Champ près d'East Village (c) Andrew Head
La FAO s'attend à un resserrement de l'offre et de la demande mondiales de céréales en 2010-11. Face à une demande croissante et au déclin de la production céréalière mondiale en 2010, on s'attend à une chute brutale des stocks céréaliers mondiaux du fait de la diminution des quantités de blé et de céréales secondaires. Les cours internationaux des céréales ont accusé de fortes hausses, les prix à l'exportation des principales céréales ayant augmenté d'au moins 70% depuis février 2010.
"Des hausses inattendues des cours du pétrole pourraient exacerber davantage la situation déjà précaire des marchés alimentaires", affirme David Hallam, Directeur de la Division du commerce et des marchés à la FAO. "Cela accroît encore plus l'incertitude quant aux perspectives des prix alimentaires et ce, au moment où la saison des semis dans certaines des principales régions de culture est sur le point de commencer", ajoute M. Hallam.
L'indice FAO des prix alimentaires a atteint en moyenne 236 points en février 2011, soit 2,2% de plus que le mois précédent. Il s'agit là d'une augmentation record en termes réel et nominal jamais enregistrée depuis que la FAO a lancé son monitorage des prix en 1990. L'indice FAO des prix des céréales, qui inclut les prix des principales denrées alimentaires de base, notamment le blé, le riz et le maïs, a augmenté de 3,7% en février (254 points), soit son plus haut niveau depuis juillet 2008.
L'indice FAO des prix des produits laitiers a atteint en moyenne 230 points en février 2011, soit une augmentation de 4% par rapport au mois précédent, mais bien en dessous de son pic de novembre 2007.
L'indice FAO des huiles et matières grasses a augmenté légèrement pour atteindre 279 points en février 2011, un niveau juste en dessous du prix enregistré en juin 2008.
L'indice FAO des prix de la viande a atteint en moyenne 169 points en février 2011, soit en augmentation de 2% par rapport à janvier. A l'opposé, l'indice FAO des prix du sucre a atteint en moyenne 418 points en février 2011, légèrement en dessous du mois précédent, mais toujours 16% de plus qu'en février 2010.
La FAO s'attend à ce que les cultures d'hiver dans l'hémisphère nord soient généralement favorables. Elle prévoit pour la production de blé mondiale une augmentation d'environ 3% en 2011. Cela suppose une reprise de la production de blé dans les principaux pays producteurs de la Communauté des Etats indépendants. Jusqu'à présent les conditions des cultures d'hiver dans ces pays sont généralement favorables.
Selon les dernières estimations, la production céréalière mondiale en 2010 est supérieure de 8 millions de tonnes à ce qui avait été anticipé en décembre dernier, mais elle reste légèrement inférieure à celle de 2009. La révision à la hausse effectuée en février reflète les estimations généralement plus favorables pour la production de l'Argentine, de la Chine et de l'Ethiopie.
Les prévisions concernant l'utilisation de céréales mondiale en 2010-11 ont été révisées à la hausse de 18 millions de tonnes depuis décembre dernier. L'essentiel de cette révision reflète des ajustements concernant le fourrage et l'utilisation des céréales secondaires dans l'industrie. Une utilisation accrue du maïs pour la production d'éthanol aux Etats-Unis et des ajustements aux statistiques en ce qui concerne l'historique de l'offre et la demande de maïs de la Chine depuis 2006-07 expliquent pour une grande part cette révision à la hausse.
"Des hausses inattendues des cours du pétrole pourraient exacerber davantage la situation déjà précaire des marchés alimentaires", affirme David Hallam, Directeur de la Division du commerce et des marchés à la FAO. "Cela accroît encore plus l'incertitude quant aux perspectives des prix alimentaires et ce, au moment où la saison des semis dans certaines des principales régions de culture est sur le point de commencer", ajoute M. Hallam.
L'indice FAO des prix alimentaires a atteint en moyenne 236 points en février 2011, soit 2,2% de plus que le mois précédent. Il s'agit là d'une augmentation record en termes réel et nominal jamais enregistrée depuis que la FAO a lancé son monitorage des prix en 1990. L'indice FAO des prix des céréales, qui inclut les prix des principales denrées alimentaires de base, notamment le blé, le riz et le maïs, a augmenté de 3,7% en février (254 points), soit son plus haut niveau depuis juillet 2008.
L'indice FAO des prix des produits laitiers a atteint en moyenne 230 points en février 2011, soit une augmentation de 4% par rapport au mois précédent, mais bien en dessous de son pic de novembre 2007.
L'indice FAO des huiles et matières grasses a augmenté légèrement pour atteindre 279 points en février 2011, un niveau juste en dessous du prix enregistré en juin 2008.
L'indice FAO des prix de la viande a atteint en moyenne 169 points en février 2011, soit en augmentation de 2% par rapport à janvier. A l'opposé, l'indice FAO des prix du sucre a atteint en moyenne 418 points en février 2011, légèrement en dessous du mois précédent, mais toujours 16% de plus qu'en février 2010.
La FAO s'attend à ce que les cultures d'hiver dans l'hémisphère nord soient généralement favorables. Elle prévoit pour la production de blé mondiale une augmentation d'environ 3% en 2011. Cela suppose une reprise de la production de blé dans les principaux pays producteurs de la Communauté des Etats indépendants. Jusqu'à présent les conditions des cultures d'hiver dans ces pays sont généralement favorables.
Selon les dernières estimations, la production céréalière mondiale en 2010 est supérieure de 8 millions de tonnes à ce qui avait été anticipé en décembre dernier, mais elle reste légèrement inférieure à celle de 2009. La révision à la hausse effectuée en février reflète les estimations généralement plus favorables pour la production de l'Argentine, de la Chine et de l'Ethiopie.
Les prévisions concernant l'utilisation de céréales mondiale en 2010-11 ont été révisées à la hausse de 18 millions de tonnes depuis décembre dernier. L'essentiel de cette révision reflète des ajustements concernant le fourrage et l'utilisation des céréales secondaires dans l'industrie. Une utilisation accrue du maïs pour la production d'éthanol aux Etats-Unis et des ajustements aux statistiques en ce qui concerne l'historique de l'offre et la demande de maïs de la Chine depuis 2006-07 expliquent pour une grande part cette révision à la hausse.