"Le Parlement du Suriname doit rejeter un projet de loi d'amnistie qui permettrait au président du pays de se soustraire à une enquête portant sur des violations flagrantes des droits humains commises par le passé", a déclaré Amnesty International.
Dési Bouterse a été élu président en 2010 mais est accusé de violations des droits humains, commises lors de ses deux passages précédents à la tête de l'État, entre 1980 et 1991. Le projet de loi, soumis par le gouvernement de coalition de Dési Bouterse, prévoit l'immunité pour les violations commises "dans un contexte de défense de l'État" alors qu'il était au pouvoir pour la première fois.
"Ceci est une tentative flagrante du président Bouterse de se soustraire à l'enquête sur les atteintes aux droits humains perpétrées sous son régime et de priver de justice ses victimes et leur famille", a déploré Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty International.
Dési Bouterse a été élu président en 2010 mais est accusé de violations des droits humains, commises lors de ses deux passages précédents à la tête de l'État, entre 1980 et 1991. Le projet de loi, soumis par le gouvernement de coalition de Dési Bouterse, prévoit l'immunité pour les violations commises "dans un contexte de défense de l'État" alors qu'il était au pouvoir pour la première fois.
"Ceci est une tentative flagrante du président Bouterse de se soustraire à l'enquête sur les atteintes aux droits humains perpétrées sous son régime et de priver de justice ses victimes et leur famille", a déploré Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty International.