Les délégués de l’organisation ont parlé avec des dizaines de femmes et de jeunes filles qui se sentaient vulnérables face au risque de violence sexuelle. Plusieurs d’entre elles, dont une avait à peine 13 ans, avaient récemment été violées. La plupart des victimes ont expliqué qu’elles n’avaient pas signalé l’agression à la police car elles craignaient d’être montrées du doigt et n’étaient pas convaincues que les autorités aient la capacité et la volonté requises pour enquêter.
"Des femmes et des jeunes filles, qui ont déjà été poussées à fuir leur domicile par le conflit armé et la sécheresse, doivent désormais vivre sous la menace constante d’une agression sexuelle. Beaucoup des femmes que nous avons rencontrées vivent dans des abris faits de draps et de bâches en plastique qui ne sont pas du tout sécurisés ; compte tenu du désordre qui règne dans le pays, et de l’absence de sécurité dans ces camps, il n’est absolument pas surprenant que ces horribles violations aient lieu", a souligné Donatella Rovera, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
"Des femmes et des jeunes filles, qui ont déjà été poussées à fuir leur domicile par le conflit armé et la sécheresse, doivent désormais vivre sous la menace constante d’une agression sexuelle. Beaucoup des femmes que nous avons rencontrées vivent dans des abris faits de draps et de bâches en plastique qui ne sont pas du tout sécurisés ; compte tenu du désordre qui règne dans le pays, et de l’absence de sécurité dans ces camps, il n’est absolument pas surprenant que ces horribles violations aient lieu", a souligné Donatella Rovera, conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.