Sortir De l’oMBre


Par Podcast Journal Rédigé le 14/10/2008 (dernière modification le 14/10/2008)

Gundi Falkensteiner imbrique singulier et pluriel, brouillant les partages de nombre mais aussi ceux du genre, dynamitant l’identité numérique et sexuelle. La mosaïque des corps en fête des œuvres de la première série le cède à une poésie du rythme, à un maquis de traces qui se relancent et se font écho.



Les corps sont entrés dans une topologie secrète, dans un paysage indiscernable balisé par l’étincelle des points de contact. Les organes se sont fondus dans un solfège continu : de la désarticulation, ils sont passés à l’évanescence du devenir-ligne. Plus exactement, ils ne sont pas raréfiés mais condensés en un champ de forces. Rien d’exsangue dans ce passage à une figure en une dimension, mais au contraire un échiquier d’énergie happée par la fusion, un haut fourneau alchimique. Dans cette transsubstantiation du corps en des volutes d’éclair, dans ce circuit électrique des sentiments, demeure un chant aérien, une structure légère et souple où la lumière s’accouple avec l’ombre. La vie se confond avec un ballet de fils dont les tisserands ne sont plus les Parques mais le souffle du désir.

Galerie Art en Vue
Bruxelles, Belgique
Vernissage le mercredi 15 octobre 2008 de 18h00 à 21h00
Horaires: du mardi au samedi 11h00 – 19h00





Autres articles dans la même rubrique ou dossier: