Les manifestants ont annoncé leur projet d’organiser des rassemblements massifs et de fermer les bureaux gouvernementaux jusqu’à ce que le gouvernement actuel démissionne. Le gouvernement a déployé quelque 15.000 soldats et policiers dans la capitale.
"La situation en Thaïlande est tendue, explosive et imprévisible. Le risque est réel qu’il y ait des morts et des blessés, si les droits humains ne sont pas pleinement respectés. Les forces de sécurité doivent faire en sorte que le droit de manifester pacifiquement soit respecté – cependant, elles ont aussi le devoir de garantir la sécurité de la population. Lorsqu’ils font leur travail, les responsables de l’application des lois doivent user de moyens non-violents avant de recourir à l’usage de la force, et toujours faire preuve de retenue. Les autorités doivent également respecter l’exercice pacifique du droit à la liberté d’expression, notamment en protégeant les travailleurs des médias contre les actes de harcèlement et d’intimidation", a mis en garde Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Les manifestations ont dégénéré en Thaïlande depuis que le Parlement a adopté une loi d’amnistie controversée en novembre 2013 – loi qui a par la suite été rejetée. L’opposition a annoncé qu’elle boycotterait les élections anticipées prévues le 2 février, organisées à la demande du Premier ministre Yingluck Shinawatra.
"La situation en Thaïlande est tendue, explosive et imprévisible. Le risque est réel qu’il y ait des morts et des blessés, si les droits humains ne sont pas pleinement respectés. Les forces de sécurité doivent faire en sorte que le droit de manifester pacifiquement soit respecté – cependant, elles ont aussi le devoir de garantir la sécurité de la population. Lorsqu’ils font leur travail, les responsables de l’application des lois doivent user de moyens non-violents avant de recourir à l’usage de la force, et toujours faire preuve de retenue. Les autorités doivent également respecter l’exercice pacifique du droit à la liberté d’expression, notamment en protégeant les travailleurs des médias contre les actes de harcèlement et d’intimidation", a mis en garde Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Les manifestations ont dégénéré en Thaïlande depuis que le Parlement a adopté une loi d’amnistie controversée en novembre 2013 – loi qui a par la suite été rejetée. L’opposition a annoncé qu’elle boycotterait les élections anticipées prévues le 2 février, organisées à la demande du Premier ministre Yingluck Shinawatra.