Fier de sa collection! Photo (C) Ibrahim Chalhoub
Une dizaine de chapelets de toutes les couleurs et tailles, faites en pierres précieuses, apparaissent soudain lorsque l’homme de 75 ans roule une sorte de nappe noire sur sa table préférée d’un café-trottoir à 1500 mètres d’altitude.
Je viens ici tous les jours pendant les cinq mois à venir, disait le vieil homme, "et c’est mon premier dimanche de l’année 2012", ajouta-t-il.
Samir vend des chapelets depuis presque 40 ans. Dès qu’il s’est assuré que son café turc et sa tasse sont placés sur la table, il se dirigé vers la fontaine pour se rafraîchir. "Mes chapelets viennent de tous les pays du monde pour se placer ici sur ma table", se vente-t-il d’un air arrogant.
Le petit poste de radio du vendeur jouant les chansons de Fayrouz, Samir accepte d’être photographié avec grand plaisir. Il raconte ensuite une petite histoire de sa jeunesse lorsqu’il a pu faire sourire un homme connu pour son indifférence émotionnelle. "Oui, l’ancien président Sleiman Frangieh a dit, lui-même, que personne n’a pu le faire rire comme moi".
Il se lève et se dirige vers les gens assis de l’autre côté. Ils échangent quelques phrases puis regardent mon appareil photo en désignant le vieil homme. Et c’est à ce moment que les bouts de dents tout noirs de Samir apparaissent finalement, affichant son plus large sourire...
Je viens ici tous les jours pendant les cinq mois à venir, disait le vieil homme, "et c’est mon premier dimanche de l’année 2012", ajouta-t-il.
Samir vend des chapelets depuis presque 40 ans. Dès qu’il s’est assuré que son café turc et sa tasse sont placés sur la table, il se dirigé vers la fontaine pour se rafraîchir. "Mes chapelets viennent de tous les pays du monde pour se placer ici sur ma table", se vente-t-il d’un air arrogant.
Le petit poste de radio du vendeur jouant les chansons de Fayrouz, Samir accepte d’être photographié avec grand plaisir. Il raconte ensuite une petite histoire de sa jeunesse lorsqu’il a pu faire sourire un homme connu pour son indifférence émotionnelle. "Oui, l’ancien président Sleiman Frangieh a dit, lui-même, que personne n’a pu le faire rire comme moi".
Il se lève et se dirige vers les gens assis de l’autre côté. Ils échangent quelques phrases puis regardent mon appareil photo en désignant le vieil homme. Et c’est à ce moment que les bouts de dents tout noirs de Samir apparaissent finalement, affichant son plus large sourire...