Sénégal: L’opposition conteste les résultats du scrutin du 24 février


Par Rédigé le 28/02/2019 (dernière modification le 28/02/2019)

Aussitôt après la proclamation des résultats provisoires attribuant la victoire à Macky Sall, les quatre candidats de l’opposition, par la voix du candidat Idrissa Seck et ancien Premier ministre sous Abdoulaye Wade, ont "rejeté fermement" ces résultats "commandités" devant le Conseil constitutionnel.


"un résultat qui reflète parfaitement la commande du candidat sortant"

Palais présidentiel Dakar (c) HaguardDuNord

Sénégal- L'opposition rejette les résultats des élections présidentielles  (367.9 Ko)

"La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) vient de publier un résultat qui reflète parfaitement la commande du candidat sortant. Nous rejetons fermement et sans aucune réserve ce résultat. Nous ne ferons aucun recours devant le Conseil constitutionnel", a déclaré le candidat de la coalition Idy 2019 au nom des trois autres trois candidats de l’opposition, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall.

Et I’ancien Premier ministre d’avertir: "Force est de constater que le candidat sortant a confisqué la volonté du peuple sénégalais et sera seul à assumer les conséquences face au peuple et face à l’histoire".

Macky Sall est réélu vainqueur président de la République du Sénégal avec 58, 27% des suffrages. Idrissa Seck est arrivé en deuxième position avec 20,50% des suffrages si l’on croit les chiffres annoncés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).
Au terme de ce scrutin, Ousmane Sonko décroche la 3e place avec plus de 15% des suffrages. Il est suivi par Issa Sall avec 4,07% des voix. Madické Niang ferme la marche avec 1,48% des voix.

A l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, à Thiès (le fief politique d’Idrissa Seck) et à Ziguinchor (en Casamance où Ousmane Sonko a battu Macky Sall) des jeunes des partis Pastef et Rewmi ont manifesté juste après la proclamation de ces résultats.

Si cette victoire est confirmée par le Conseil constitutionnel, Macky Sall entamerait un second mandat de 5 ans, sept ans après son arrivée au pouvoir le 25 mars 2012.







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