Cela s’ajoute à un bilan déjà sanglant dans la ville où, entre le 6 et le 7 novembre 2015, cinq personnes ont été tuées, et plus de trente blessées, sévèrement réprimées par les forces de sécurité. Ces dernières, y compris les "bérets rouges", une unité d’élite de l’armée, ont battu le 27 novembre des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées avant d’incendier des véhicules. 117 personnes, y compris celles qui ne prenaient pas part aux manifestations, ont été blessées dont huit par balles réelles. Plus de 60 personnes ont été arrêtées et sept d’entre elles sont toujours en détention.
"La mort du commissaire de police est déplorable et ne doit pas rester impunie. Déployer des forces de sécurité, dont une unité d’élite de l’armée, qui ouvrent de manière arbitraire le feu sur une population constitue aussi un mépris flagrant pour la vie humaine et une violation du droit international", a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International, actuellement au Togo.
"La mort du commissaire de police est déplorable et ne doit pas rester impunie. Déployer des forces de sécurité, dont une unité d’élite de l’armée, qui ouvrent de manière arbitraire le feu sur une population constitue aussi un mépris flagrant pour la vie humaine et une violation du droit international", a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International, actuellement au Togo.