Photo (c) Eric Aubry
La Nouvelle-Calédonie peine à séduire les touristes. Alors que le territoire d’Outre-mer enregistrait 109.000 visiteurs il y a 15 ans, il n’en comptabilisait guère que 114.000 l’année dernière. Une trop faible progression, voire une stagnation, qui pousse aujourd’hui les trois provinces, le Gouvernement et près de 500 professionnels du secteur à élaborer de nouvelles stratégies pour faire découvrir les attraits du "Caillou" et raviver son industrie touristique qui représente 4% du PIB.
Les domaines de l’hébergement sont concernés avec une meilleure offre hôtelière via 500 chambres supplémentaires, de même que les croisiéristes avec un plan d’aménagement du quai Ferry de Nouméa, de la gare maritime et des escales dans les îles loyautés. Un projet chiffré à 3 milliards de Francs Pacifique afin d’atteindre les 1,2 million de passagers. Objectif, embellir le visage d’une capitale peu attrayante. Au niveau des transports, un renouvellement de la flotte aérienne devrait également proposer une meilleure offre touristique et être plus concurrentielle.
Enfin, le marché chinois est également dans le viseur de la Nouvelle-Calédonie. A seulement 9h d’avion et la possibilité d’un vol direct avec Air Calédonie International, le "Caillou" pourrait prendre sa part du gâteau avec des Chinois qui, en vacances, dépensent en moyenne cinq fois plus que les Américains. Seul problème qui devrait se régler début 2017, l’obtention du statut de DTA ("Destination Touristique Agréée"), une accréditation permettant aux Chinois d’obtenir facilement leur visa pour la destination ilienne.
Des objectifs audacieux sur 10 ans qui, au delà de l’aspect technique et matériel, devront s’accompagner d’une meilleure qualité de service, trop souvent critiquée.
Les domaines de l’hébergement sont concernés avec une meilleure offre hôtelière via 500 chambres supplémentaires, de même que les croisiéristes avec un plan d’aménagement du quai Ferry de Nouméa, de la gare maritime et des escales dans les îles loyautés. Un projet chiffré à 3 milliards de Francs Pacifique afin d’atteindre les 1,2 million de passagers. Objectif, embellir le visage d’une capitale peu attrayante. Au niveau des transports, un renouvellement de la flotte aérienne devrait également proposer une meilleure offre touristique et être plus concurrentielle.
Enfin, le marché chinois est également dans le viseur de la Nouvelle-Calédonie. A seulement 9h d’avion et la possibilité d’un vol direct avec Air Calédonie International, le "Caillou" pourrait prendre sa part du gâteau avec des Chinois qui, en vacances, dépensent en moyenne cinq fois plus que les Américains. Seul problème qui devrait se régler début 2017, l’obtention du statut de DTA ("Destination Touristique Agréée"), une accréditation permettant aux Chinois d’obtenir facilement leur visa pour la destination ilienne.
Des objectifs audacieux sur 10 ans qui, au delà de l’aspect technique et matériel, devront s’accompagner d’une meilleure qualité de service, trop souvent critiquée.