Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait demandé la suspension de tous les transferts de demandeurs d’asile vers la Bulgarie au mois de janvier. Il a pointé du doigt les conditions déplorables dans les structures d’accueil et le traitement global réservé aux réfugiés.
"La Bulgarie ne se montre pas à la hauteur s’agissant du traitement réservé aux réfugiés et aux demandeurs d’asile. Les États membres de l’Union européenne (UE) doivent stopper tous les transferts et assumer leur responsabilité vis-à-vis des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont désespérément besoin d’aide. Si les autorités bulgares ont commencé à aménager les structures d’accueil, elles ne s’attaquent pas aux déficiences du système, concernant notamment les procédures d’asile, la surpopulation, les mauvaises conditions d’assainissement et l’acheminement insuffisant de nourriture", a déclaré Jezerca Tigani, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
Aux termes de la réglementation européenne, les demandeurs d’asile peuvent être renvoyés en Bulgarie si c’est le premier pays par lequel ils sont entrés dans l’UE.
Lors d’un séjour en Bulgarie au mois de mars, Amnesty International a constaté que, malgré certaines avancées, les conditions de vie dans certains centres d’accueil demeurent inadaptées. Dans un centre d’accueil d’Harmanli, à 45 kilomètres de la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, tous les réfugiés dormant dans des tentes ont été réinstallés dans des bâtiments partiellement rénovés, équipés de toilettes et de douches. Dans le centre de Voenna Rampa, des travaux de construction ont été effectués.
Cependant, le centre d’Harmanli est toujours surpeuplé: jusqu’à sept personnes vivent dans de petits containers d’une surface de sept m2. À Voenna Rampa, 600 habitants se partagent six douches et 12 toilettes. D’après les autorités, une fois les travaux de rénovation terminés, il y aura un toilette pour 17 personnes et une douche pour 62 personnes.
Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, majoritairement originaires de Syrie, sont entrés en Bulgarie par la frontière turque au cours du dernier trimestre 2013.
"La Bulgarie ne se montre pas à la hauteur s’agissant du traitement réservé aux réfugiés et aux demandeurs d’asile. Les États membres de l’Union européenne (UE) doivent stopper tous les transferts et assumer leur responsabilité vis-à-vis des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont désespérément besoin d’aide. Si les autorités bulgares ont commencé à aménager les structures d’accueil, elles ne s’attaquent pas aux déficiences du système, concernant notamment les procédures d’asile, la surpopulation, les mauvaises conditions d’assainissement et l’acheminement insuffisant de nourriture", a déclaré Jezerca Tigani, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
Aux termes de la réglementation européenne, les demandeurs d’asile peuvent être renvoyés en Bulgarie si c’est le premier pays par lequel ils sont entrés dans l’UE.
Lors d’un séjour en Bulgarie au mois de mars, Amnesty International a constaté que, malgré certaines avancées, les conditions de vie dans certains centres d’accueil demeurent inadaptées. Dans un centre d’accueil d’Harmanli, à 45 kilomètres de la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, tous les réfugiés dormant dans des tentes ont été réinstallés dans des bâtiments partiellement rénovés, équipés de toilettes et de douches. Dans le centre de Voenna Rampa, des travaux de construction ont été effectués.
Cependant, le centre d’Harmanli est toujours surpeuplé: jusqu’à sept personnes vivent dans de petits containers d’une surface de sept m2. À Voenna Rampa, 600 habitants se partagent six douches et 12 toilettes. D’après les autorités, une fois les travaux de rénovation terminés, il y aura un toilette pour 17 personnes et une douche pour 62 personnes.
Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, majoritairement originaires de Syrie, sont entrés en Bulgarie par la frontière turque au cours du dernier trimestre 2013.