Panneau représentant quelques bailleurs de fonds du HCR à l'entrée du camp de refugies d'Amnaback à l'Est du Tchad. (c) UNHCR
Trois dispositions de cette nouvelle règlementation préoccupent les ONG étrangères. En tête de fil, l’article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d’une structure nouvellement mise en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d’évaluer les activités des acteurs humanitaires dans le pays.
Sans l’appui de ces ONG, "nous ne pourrions pas aller plus loin", explique Issa Doubragne, le ministre de l’Économie.
Si ces organisations humanitaires dénoncent une volonté du gouvernement de "contrôler" leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu’il s’agit simplement d’améliorer l’efficacité des actions de terrain. "Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources", justifie le ministre.
Depuis quelques mois, plusieurs organisations telles que MSF ou des agences des Nations unies sont sous pression pour se conformer à ces nouvelles dispositions. Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions de dollars. Elles attendent des éclaircissements de la part des autorités et éventuellement l’aval de leurs bailleurs de fonds.
"Dans un contexte ou le financement des activités humanitaires est en baisse, ces mesures nous mettent sérieusement en difficulté. Ces coûts seront difficile à justifier vis-à-vis de nos bailleurs de fond", soutient le responsable d’une ONG, sous le couvert de l’anonymat.
Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre 2019 pour trouver un terrain d’entente avant le début d’une nouvelle année fiscale.
Sans l’appui de ces ONG, "nous ne pourrions pas aller plus loin", explique Issa Doubragne, le ministre de l’Économie.
Si ces organisations humanitaires dénoncent une volonté du gouvernement de "contrôler" leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu’il s’agit simplement d’améliorer l’efficacité des actions de terrain. "Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources", justifie le ministre.
Depuis quelques mois, plusieurs organisations telles que MSF ou des agences des Nations unies sont sous pression pour se conformer à ces nouvelles dispositions. Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions de dollars. Elles attendent des éclaircissements de la part des autorités et éventuellement l’aval de leurs bailleurs de fonds.
"Dans un contexte ou le financement des activités humanitaires est en baisse, ces mesures nous mettent sérieusement en difficulté. Ces coûts seront difficile à justifier vis-à-vis de nos bailleurs de fond", soutient le responsable d’une ONG, sous le couvert de l’anonymat.
Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre 2019 pour trouver un terrain d’entente avant le début d’une nouvelle année fiscale.