Un tribunal thaïlandais a déclaré Theinsutham Suthijittaseranee, 58 ans, coupable de cinq chefs de publication de messages considérés comme diffamatoires à l’égard de la famille royale thaïlandaise entre juillet et novembre 2014.
Cette décision a été rendue le même jour où le Premier ministre, Prayuth Chan-ocha, a déposé une demande auprès du roi de Thaïlande concernant la levée de la loi martiale. La Constitution provisoire confère au Premier ministre l’autorité incontestée requise pour remplacer la loi martiale par une nouvelle législation qu’il affirme nécessaire pour préserver la sécurité nationale.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi martiale en Thaïlande le 20 mai 2014, des centaines de personnes ont été placées en détention arbitraire et des dizaines ont été traînées devant des tribunaux militaires pour avoir exercé de manière pourtant pacifique leurs droits à la liberté de réunion et d’expression.
« La levée de la loi martiale n’améliorera pas la situation des droits humains en Thaïlande si elle est remplacée par une autre loi répressive. La Thaïlande devrait plutôt rétablir l’état de droit et les dispositions constitutionnelles protégeant les droits humains, que le coup d’État de 2014 a passés au rouleau-compresseur », a déclaré Rupert Abbott, directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Cette décision a été rendue le même jour où le Premier ministre, Prayuth Chan-ocha, a déposé une demande auprès du roi de Thaïlande concernant la levée de la loi martiale. La Constitution provisoire confère au Premier ministre l’autorité incontestée requise pour remplacer la loi martiale par une nouvelle législation qu’il affirme nécessaire pour préserver la sécurité nationale.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi martiale en Thaïlande le 20 mai 2014, des centaines de personnes ont été placées en détention arbitraire et des dizaines ont été traînées devant des tribunaux militaires pour avoir exercé de manière pourtant pacifique leurs droits à la liberté de réunion et d’expression.
« La levée de la loi martiale n’améliorera pas la situation des droits humains en Thaïlande si elle est remplacée par une autre loi répressive. La Thaïlande devrait plutôt rétablir l’état de droit et les dispositions constitutionnelles protégeant les droits humains, que le coup d’État de 2014 a passés au rouleau-compresseur », a déclaré Rupert Abbott, directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.