Illustration. Image du domaine public
Dans le cadre d’une éventuelle hospitalisation, désigner une personne de confiance parmi l’entourage est essentiel surtout si vous êtes dans l’incapacité de communiquer avec l’équipe médicale. La personne désignée a pour rôle de vous accompagner tout au long de votre prise en charge médicale, en vous conseillant dans vos choix thérapeutiques et en vous représentant lors des entretiens médicaux.
La personne désignée, soumise à un devoir de confidentialité, doit être informée et consultée en priorité par les médecins pour tous les changements relatifs à votre parcours de soins. Si vous donnez des directives par anticipation à votre personne de confiance, elle les communiquera à l’équipe médicale.
Qui peut être la personne de confiance? Un membre de votre famille, l’un de vos amis, votre médecin traitant… vous êtes libre de choisir parmi les personnes majeures de votre entourage. Lors de l’admission ou durant l’hospitalisation, la désignation, modifiable et annulable à tout moment, devra être établie par écrit sur papier libre ou via le formulaire fourni par l’hôpital. La personne désignée devra obligatoirement y apposer sa signature pour exprimer son accord. Après établissement du document, demandez à l’équipe médicale de l’intégrer à votre dossier médical.
"Ma mère ne parle pas très bien le français. Durant son hospitalisation, elle avait souvent peur de se retrouver seule… Un jour, elle m’a appelée, un peu effrayée, car les infirmières la préparaient pour une intervention et elle ignorait pour quoi. J’ai dû appeler le service concerné et me rendre sur place pour m’entretenir avec le médecin. En tant que personne à prévenir et personne de confiance, l’équipe médicale ne m’avait ni consultée ni informée. Si je n’étais pas intervenue à temps, les infirmières emmenaient ma mère au bloc pour une intervention non urgente et contre-indiquée au vu de son état de santé, un patient n’est pas un cobaye…", témoigne Katia, 35 ans, juriste parisienne.
Pourtant selon le code de déontologie médicale, le patient a droit à une information "loyale, claire et appropriée", sur les traitements qui lui sont prescrits, leur utilité, et leurs conséquences, avant de donner son consentement libre et éclairé… Le fait d'intervenir sur un patient contre son consentement est pour un médecin une faute qui engage sa responsabilité civile et l'expose à une sanction disciplinaire.
Désigner une personne de confiance est donc essentiel pour préserver vos droits et refléter de façon précise et fidèle votre volonté.
La personne désignée, soumise à un devoir de confidentialité, doit être informée et consultée en priorité par les médecins pour tous les changements relatifs à votre parcours de soins. Si vous donnez des directives par anticipation à votre personne de confiance, elle les communiquera à l’équipe médicale.
Qui peut être la personne de confiance? Un membre de votre famille, l’un de vos amis, votre médecin traitant… vous êtes libre de choisir parmi les personnes majeures de votre entourage. Lors de l’admission ou durant l’hospitalisation, la désignation, modifiable et annulable à tout moment, devra être établie par écrit sur papier libre ou via le formulaire fourni par l’hôpital. La personne désignée devra obligatoirement y apposer sa signature pour exprimer son accord. Après établissement du document, demandez à l’équipe médicale de l’intégrer à votre dossier médical.
"Ma mère ne parle pas très bien le français. Durant son hospitalisation, elle avait souvent peur de se retrouver seule… Un jour, elle m’a appelée, un peu effrayée, car les infirmières la préparaient pour une intervention et elle ignorait pour quoi. J’ai dû appeler le service concerné et me rendre sur place pour m’entretenir avec le médecin. En tant que personne à prévenir et personne de confiance, l’équipe médicale ne m’avait ni consultée ni informée. Si je n’étais pas intervenue à temps, les infirmières emmenaient ma mère au bloc pour une intervention non urgente et contre-indiquée au vu de son état de santé, un patient n’est pas un cobaye…", témoigne Katia, 35 ans, juriste parisienne.
Pourtant selon le code de déontologie médicale, le patient a droit à une information "loyale, claire et appropriée", sur les traitements qui lui sont prescrits, leur utilité, et leurs conséquences, avant de donner son consentement libre et éclairé… Le fait d'intervenir sur un patient contre son consentement est pour un médecin une faute qui engage sa responsabilité civile et l'expose à une sanction disciplinaire.
Désigner une personne de confiance est donc essentiel pour préserver vos droits et refléter de façon précise et fidèle votre volonté.