L'organisation a demandé l'instauration immédiate d'un embargo sur les armes afin de stopper le transfert d'armes à destination du gouvernement syrien, la saisine du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) par le Conseil de sécurité concernant la situation dans le pays, et le gel des avoirs du président Bachar el Assad et de ses proches collaborateurs.
Alors que des informations de plus en plus nombreuses font état d'exactions commises par l'opposition armée, les États doivent aussi stopper les transferts d'armes à destination des opposants, lorsqu'il existe un risque substantiel qu'elles soient utilisées pour commettre des crimes de guerre et d'autres violations des droits humains. En outre, Amnesty International sollicite la présence d'observateurs indépendants des droits humains, chargés de surveiller, d'enquêter et de rendre compte publiquement des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des graves atteintes aux droits humains commises par toutes les parties.
"Le temps des discours et des hauts cris sur la situation catastrophique de la Syrie est depuis longtemps révolu, sachant que plus de 12.000 personnes ont déjà péri au cours de 16 mois de manifestations et de troubles", a déclaré Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Tout État qui envisage de fournir des armes à des combattants de l'opposition pour la protection des civils doit effectuer une évaluation rigoureuse des risques fondée sur des informations objectives afin de s'assurer que ces armes ne seront pas susceptibles de servir à perpétrer ou favoriser des crimes de droit international, des crimes de guerre ou d'autres graves atteintes aux droits humains. Si ce risque substantiel existe, il convient de bloquer ces transferts. Ce critère, baptisé la "Règle d'or" en matière de régulation des transferts d'armes, était au cœur des négociations sur un traité mondial sur le commerce des armes, à l'ONU à New York.
* Les "Amis de la Syrie", avec à leur tête la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et les nations arabes de l'Arabie saoudite et du Qatar, sont un groupe de contact qui rassemble des représentants d'organisations internationales et de plus de 60 États, pour la plupart des membres de l'Union européenne et de la Ligue arabe. Il s'efforce de coordonner les efforts de l'Occident et du monde arabe afin de mettre un terme à la violence en Syrie.
Alors que des informations de plus en plus nombreuses font état d'exactions commises par l'opposition armée, les États doivent aussi stopper les transferts d'armes à destination des opposants, lorsqu'il existe un risque substantiel qu'elles soient utilisées pour commettre des crimes de guerre et d'autres violations des droits humains. En outre, Amnesty International sollicite la présence d'observateurs indépendants des droits humains, chargés de surveiller, d'enquêter et de rendre compte publiquement des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des graves atteintes aux droits humains commises par toutes les parties.
"Le temps des discours et des hauts cris sur la situation catastrophique de la Syrie est depuis longtemps révolu, sachant que plus de 12.000 personnes ont déjà péri au cours de 16 mois de manifestations et de troubles", a déclaré Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Tout État qui envisage de fournir des armes à des combattants de l'opposition pour la protection des civils doit effectuer une évaluation rigoureuse des risques fondée sur des informations objectives afin de s'assurer que ces armes ne seront pas susceptibles de servir à perpétrer ou favoriser des crimes de droit international, des crimes de guerre ou d'autres graves atteintes aux droits humains. Si ce risque substantiel existe, il convient de bloquer ces transferts. Ce critère, baptisé la "Règle d'or" en matière de régulation des transferts d'armes, était au cœur des négociations sur un traité mondial sur le commerce des armes, à l'ONU à New York.
* Les "Amis de la Syrie", avec à leur tête la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et les nations arabes de l'Arabie saoudite et du Qatar, sont un groupe de contact qui rassemble des représentants d'organisations internationales et de plus de 60 États, pour la plupart des membres de l'Union européenne et de la Ligue arabe. Il s'efforce de coordonner les efforts de l'Occident et du monde arabe afin de mettre un terme à la violence en Syrie.