Tout petit pour 26 villages ! Photo (C) Ibrahim Chalhoub
A 1450 mètres d’altitude, un hôpital se dresse sur une petite colline de Bcharré. C’est un hôpital gouvernemental sensé couvrir toute la région du Caza de Bcharré qui compte 26 villages et un nombre d’habitants qui n’est pas moins de 17.000 (chiffres de l’année 2008 et qui peuvent être estimé à plus de 77.000 en 2010 suivant les statistiques électorales) répartis sur une superficie de 158 Km carrés.
L’hôpital fut ouvert en 2005 et la salle d’opération en 2010. D’après les statistiques de l’hôpital, plus de 2500 patients y furent soignés et presque 300 opérations chirurgicales faites.
L’hôpital en question doit passer une accréditation pour pouvoir continuer à servir sa clientèle. Il a alors lancé un appel à travers un mémorandum adressé aux habitants des villages du Caza dans lequel il a indiqué la nécessité d’informer la direction de toutes fautes ou malentendus attribué à n’importe quel service de l’hôpital. Ces informations seront utilisées par la direction pour faire tout le nécessaire dans l’amélioration du travail.
D’autre part, l’accréditation servira à augmenter les tarifs des tiers payant, surtout par la sécurité sociale dont les tarifs sont suivis par les compagnies d’assurance et qui, avec ces derniers, constituent presque 50% des revenus de l’hôpital ; l’autre moitié est assurée par le ministère de la Santé qui, quand à lui, paye les tarifs les plus élevés et, de faits, a assuré la survie de l’hôpital en question jusqu’à maintenant.
Dans un entretien avec le docteur Youssef Tawk, directeur de l’hôpital gouvernemental de Bcharré, le Podcast Journal a pu comprendre les raisons qui ont amené le directeur à lancer un appel à l’aide de l’hôpital.
C’est un petit immeuble de trois étages avec un maximum de quinze lits. Presque 30 médecins et 2 psychothérapeutes, dont la plupart ne sont pas du caza de Bcharré, ont établi des contrats de travail avec cet hôpital qui est censé payer ses quelques 40 employés aussi.
Les tarifs très bas des tiers payant qui seront payés à l’hôpital un an après la facturation reviennent avec un manque de 20-30% de la somme requise d’après le système de la sécurité sociale qui ne paye que 70-80% de chaque facture. Ce fait aboutira à une somme qui manque en permanence et que l’hôpital n’arrive pas à combler, d’où le déficit budgétaire de l’institution.
D’autre part, la facturation de l’hôpital gouvernemental est toujours plus basse que celle des hôpitaux privés (3 fois plus basse dans le cas des sutures et examens du sang, par exemple) et donc la marge de bénéfice ne pourrait pas contrebalancer les pertes.
Dans l’attente d’une faillite éminente, le directeur de l’hôpital gouvernemental de Bcharré espère trouver de l’aide à cette institution essentielle pour la région.
"Dans le cas d’une urgence médicale durant la saison enneigée, comment pourraient les habitants de la région assurer le traitement nécessaire si cet hôpital n'est plus là ?" , a conclu le Dr. Tawk.
Si vous avez des idées ou des plans de sauvetage, n’hésitez pas à les communiquer directement à la direction de l’hôpital gouvernemental de Bcharré sur ces coordonnées :
Courriel : bghosp@gmail.com
Tel / Fax : 00961(6)671357
Mobile : 00961(70)458588
L’hôpital fut ouvert en 2005 et la salle d’opération en 2010. D’après les statistiques de l’hôpital, plus de 2500 patients y furent soignés et presque 300 opérations chirurgicales faites.
L’hôpital en question doit passer une accréditation pour pouvoir continuer à servir sa clientèle. Il a alors lancé un appel à travers un mémorandum adressé aux habitants des villages du Caza dans lequel il a indiqué la nécessité d’informer la direction de toutes fautes ou malentendus attribué à n’importe quel service de l’hôpital. Ces informations seront utilisées par la direction pour faire tout le nécessaire dans l’amélioration du travail.
D’autre part, l’accréditation servira à augmenter les tarifs des tiers payant, surtout par la sécurité sociale dont les tarifs sont suivis par les compagnies d’assurance et qui, avec ces derniers, constituent presque 50% des revenus de l’hôpital ; l’autre moitié est assurée par le ministère de la Santé qui, quand à lui, paye les tarifs les plus élevés et, de faits, a assuré la survie de l’hôpital en question jusqu’à maintenant.
Dans un entretien avec le docteur Youssef Tawk, directeur de l’hôpital gouvernemental de Bcharré, le Podcast Journal a pu comprendre les raisons qui ont amené le directeur à lancer un appel à l’aide de l’hôpital.
C’est un petit immeuble de trois étages avec un maximum de quinze lits. Presque 30 médecins et 2 psychothérapeutes, dont la plupart ne sont pas du caza de Bcharré, ont établi des contrats de travail avec cet hôpital qui est censé payer ses quelques 40 employés aussi.
Les tarifs très bas des tiers payant qui seront payés à l’hôpital un an après la facturation reviennent avec un manque de 20-30% de la somme requise d’après le système de la sécurité sociale qui ne paye que 70-80% de chaque facture. Ce fait aboutira à une somme qui manque en permanence et que l’hôpital n’arrive pas à combler, d’où le déficit budgétaire de l’institution.
D’autre part, la facturation de l’hôpital gouvernemental est toujours plus basse que celle des hôpitaux privés (3 fois plus basse dans le cas des sutures et examens du sang, par exemple) et donc la marge de bénéfice ne pourrait pas contrebalancer les pertes.
Dans l’attente d’une faillite éminente, le directeur de l’hôpital gouvernemental de Bcharré espère trouver de l’aide à cette institution essentielle pour la région.
"Dans le cas d’une urgence médicale durant la saison enneigée, comment pourraient les habitants de la région assurer le traitement nécessaire si cet hôpital n'est plus là ?" , a conclu le Dr. Tawk.
Si vous avez des idées ou des plans de sauvetage, n’hésitez pas à les communiquer directement à la direction de l’hôpital gouvernemental de Bcharré sur ces coordonnées :
Courriel : bghosp@gmail.com
Tel / Fax : 00961(6)671357
Mobile : 00961(70)458588