête est qu’il est impossible de transporter des veaux non sevrés durant plus de huit heures tout en respectant le bien-être animal et la réglementation européenne qui l’encadre. Afin de faire interdire cette pratique cruelle, l’association invite à se rendre sur son site pour signer une lettre adressée à Stéphane Le Foll.