Théâtre : l’Académie des beaux-arts du Centre de la France de retour sur scène



Le rendez-vous théâtrale immanquable du Centre de la France aura lieu dans la salle des fête de Selles-sur-Cher le Samedi 25 Juin 2022 à 20h30.


Créer par Monique et le Docteur Jean-Luc Lermusiaux il y a maintenant trois ans, l’académie des beaux-Arts du centre de France présentera donc très prochainement un gala, une mise en scène théâtral inédite où, petits et grands pourrons profiter d’un spectacle qui met en évidence l’importance de l’enseignement des Arts et du Théâtre aux enfants. Vous la découvrirez en venant les applaudir et les encourager à poursuivre l’oeuvre entreprise par leurs professeurs. Ils sont soutenus et entourés par tous les membres et amis de l’Académie qui partagent le même goût pour la Culture, dans la belle Région, du Loir-et-Cher et de ses environs.

Monique et Jean-Luc ont repris le flambeau de la Région Parisienne après vingt-quatre ans de cours, donnés bénévolement, pour retrouver comme ils le précisent : « d’autres jolies petites têtes aux sourires charmants et enchanteurs qui deviendront les adultes porteurs de la même détermination à trouver leur voie vers le bonheur d’exister. Leurs éclats de rire si communicatifs protègent assurément les individus de la tristesse et de la morosité de notre époque bien difficile à comprendre. Le théâtre représente le plus bel exemple de la vie en société. Il donne aux comédiens le désir de se surpasser, d’accéder à la confiance en eux,  de developper leur mémoire et d’accéder à la Culture de manière ludique.
Le Gala représente le travail assidu de toute une année. Les comédiens vont traverser le temps grâce aux auteurs qui ont laissé une empreinte dans la littérature théâtrale. Leur pierre à l’édifice est reprise par des jeunes de notre époque qui revisitent l’Histoire grâce aux écrits de ces auteurs ayant marqué leur siècle : ‘Jean de LA FONTAINE, Lewis CARROLL, Georges COURTELINE, Roger PIERRE tous ces textes exprimés par des enfants et adolescents de 8 à 14 ans. La valeur n’attend point le nombre des années écrivait CORNEILLE et cet illustre auteur avait bien raison ! Alors place au théâtre et bienvenue à vous chers spectateurs à la Salle des Fêtes où les comédiens aimeraient tant vous distraire ! »

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Le Théâtre, de l'Antiquité à l'arrivée en France

Le théâtre, également orthographié théâtre, en architecture, un bâtiment ou un espace dans lequel une représentation peut être donnée devant un public. Le mot vient du grec theatron, "un lieu de vision". Un théâtre a généralement une zone scénique où se déroule la représentation elle-même. Depuis l'Antiquité, l'évolution de la conception des théâtres a été déterminée en grande partie par les exigences physiques des spectateurs pour voir et entendre les interprètes et par la nature changeante de l'activité présentée.

Les civilisations du bassin méditerranéen en général, de l'Extrême-Orient, de l'Europe du Nord et de l'hémisphère occidental avant les voyages de Christophe Colomb dans la seconde moitié du XVe siècle, ont toutes laissé des traces de constructions dont l'association avec l'activité rituelle religieuse les rattache à la théâtre. Des études en anthropologie suggèrent que leurs précurseurs étaient les cercles de feu de camp autour desquels les membres d'une communauté primitive se rassemblaient pour participer à des rites tribaux. Karnak dans l'Égypte ancienne, Persépolis en Perse et Knossos en Crète offrent tous des exemples de structures architecturales, de conception délibérément cérémonielle, d'une taille et d'une configuration adaptées à un large public. Ils étaient utilisés comme lieux de rassemblement où une caste sacerdotale tentait de communiquer avec des forces surnaturelles. Le passage d'un rituel impliquant une participation de masse à quelque chose qui s'approche du drame, dans lequel une distinction claire est faite entre les participants actifs et les spectateurs passifs, n'est pas complètement compris. Finalement, cependant, la caste sacerdotale et l'interprète se sont physiquement séparés des spectateurs. Ainsi, le théâtre comme lieu a émergé.

Le théâtre français quand à lui, s'est développé beaucoup plus tard qu'en Italie, en Angleterre et en Espagne ; cela est dû aux guerres de religion entre catholiques et protestants (1562-98).
L'Hôtel de Bourgogne - premier théâtre public de Paris - est construit en 1548 par la Confrérie de la Passion, une association de marchands et de commerçants parisiens formée en 1402 pour produire des pièces religieuses. La Confrérie monopolisait le coûteux Hôtel de Bourgogne en faisant payer les compagnies ; de ce fait, les compagnies itinérantes évitaient souvent Paris, qui n'avait pas de compagnie théâtrale stable jusqu'en 1629. En 1634, le Théâtre de Marais est construit dans un terrain de tennis reconverti. Les installations récréatives populaires étaient souvent utilisées comme structures théâtrales car elles étaient fermées et contenaient une galerie pour le public.

La tradition dramatique de la France a commencé avec Alexandre Hardy, mais le théâtre n'était pas populaire avant les années 1630, lorsque les classes moyennes et supérieures ont commencé à le fréquenter régulièrement. 5 ans plus tard, en 1635, le cardinal Richelieu crée l'Académie française dans le but de réglementer la langue et l'expression littéraire. Le conflit entre deux tendances littéraires - l'une vers une plus grande liberté de création, que les critiques modernes appellent baroque, et l'autre vers l'acceptation de règles littéraires - avait été pratiquement résolu en faveur du classicisme en 1660. Les composantes de ce credo seront codifiées par Nicolas Boileau-Despreaux, le fondateur de la critique littéraire française, dans son Art de la Poésie (1674 ; trad. anglaise, 1683), dans lequel la raison, la proportion et l'harmonie sont définies comme les valeurs littéraires essentielles. C'est à cette époque qu'apparaissent les plus grands dramaturges français. Pierre Corneille, dont le chef-d'œuvre tragique Le Cid (1637), qui met en scène le conflit entre le devoir et la passion, reste inégalé par la grandeur de sa conception, a écrit plus de 30 pièces, la plupart après 1634, en respectant les unités aristotéliciennes de temps, de lieu et d'action. Il n'a été dépassé en popularité et en estime critique que par Jean Racine, dont le style plus simple et les personnages et structures d'intrigue plus réalistes, comme dans Andromaque (1667 ; trad. anglaise, 1675) et Phèdre (1677 ; trad. anglaise, 1776), révèlent un monde de passions féroces sous un vernis de poésie élégante. Dans l'arène comique, Molière, allant de la farce aux explorations les plus pointues des questions sociales, psychologiques et métaphysiques, a créé un ensemble de pièces qui semblent aussi fraîches et pointues aujourd'hui qu'elles l'étaient lors de leur première production. Ses chefs-d'œuvre sont Tartuffe (1664 ; trad. anglaise, 1670), Le Misanthrope (1666 ; trad. anglaise, 1709) et Le Bourgeois gentilhomme (1670 ; trad. anglaise, v. 1673).

Au siècle suivant, les pièces vivantes de Pierre de Marivaux ont inspiré le terme marivaudage, c'est-à-dire le style dans lequel les composantes psychologiques subtiles de l'amour et du badinage étaient dépeintes par le dramaturge. Vers la fin du XVIIIe siècle, Beaumarchais occupe la scène avec ses comédies populaires Le Barbier de Séville (1775 ; trad. anglaise, 1776) et Le Mariage de Figaro (1784 ; trad. anglaise, 1785), qui véhiculent également un message politique subtilement rebelle. Le théâtre français du XIXe siècle a lui, d'abord été dominé par les drames romantiques de Victor Hugo, dont l'Hernani (1830) a libéré les dramaturges des traditions contraignantes du passé, et par ceux d'Alexandre Dumas père. Elles sont suivies en popularité par les pièces bien faites d'Eugène Scribe, de Victorien Sardou et d'Alexandre Dumas fils, qui défendent également des thèses sociales.

Peut-être plus que toute autre forme, le théâtre français illustre la profonde révolution littéraire qui a balayé la France depuis l'époque du flamboyant Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand (1897 ; trad. anglaise, 1937). Les pièces poétiques de Jean Giraudoux, notamment l'astringente Folle de Chaillot (1945), ont continué à séduire le public de l'après-guerre, tout comme les productions de Jean Anouilh, tantôt souriantes, tantôt féroces.





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