Interview avec Marie Sesta-Catania. (c) Marie Sesta-Catania.
Le terme sophrologie signifie, littéralement, "l'étude ou la science de la conscience harmonieuse", et vient de trois mots grecs : sos (harmonieux, serein), phren (conscience) et logos (étude, science). Il s'agit d'une fusion de techniques tirées des neurosciences et de la psychologie occidentales modernes avec des méthodes utilisées par les anciennes traditions de sagesse de l'Orient. La sophrologie utilise la visualisation, des postures simples et des mouvements physiques, combinés à une attention portée à la respiration et à la conscience, pour détendre profondément le corps et l'esprit, tout en introduisant un sentiment de vitalité et en stimulant les fonctions cognitives, telles que la mémoire, l'imagination et la concentration. Inspirée du yoga, du bouddhisme, du zen, des neurosciences et de la phénoménologie, elle propose un parcours de développement personnel ainsi que des méthodes spécifiques pour améliorer la qualité de vie.
Marie Sesta-Catania que nous interviewons aujourd’hui confirme ces changements positif qu’opère donc cette pratique. Sophrologue et formatrice en développement personnel, elle interviens auprès d’un public adulte / enfant / adolescent en sophrologie en séances de groupe, individuelles et majoritairement en distanciel (visio) depuis la pandémie.
L’autre partie de son activité s’inscrit en entreprise en tant que formatrice/sophrologue dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux (gestion du stress, prévention de l’épuisement professionnel, gestion des conflits…) ainsi que sur des actions de coaching permettant d’optimiser les potentiels et les ressources de chacun (confiance en soi, communication, management…). Interview.
Marie Sesta-Catania que nous interviewons aujourd’hui confirme ces changements positif qu’opère donc cette pratique. Sophrologue et formatrice en développement personnel, elle interviens auprès d’un public adulte / enfant / adolescent en sophrologie en séances de groupe, individuelles et majoritairement en distanciel (visio) depuis la pandémie.
L’autre partie de son activité s’inscrit en entreprise en tant que formatrice/sophrologue dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux (gestion du stress, prévention de l’épuisement professionnel, gestion des conflits…) ainsi que sur des actions de coaching permettant d’optimiser les potentiels et les ressources de chacun (confiance en soi, communication, management…). Interview.
- Pourquoi la sophrologie est un sujet vous à particulièrement intéressé (ou touché) ?
Tout simplement parce que j’ai expérimenté la méthode et qu’elle a transformé ma vie dans tous les domaines ! J’avais l’impression de vivre une vie qui n’était pas la mienne et dans laquelle je ne m’épanouissais pas. La pratique de la sophrologie m’a permis de m’aligner avec mes valeurs, mes envies, mes besoins. De mettre en évidence ce qui est important pour moi, d’en faire une priorité, de dépasser mes peurs pour accéder à la vie qui me correspond.
- Comment pourriez-vous décrire cette activité ? Que permet elle sur du long terme ?
La sophrologie est une méthode qui permet de se relier à ses capacités et ressources pour atteindre ses objectifs quels qu’ils soient : gérer son stress, gagner en confiance, faire face à une difficulté, modifier ses comportements…Elle fait partie des thérapies brèves, c’est-à-dire que les changements et les résultats arrivent rapidement, et c’est quelque chose de très encourageant et motivant lorsqu’on commence à pratiquer. Les personnes ressentent rapidement un mieux-être.
Par contre il est impératif de s’entrainer en dehors des séances faites avec le sophrologue pour avoir des résultats : c’est comme pour toute discipline, par exemple si vous apprenez à jouer du piano, il vous faudra dans un premier temps répéter vos gammes. Les séances faites avec le sophrologue peuvent être enregistrées, elles vont alors constituer un support d’entraînement que la personne pourra réécouter entre deux séances afin d’intégrer au mieux les bénéfices de celle-ci.
La méthode est axée sur l’écoute du corps (se centrer sur les sensations, les émotions, accueillir les signaux que le corps nous adresse), la respiration (avec la pratique, il est possible d’apprendre à se libérer rapidement des tensions physiques et mentales grâce à une respiration maîtrisée), la relaxation et la visualisation positive (utiliser des images mentales à des fins positives : atteindre un but, réussir un examen…)
La pratique de la sophrologie sur le long terme amène à une meilleure conscience et connaissance de soi. Elle nous apprend à nous délester de nos croyances limitantes, bien souvent ancrées depuis l’enfance : il s’agit des « fausses » idées ou pensées que l’on entretien à son égard : « je suis nul, je n’y arriverai pas, le bonheur ce n’est pas pour moi etc… ». L’être humain à souvent tendance à somatiser le négatif, la pratique de la sophrologie permet l’effet inverse : voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ! La sophrologie permet de se relier à la personne que l’on est en s’affranchissant du regard des autres pour s’épanouir et s’accepter pleinement tel que l’on est.
- Parlons de votre méthode, comment vous est venu l’idée de la crée et comment l’avez vous concrétisé ?
Dès le début de mon activité de sophrologue, l’important pour moi a été d’apporter aux personnes que j’accompagnais des clés et des outils pour transférer la sophrologie dans leur quotidien (professionnel, scolaire, familial, social…). La concrétisation de la méthode s’est faite par l’apport de techniques simples, accessibles et efficaces pour mes clients : prise de recul, ressourcement, gestion du mental et des émotions…Par exemple, je viens de vivre une situation stressante, comment faire pour diminuer l’intensité de cette émotion ? J’utilise par exemple une technique de respiration abdominale associée à une image ou à un mot relaxant. Avec de l’entrainement, je retrouve le calme et la sérénité rapidement.
- Qu’avez-vous appris pendant vos années en tant que Sophrologue, sur vous même ou sur vos pratiquants ?
Nous avons tous un potentiel et des ressources incroyables pour changer ce qui ne nous convient plus, mais bien souvent nous laissons notre mental et nos croyances prendre le dessus et les premiers freins et blocages que nous rencontrons ne viennent pas de l’extérieur mais de nous-même. Ce qui est formidable c’est que notre cerveau (et les connexions négatives que nous avons créés vis-à-vis de nous-même) a la possibilité de se transformer tout au long de notre vie, il s’agit du phénomène de neuroplasticité. Rien n’est figé, nous avons la possibilité de reprendre le contrôle et d’établir de nouvelles connexions positives pour ouvrir le champ des possibles. Nous sommes tous capables, en travaillant sur nous-mêmes, en activant notre potentiel, d’accéder à la vie à laquelle nous aspirons et à dépasser nos difficultés.
- Qu’est qui vous plaît le plus dans la Sophrologie et en tant qu’enseignante et de manière générale ?
Ce que j’adore dans cette pratique, c’est qu’elle simple et accessible à tous avec des résultats vraiment rapides. Le sophronisant (la personne qui pratique la sophrologie) a juste à se laisser guider par la voix du sophrologue, il n’y a pas de façon de « bien faire » ou de « mal faire », chaque personne va vivre sa séance de façon différente. De plus c’est une méthode hyper positive, dans le sens où l’on apprend à être bienveillant envers soi-même, à ne plus se juger, à s’accepter et à s’aimer sans conditions. La sophrologie nous offre de nombreuses possibilités, en tant que procédé de reprogrammation positive de la conscience. L'activation répétée du positif provoque un "effet boule de neige" sur toute la personne (au niveau physique, mental et émotionnel).
- Quels sont selon vous les clefs de réussite de cette méthode ?
En sophrologie, il existe des lois et des principes. Une des lois est « la loi de la répétition vivantielle » : c’est la mise en place répétitive des techniques, qui conduit à la transformation de la personne.
C’est pour moi l’unique clé de la réussite, du point de vue du client, si vous voulez des résultats, vous devez vous entrainer entre chaque séance (refaire les séances enregistrées avec le sophrologue). C’est comme avec le sport : no pain, no gain ! Lorsque l’entraînement est effectué avec régularité, les bénéfices sont rapidement perçus.
- Qu’est-ce qui selon vous ou selon vos résultats plaît le plus à vos pratiquants lorsqu’ils appliquent cette méthode ?
En dehors des résultats rapides, ce qui est fortement apprécié par les participants c’est qu’ils s’accordent un temps pour eux. Ils prennent conscience que dans ce contexte il est primordial de faire passer leur besoin et leur bien-être en priorité.
Les techniques de relaxation, entrainant un état de conscience modifié, ont un pouvoir extrêmement apaisant, elles offrent une parenthèse hors du temps et permettent aux participants de vivre des moments intenses de plénitude et de lâcher-prise.
- Comment désirez-vous, sur du court et long terme, développer votre entreprise ?
L’important pour moi est de varier mes activités. J’interviens dans des univers et avec des publics vraiment différents et c’est ce qui me plait : Lycées, entreprises, maisons de retraites, centres hospitaliers, organismes de formation, associations…avec des enfants, des adultes, des ados, des seniors…en cabinet, à domicile, en visio ! Je souhaite encore faire de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres, c’est la richesse de mon métier.
- Quels sont les moments que vous aimez le plus dans votre métier et les plus gros challenges ?
Les moments que j’aime le plus sont les moments dans lesquels les personnes que j’accompagne se rendent compte de leur potentiel, de leur puissance, et sont prêtent à reprendre les commandes de leur vie…cela signifie que mon travail est terminé. L’objectif de tout sophrologue est que la personne accompagnée n’est plus besoin de lui, qu’elle devienne autonome dans sa démarche.
Les plus gros challenges : certaines formations que j’anime en entreprises qui nécessitent une part importante de préparation, de créativité et d’innovation pour rester ludiques et attractives.
- Quel est votre meilleur souvenir concernant l’application de la Sophrologie (une progression chez une personne qui vous aurait marqué) ?
J’ai accompagné une jeune femme de 30 ans qui essayait de passer son permis de conduire depuis plusieurs années. La notion d’examen la paralysait. Elle était totalement découragée et sa confiance en elle s’effritait. Nous avons travaillé avec des techniques de futurisation : la personne est amenée, par des techniques de visualisation, à se projeter au moment de passer son permis dans des conditions extrêmement favorables, elle s’imagine confiante, détendue, maitrisant parfaitement la situation. Elle va ensuite s’imaginer ayant réussi son permis et vivre toutes les sensations et émotions positives associées à la situation (on utilise en sophrologie cette partie de notre cerveau qui ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas). Cette personne a eu son permis, et ça été le début de nombreux changements positifs dans sa vie. Elle s’est passionnée pour la méthode et s’est inscrite en école de sophrologie, pour devenir sophrologue ! Et je ne suis pas inquiète quant à la réussite de son examen !
- Un dernier mot ?
La sophrologie est un outil de transformation incroyable, mais ne me croyez pas sur parole, expérimentez la !
Tout simplement parce que j’ai expérimenté la méthode et qu’elle a transformé ma vie dans tous les domaines ! J’avais l’impression de vivre une vie qui n’était pas la mienne et dans laquelle je ne m’épanouissais pas. La pratique de la sophrologie m’a permis de m’aligner avec mes valeurs, mes envies, mes besoins. De mettre en évidence ce qui est important pour moi, d’en faire une priorité, de dépasser mes peurs pour accéder à la vie qui me correspond.
- Comment pourriez-vous décrire cette activité ? Que permet elle sur du long terme ?
La sophrologie est une méthode qui permet de se relier à ses capacités et ressources pour atteindre ses objectifs quels qu’ils soient : gérer son stress, gagner en confiance, faire face à une difficulté, modifier ses comportements…Elle fait partie des thérapies brèves, c’est-à-dire que les changements et les résultats arrivent rapidement, et c’est quelque chose de très encourageant et motivant lorsqu’on commence à pratiquer. Les personnes ressentent rapidement un mieux-être.
Par contre il est impératif de s’entrainer en dehors des séances faites avec le sophrologue pour avoir des résultats : c’est comme pour toute discipline, par exemple si vous apprenez à jouer du piano, il vous faudra dans un premier temps répéter vos gammes. Les séances faites avec le sophrologue peuvent être enregistrées, elles vont alors constituer un support d’entraînement que la personne pourra réécouter entre deux séances afin d’intégrer au mieux les bénéfices de celle-ci.
La méthode est axée sur l’écoute du corps (se centrer sur les sensations, les émotions, accueillir les signaux que le corps nous adresse), la respiration (avec la pratique, il est possible d’apprendre à se libérer rapidement des tensions physiques et mentales grâce à une respiration maîtrisée), la relaxation et la visualisation positive (utiliser des images mentales à des fins positives : atteindre un but, réussir un examen…)
La pratique de la sophrologie sur le long terme amène à une meilleure conscience et connaissance de soi. Elle nous apprend à nous délester de nos croyances limitantes, bien souvent ancrées depuis l’enfance : il s’agit des « fausses » idées ou pensées que l’on entretien à son égard : « je suis nul, je n’y arriverai pas, le bonheur ce n’est pas pour moi etc… ». L’être humain à souvent tendance à somatiser le négatif, la pratique de la sophrologie permet l’effet inverse : voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ! La sophrologie permet de se relier à la personne que l’on est en s’affranchissant du regard des autres pour s’épanouir et s’accepter pleinement tel que l’on est.
- Parlons de votre méthode, comment vous est venu l’idée de la crée et comment l’avez vous concrétisé ?
Dès le début de mon activité de sophrologue, l’important pour moi a été d’apporter aux personnes que j’accompagnais des clés et des outils pour transférer la sophrologie dans leur quotidien (professionnel, scolaire, familial, social…). La concrétisation de la méthode s’est faite par l’apport de techniques simples, accessibles et efficaces pour mes clients : prise de recul, ressourcement, gestion du mental et des émotions…Par exemple, je viens de vivre une situation stressante, comment faire pour diminuer l’intensité de cette émotion ? J’utilise par exemple une technique de respiration abdominale associée à une image ou à un mot relaxant. Avec de l’entrainement, je retrouve le calme et la sérénité rapidement.
- Qu’avez-vous appris pendant vos années en tant que Sophrologue, sur vous même ou sur vos pratiquants ?
Nous avons tous un potentiel et des ressources incroyables pour changer ce qui ne nous convient plus, mais bien souvent nous laissons notre mental et nos croyances prendre le dessus et les premiers freins et blocages que nous rencontrons ne viennent pas de l’extérieur mais de nous-même. Ce qui est formidable c’est que notre cerveau (et les connexions négatives que nous avons créés vis-à-vis de nous-même) a la possibilité de se transformer tout au long de notre vie, il s’agit du phénomène de neuroplasticité. Rien n’est figé, nous avons la possibilité de reprendre le contrôle et d’établir de nouvelles connexions positives pour ouvrir le champ des possibles. Nous sommes tous capables, en travaillant sur nous-mêmes, en activant notre potentiel, d’accéder à la vie à laquelle nous aspirons et à dépasser nos difficultés.
- Qu’est qui vous plaît le plus dans la Sophrologie et en tant qu’enseignante et de manière générale ?
Ce que j’adore dans cette pratique, c’est qu’elle simple et accessible à tous avec des résultats vraiment rapides. Le sophronisant (la personne qui pratique la sophrologie) a juste à se laisser guider par la voix du sophrologue, il n’y a pas de façon de « bien faire » ou de « mal faire », chaque personne va vivre sa séance de façon différente. De plus c’est une méthode hyper positive, dans le sens où l’on apprend à être bienveillant envers soi-même, à ne plus se juger, à s’accepter et à s’aimer sans conditions. La sophrologie nous offre de nombreuses possibilités, en tant que procédé de reprogrammation positive de la conscience. L'activation répétée du positif provoque un "effet boule de neige" sur toute la personne (au niveau physique, mental et émotionnel).
- Quels sont selon vous les clefs de réussite de cette méthode ?
En sophrologie, il existe des lois et des principes. Une des lois est « la loi de la répétition vivantielle » : c’est la mise en place répétitive des techniques, qui conduit à la transformation de la personne.
C’est pour moi l’unique clé de la réussite, du point de vue du client, si vous voulez des résultats, vous devez vous entrainer entre chaque séance (refaire les séances enregistrées avec le sophrologue). C’est comme avec le sport : no pain, no gain ! Lorsque l’entraînement est effectué avec régularité, les bénéfices sont rapidement perçus.
- Qu’est-ce qui selon vous ou selon vos résultats plaît le plus à vos pratiquants lorsqu’ils appliquent cette méthode ?
En dehors des résultats rapides, ce qui est fortement apprécié par les participants c’est qu’ils s’accordent un temps pour eux. Ils prennent conscience que dans ce contexte il est primordial de faire passer leur besoin et leur bien-être en priorité.
Les techniques de relaxation, entrainant un état de conscience modifié, ont un pouvoir extrêmement apaisant, elles offrent une parenthèse hors du temps et permettent aux participants de vivre des moments intenses de plénitude et de lâcher-prise.
- Comment désirez-vous, sur du court et long terme, développer votre entreprise ?
L’important pour moi est de varier mes activités. J’interviens dans des univers et avec des publics vraiment différents et c’est ce qui me plait : Lycées, entreprises, maisons de retraites, centres hospitaliers, organismes de formation, associations…avec des enfants, des adultes, des ados, des seniors…en cabinet, à domicile, en visio ! Je souhaite encore faire de nouvelles expériences et de nouvelles rencontres, c’est la richesse de mon métier.
- Quels sont les moments que vous aimez le plus dans votre métier et les plus gros challenges ?
Les moments que j’aime le plus sont les moments dans lesquels les personnes que j’accompagne se rendent compte de leur potentiel, de leur puissance, et sont prêtent à reprendre les commandes de leur vie…cela signifie que mon travail est terminé. L’objectif de tout sophrologue est que la personne accompagnée n’est plus besoin de lui, qu’elle devienne autonome dans sa démarche.
Les plus gros challenges : certaines formations que j’anime en entreprises qui nécessitent une part importante de préparation, de créativité et d’innovation pour rester ludiques et attractives.
- Quel est votre meilleur souvenir concernant l’application de la Sophrologie (une progression chez une personne qui vous aurait marqué) ?
J’ai accompagné une jeune femme de 30 ans qui essayait de passer son permis de conduire depuis plusieurs années. La notion d’examen la paralysait. Elle était totalement découragée et sa confiance en elle s’effritait. Nous avons travaillé avec des techniques de futurisation : la personne est amenée, par des techniques de visualisation, à se projeter au moment de passer son permis dans des conditions extrêmement favorables, elle s’imagine confiante, détendue, maitrisant parfaitement la situation. Elle va ensuite s’imaginer ayant réussi son permis et vivre toutes les sensations et émotions positives associées à la situation (on utilise en sophrologie cette partie de notre cerveau qui ne fait pas la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas). Cette personne a eu son permis, et ça été le début de nombreux changements positifs dans sa vie. Elle s’est passionnée pour la méthode et s’est inscrite en école de sophrologie, pour devenir sophrologue ! Et je ne suis pas inquiète quant à la réussite de son examen !
- Un dernier mot ?
La sophrologie est un outil de transformation incroyable, mais ne me croyez pas sur parole, expérimentez la !
Histoire de la Sophrologie
La sophrologie est née à la fin des années 1950 en réaction à l'état actuel de la psychiatrie et à des traitements tels que l'ECT ou le coma de choc insulinique : le jeune neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, vivant à Madrid, en Espagne, s'opposait fermement à ces procédures. Alors que la psychiatrie s'orientait progressivement vers de nouvelles options de traitement pharmacologique, l'intérêt de Caycedo s'était déjà déplacé vers l'hypnose médicale et les techniques de relaxation telles que la relaxation progressive de Jacobson et le training autogène de Schultz. À cette époque, Caycedo complète son cursus par des études de philosophie. Particulièrement intéressé par la méthode phénoménologique de Husserl, l'analyse du Dasein de Ludwig Binswanger et le mouvement de la psychiatrie existentielle, il devient le dernier disciple de Binswanger.
Caycedo découvre ensuite le yoga grâce à sa femme, une pratiquante avancée. Constatant les effets calmants et centraux du travail corporel yogique sur l'esprit, il approfondit ses recherches, voyage en Inde et finalement au Japon où il étudie le zen.
Cette expérience lui a fait prendre conscience qu'il devait y avoir un moyen plus efficace et plus doux de traiter la dépression et la maladie mentale. Il a conclu qu'il fallait approfondir la recherche sur la conscience humaine et s'est lancé dans un voyage de toute une vie vers la conscience, la conscience de soi et l'apprentissage de différentes approches thérapeutiques et transformationnelles du monde entier. La sophrologie est ainsi devenue une synthèse structurée et complète de toutes ces influences, et la méthodologie husserlienne de réduction phénoménologique a servi de modèle à l'aspiration de Caycedo vers une phénoménologie en action.
Caycedo peut être considéré comme un pionnier européen de la transdisciplinarité par sa tentative d'intégrer les pratiques et l'épistémologie occidentales et orientales.
C'est à peu près à la même époque que le philosophe britannique Alan Watts a fait découvrir le bouddhisme zen et le Tao à l'Amérique du Nord, une découverte qui a dû avoir une résonance positive parmi les représentants des psychothérapies humanistes qui, au début des années 60, avaient pris de l'importance aux États-Unis.
Caycedo découvre ensuite le yoga grâce à sa femme, une pratiquante avancée. Constatant les effets calmants et centraux du travail corporel yogique sur l'esprit, il approfondit ses recherches, voyage en Inde et finalement au Japon où il étudie le zen.
Cette expérience lui a fait prendre conscience qu'il devait y avoir un moyen plus efficace et plus doux de traiter la dépression et la maladie mentale. Il a conclu qu'il fallait approfondir la recherche sur la conscience humaine et s'est lancé dans un voyage de toute une vie vers la conscience, la conscience de soi et l'apprentissage de différentes approches thérapeutiques et transformationnelles du monde entier. La sophrologie est ainsi devenue une synthèse structurée et complète de toutes ces influences, et la méthodologie husserlienne de réduction phénoménologique a servi de modèle à l'aspiration de Caycedo vers une phénoménologie en action.
Caycedo peut être considéré comme un pionnier européen de la transdisciplinarité par sa tentative d'intégrer les pratiques et l'épistémologie occidentales et orientales.
C'est à peu près à la même époque que le philosophe britannique Alan Watts a fait découvrir le bouddhisme zen et le Tao à l'Amérique du Nord, une découverte qui a dû avoir une résonance positive parmi les représentants des psychothérapies humanistes qui, au début des années 60, avaient pris de l'importance aux États-Unis.