"La proposition d'accorder aux dirigeants africains en exercice une immunité de poursuites pour les génocides, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité compromettrait gravement l'intégrité de la Cour africaine de justice et des droits de l'homme avant même que celle-ci ne devienne opérationnelle", a déclaré Amnesty International.
Dans une lettre ouverte, Amnesty International a demandé aux chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA), réunis en Guinée équatoriale, de ne pas adopter une proposition qui accorderait aux dirigeants et hauts fonctionnaires au pouvoir une immunité de poursuites devant la Cour africaine de justice et des droits de l'homme.
"Après le génocide de 1994 au Rwanda, le monde s'est engagé à veiller à ce que de telles atrocités ne puissent plus se produire. Cet engagement sonne creux face aux efforts déployés pour protéger des poursuites des politiciens africains qui sont ou peuvent être responsables de graves violations, dont des massacres, des actes de torture, des viols ou le déplacement de populations entières", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
Dans une lettre ouverte, Amnesty International a demandé aux chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA), réunis en Guinée équatoriale, de ne pas adopter une proposition qui accorderait aux dirigeants et hauts fonctionnaires au pouvoir une immunité de poursuites devant la Cour africaine de justice et des droits de l'homme.
"Après le génocide de 1994 au Rwanda, le monde s'est engagé à veiller à ce que de telles atrocités ne puissent plus se produire. Cet engagement sonne creux face aux efforts déployés pour protéger des poursuites des politiciens africains qui sont ou peuvent être responsables de graves violations, dont des massacres, des actes de torture, des viols ou le déplacement de populations entières", a déclaré Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.