"Le projet phare financé par la Commission européenne, censé montrer qu’il est possible de procéder à des relogements dans le respect des normes internationales relatives aux droits humains a été noyé sous une longue liste de défaillances de la ville de Belgrade, des ROMS expulsés de force sont encore dans l'attente de relogement" a déclaré Garui van Gulik, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
En avril 2012, la Commission européenne a affecté 3,6 millions d’euros au relogement des familles roms expulsées de force du camp informel de Belvil, à Belgrade.
Dans le cadre du programme adopté à titre de réparation pour leur expulsion illégale, la ville de Belgrade devait identifier des sites appropriés et lancer une consultation auprès des familles touchées, afin de finaliser leur réinstallation d’ici février 2015.
Force est de constater que la ville ne l’a pas fait.
Aucune consultation sérieuse n’a été menée et les sites pressentis par la ville pour le relogement ne prenaient pas pleinement en compte les besoins des familles et ne respectaient pas les normes internationales en matière de logement convenable, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport.
En avril 2012, la Commission européenne a affecté 3,6 millions d’euros au relogement des familles roms expulsées de force du camp informel de Belvil, à Belgrade.
Dans le cadre du programme adopté à titre de réparation pour leur expulsion illégale, la ville de Belgrade devait identifier des sites appropriés et lancer une consultation auprès des familles touchées, afin de finaliser leur réinstallation d’ici février 2015.
Force est de constater que la ville ne l’a pas fait.
Aucune consultation sérieuse n’a été menée et les sites pressentis par la ville pour le relogement ne prenaient pas pleinement en compte les besoins des familles et ne respectaient pas les normes internationales en matière de logement convenable, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport.