Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a demandé de renforcer de 5.500 hommes le contingent de quelque 7.000 casques bleus de la MINUSS déjà présents dans le pays, dont la mission consiste à protéger les civils.
"La proposition du secrétaire général montre que l’ONU a bien compris à quel point la situation au Soudan du Sud est grave et dangereuse. Les casques bleus de la MINUSS doivent se montrer à la hauteur de leur mandat et protéger les civils, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire efficacement par le passé. Les civils terrifiés ont désespérément besoin de protection", a indiqué Sarah Jackson, directrice adjointe régionale à Amnesty International.
L’initiative visant à renforcer la mission de maintien de la paix fait suite à de violents affrontements qui ont éclaté entre des groupes rivaux de soldats dans la capitale Juba le 15 décembre, avant de s’étendre à d’autres régions du Soudan du Sud.
Depuis, les violences – et notamment les affrontements interethniques entre les communautés Nuer et Dinka – se sont traduites par des centaines de morts parmi les civils, tués entre autres par des tirs de fusils et d’artillerie. Les hôpitaux locaux signalent plusieurs centaines de victimes, même si le chiffre réel est sans doute beaucoup plus élevé. Plus de 80.000 personnes ont fui leur foyer et 45.000 se sont réfugiées dans les bases de la MINUSS dans plusieurs villes en quête de protection.
"La proposition du secrétaire général montre que l’ONU a bien compris à quel point la situation au Soudan du Sud est grave et dangereuse. Les casques bleus de la MINUSS doivent se montrer à la hauteur de leur mandat et protéger les civils, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire efficacement par le passé. Les civils terrifiés ont désespérément besoin de protection", a indiqué Sarah Jackson, directrice adjointe régionale à Amnesty International.
L’initiative visant à renforcer la mission de maintien de la paix fait suite à de violents affrontements qui ont éclaté entre des groupes rivaux de soldats dans la capitale Juba le 15 décembre, avant de s’étendre à d’autres régions du Soudan du Sud.
Depuis, les violences – et notamment les affrontements interethniques entre les communautés Nuer et Dinka – se sont traduites par des centaines de morts parmi les civils, tués entre autres par des tirs de fusils et d’artillerie. Les hôpitaux locaux signalent plusieurs centaines de victimes, même si le chiffre réel est sans doute beaucoup plus élevé. Plus de 80.000 personnes ont fui leur foyer et 45.000 se sont réfugiées dans les bases de la MINUSS dans plusieurs villes en quête de protection.