Bhekithemba Makhubu, rédacteur en chef de The Nation, un magazine mensuel d’information, et Thulani Maseko, avocat défenseur des droits humains, sont actuellement incarcérés au centre de détention provisoire de Sidwashini à Mbabane, après avoir fait l’objet d’une procédure judiciaire absolument contraire aux normes d’équité en la matière. Ils ont été soumis à une arrestation arbitraire en vertu de mandats d’arrêt entachés d’irrégularités, n’ont pas pu s’entretenir avec leurs avocats et ont été placés en détention provisoire à l’issue d’une procédure sommaire qui s’est déroulée à huis clos.
"Ces arrestations arbitraires et cette procédure hautement irrégulière relèvent de représailles plutôt que de l’administration de la justice, et illustrent une nouvelle fois l’intolérance du Swaziland face à la liberté d’expression. Elles violent les normes internationales en matière de droits humains et n’ont aucun fondement juridique au Swaziland. Nous estimons que Bhekithemba Makhubu et Thulani Maseko sont des prisonniers d’opinion, arrêtés et incarcérés simplement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Les autorités du Swaziland doivent les libérer immédiatement et sans condition", a déclaré Mary Rayner, spécialiste du Swaziland à Amnesty International.
Ces deux hommes ont été appréhendés après que The Nation ait publié en février et mars 2014 deux articles de Thulani Maseko, dans lesquels celui-ci exprimait ses doutes quant à l’indépendance et l’intégrité de l’appareil judiciaire au Swaziland. Ils ont tous deux été inculpés d’atteinte à l’autorité de la justice, une infraction pénale.
"Ces arrestations arbitraires et cette procédure hautement irrégulière relèvent de représailles plutôt que de l’administration de la justice, et illustrent une nouvelle fois l’intolérance du Swaziland face à la liberté d’expression. Elles violent les normes internationales en matière de droits humains et n’ont aucun fondement juridique au Swaziland. Nous estimons que Bhekithemba Makhubu et Thulani Maseko sont des prisonniers d’opinion, arrêtés et incarcérés simplement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Les autorités du Swaziland doivent les libérer immédiatement et sans condition", a déclaré Mary Rayner, spécialiste du Swaziland à Amnesty International.
Ces deux hommes ont été appréhendés après que The Nation ait publié en février et mars 2014 deux articles de Thulani Maseko, dans lesquels celui-ci exprimait ses doutes quant à l’indépendance et l’intégrité de l’appareil judiciaire au Swaziland. Ils ont tous deux été inculpés d’atteinte à l’autorité de la justice, une infraction pénale.