Les six hommes, des prisonniers d'opinion accusés d'être en possession d'un enregistrement illégal en vue de diffuser des publications interdites, comptaient parmi 14 hommes et femmes arrêtés en février lors d'un raid des forces de sécurité contre le Centre syrien des médias et de la liberté d'expression (CSM), à Damas.
"Étant donné la gravité de ces nouvelles accusations, nous exhortons les autorités à accorder sans délai aux détenus la possibilité de recevoir les soins médicaux dont ils pourraient avoir besoin et à veiller à ce qu'ils soient protégés contre tout acte de torture et autres mauvais traitements. En tant que prisonniers d'opinion arrêtés et maintenus en détention uniquement parce qu'ils ont défendu sans violence la liberté d'expression, ils doivent être libérés immédiatement et sans condition par les autorités syriennes", a indiqué Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Après avoir comparu devant les tribunaux dimanche 22 avril, Bassam Al Ahmad, Joan Fersso et Ayham Ghazoul ont été transférés à la prison centrale de Damas (prison d'Adhra), avec cinq femmes arrêtées lors du raid de février, qui avaient précédemment été libérées sous caution. On pense que Mazen Darwish, directeur du Centre syrien des médias et de la liberté d'expression, et son collègue Hussein Gharir sont toujours détenus dans les locaux des Services de renseignement de l'Armée de l'air, où ils avaient initialement été conduits après le raid de février.
Le Syndicat des journalistes syriens a affirmé le 25 avril que l'état de santé de Mazen Darwish se détériorait en détention.
En 2009, les autorités syriennes ont fermé le Centre syrien des médias et de la liberté d'expression, organisation qui dénonce les violations des droits humains ciblant les journalistes et la presse, ainsi que les restrictions excessives à la liberté d'expression. Il a rouvert plus tard, sans l'autorisation du gouvernement.
Les dernières nouvelles concernant les militants des droits humains détenus à Damas nous parviennent alors que les affrontements armés et les bombardements se poursuivent dans plusieurs villes syriennes, malgré la présence des observateurs de l'ONU déployés dans le cadre de l'accord du 12 avril négocié par l'envoyé de la Ligue arabe et de l'ONU, Kofi Annan.
Le porte-parole de Kofi Annan a déclaré que les personnes qui communiquent avec les observateurs de l'ONU risqueraient d'être « harcelées, arrêtées, voire tuées » par les forces de sécurité syriennes.
Amnesty International s'inquiète tout particulièrement des récentes informations selon lesquelles les violences s'intensifient dans les villes syriennes peu après le passage des observateurs de l'ONU. L'organisation a reçu le nom de 362 personnes qui auraient été tuées depuis que les observateurs de l'ONU ont débuté leur mission en Syrie le 16 avril.
"Étant donné la gravité de ces nouvelles accusations, nous exhortons les autorités à accorder sans délai aux détenus la possibilité de recevoir les soins médicaux dont ils pourraient avoir besoin et à veiller à ce qu'ils soient protégés contre tout acte de torture et autres mauvais traitements. En tant que prisonniers d'opinion arrêtés et maintenus en détention uniquement parce qu'ils ont défendu sans violence la liberté d'expression, ils doivent être libérés immédiatement et sans condition par les autorités syriennes", a indiqué Ann Harrison, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Après avoir comparu devant les tribunaux dimanche 22 avril, Bassam Al Ahmad, Joan Fersso et Ayham Ghazoul ont été transférés à la prison centrale de Damas (prison d'Adhra), avec cinq femmes arrêtées lors du raid de février, qui avaient précédemment été libérées sous caution. On pense que Mazen Darwish, directeur du Centre syrien des médias et de la liberté d'expression, et son collègue Hussein Gharir sont toujours détenus dans les locaux des Services de renseignement de l'Armée de l'air, où ils avaient initialement été conduits après le raid de février.
Le Syndicat des journalistes syriens a affirmé le 25 avril que l'état de santé de Mazen Darwish se détériorait en détention.
En 2009, les autorités syriennes ont fermé le Centre syrien des médias et de la liberté d'expression, organisation qui dénonce les violations des droits humains ciblant les journalistes et la presse, ainsi que les restrictions excessives à la liberté d'expression. Il a rouvert plus tard, sans l'autorisation du gouvernement.
Les dernières nouvelles concernant les militants des droits humains détenus à Damas nous parviennent alors que les affrontements armés et les bombardements se poursuivent dans plusieurs villes syriennes, malgré la présence des observateurs de l'ONU déployés dans le cadre de l'accord du 12 avril négocié par l'envoyé de la Ligue arabe et de l'ONU, Kofi Annan.
Le porte-parole de Kofi Annan a déclaré que les personnes qui communiquent avec les observateurs de l'ONU risqueraient d'être « harcelées, arrêtées, voire tuées » par les forces de sécurité syriennes.
Amnesty International s'inquiète tout particulièrement des récentes informations selon lesquelles les violences s'intensifient dans les villes syriennes peu après le passage des observateurs de l'ONU. L'organisation a reçu le nom de 362 personnes qui auraient été tuées depuis que les observateurs de l'ONU ont débuté leur mission en Syrie le 16 avril.