L’armée nationale, créée par le président Alassane Ouattara afin d’intégrer les forces loyales à l’ancien président au lendemain des violences post-électorales de 2010 qui avaient fait près de 3000 morts, était censée assurer "la sécurité des personnes et des biens sans distinction" et "être un puissant instrument de cohésion nationale".
Or, malgré les apparences, cette nouvelle armée nationale, accompagnée d’une milice armée composée de chasseurs traditionnels – les Dozos – se rend coupable d’exécutions extrajudiciaires, d’homicides délibérés et arbitraires, d’arrestations motivées par des considérations politiques et d’actes de torture. Elles jouissent en outre d’une impunité quasi-totale sous le prétexte qu’elles assurent la sécurité et luttent contre les auteurs d’agressions armées.
"La Côte d’Ivoire doit briser le cycle des abus et de l’impunité. Pas un seul membre de l’armée nationale ni autre partisan du président Alassane Ouattara n’a pour l’instant été amené à rendre des comptes pour ses agissements, ce qui constitue un échec total sur le plan de l’établissement de l’état de droit et affaiblit gravement le processus de réconciliation entamé en juillet 2011", précise Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’Ouest.
Or, malgré les apparences, cette nouvelle armée nationale, accompagnée d’une milice armée composée de chasseurs traditionnels – les Dozos – se rend coupable d’exécutions extrajudiciaires, d’homicides délibérés et arbitraires, d’arrestations motivées par des considérations politiques et d’actes de torture. Elles jouissent en outre d’une impunité quasi-totale sous le prétexte qu’elles assurent la sécurité et luttent contre les auteurs d’agressions armées.
"La Côte d’Ivoire doit briser le cycle des abus et de l’impunité. Pas un seul membre de l’armée nationale ni autre partisan du président Alassane Ouattara n’a pour l’instant été amené à rendre des comptes pour ses agissements, ce qui constitue un échec total sur le plan de l’établissement de l’état de droit et affaiblit gravement le processus de réconciliation entamé en juillet 2011", précise Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’Ouest.