Sri Lanka veut interdire de manifester durant le sommet du Commonwealth

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Par J.N.B.L. Rédigé le 28/10/2013 (dernière modification le 26/10/2013)

La décision que le Sri Lanka semble avoir prise d’interdire toute manifestation à Colombo et ailleurs à l’occasion d’un important sommet du Commonwealth serait une tentative flagrante de balayer les atteintes aux droits humains sous le tapis, a déclaré Amnesty International.


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D’après des informations émanant de médias sri-lankais, le gouvernement a annoncé le 10 octobre qu’il sera interdit de manifester, de défiler et d’arborer banderoles et drapeaux noirs à Colombo et dans les autres lieux où les délégués ont prévu de se rendre pendant les trois premières semaines de novembre. Cela coïncide avec la réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth (CHOGM) qui doit se tenir à Colombo du 15 au 17 novembre.

"Cela s’apparente à une nouvelle tentative flagrante de réprimer toute activité militante de la société civile, au moment même où se réunissent les chefs de gouvernement du Commonwealth. Il est regrettable que cela concorde parfaitement avec l’agressivité et la brutalité dont le gouvernement a fait preuve ces dernières années pour faire taire toute voix discordante"
, a dit Polly Truscott, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.






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