Parce que l’on ne parle plus que de cela sur notre belle planète. Que ce soit sur le continent américain, l’européen, l’africain, etc… les cabinets ministériels, les rédactions des médias, les associations de défense ou de lutte contre les immigrés, il n’est question que d’eux! A croire que nous sommes face à une vraie crise. Entendez par là, une situation imposée avec sa problématique qu’il va falloir résoudre. Seulement voilà, chacun a sa façon de voir les choses et pour l’heure, le spectateur/citoyen ne peut que compter les coups, pardon, les points…
Depuis plusieurs années, le monde assiste à des vagues migratoires comme il n’y en a pas eu depuis longtemps. Celles-ci n’ont pas commencé hier, mais le temps de le comprendre, d’espérer que cela va passer comme un autre phénomène sociétal, et nous voilà confrontés à une véritable crise mondiale.
Mais personne ne devrait être surpris. Cette situation est l’aboutissement logique des relations entre les pays du nord et ceux du sud. Maintenant, il faut en gérer les conséquences. Et chacun le fait à sa façon.
Il y a ceux qui assument ce qu’ils sont. Le nouveau gouvernement italien avait prévenu qu’il n’accepterait plus de migrants sur son territoire. Il l’a fait. Situé largement à droite, ce nouveau gouvernement a été critiqué par ceux-là même qui n’accueillent sur leur territoire qu’une part réduite du quota de migrants qu’ils s’étaient engagés à recevoir. On y remarque évidemment la France, dans un de ses meilleurs rôles de donneuse de leçons dont elle a le secret. L’Espagne, elle aussi dotée d’un nouveau gouvernement, mais de gauche cette fois-ci, a saisi l’occasion pour montrer qu’elle avait le cœur bien plus large que les Italiens qui ont pourtant accueilli depuis le début de la crise plus de migrants que les autres pays européens. Mais tout cela a été vite oublié.
Aux États-Unis, le président qui n’en loupe pas une pour se démarquer des autres, mais en le claironnant pour être sûr que tout le monde le saura, a décidé de séparer les familles de migrants. Les adultes d’un côté et les enfants de l’autre. Tout de suite, cris d’orfraie en Europe contre de telles pratiques, alors qu’on n’y agit pas beaucoup mieux. Mais quand même chez nous, c’est moins pire…
On sourit narquoisement d’abord aux déclarations du nouveau chef de gouvernement italien lorsque celui-ci prédit l’explosion de l’Union européenne dans les années à venir. Puis on sourit jaune. Car, il est de plus en plus clair qu’en Europe, l’est et l’ouest pour faire simple, ne sont plus du tout sur la même longueur d’onde - si tant est qu’ils ne l’aient jamais été - et que la crise migratoire en est le catalyseur le plus évident.
Le 21 juin 2018, les pays du groupe de Visegrad se sont réunis à Budapest et ont réitéré leur volonté de lutter contre "l’invasion musulmane", alors même que la crise migratoire est désormais contenue dans cette partie de l’Europe. Surtout, ils ont déclaré boycotter le sommet sur l’immigration d’aujourd’hui. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban poursuit ainsi sa croisade en déclarant vouloir "sauver la chrétienté". Cette chrétienté dont il veut être le héraut. Mais sauf erreur, le monde chrétien a déjà un porte-parole et un chef en la personne du pape et son discours est loin de refléter celui du Premier ministre magyar…
Depuis plusieurs années, le monde assiste à des vagues migratoires comme il n’y en a pas eu depuis longtemps. Celles-ci n’ont pas commencé hier, mais le temps de le comprendre, d’espérer que cela va passer comme un autre phénomène sociétal, et nous voilà confrontés à une véritable crise mondiale.
Mais personne ne devrait être surpris. Cette situation est l’aboutissement logique des relations entre les pays du nord et ceux du sud. Maintenant, il faut en gérer les conséquences. Et chacun le fait à sa façon.
Il y a ceux qui assument ce qu’ils sont. Le nouveau gouvernement italien avait prévenu qu’il n’accepterait plus de migrants sur son territoire. Il l’a fait. Situé largement à droite, ce nouveau gouvernement a été critiqué par ceux-là même qui n’accueillent sur leur territoire qu’une part réduite du quota de migrants qu’ils s’étaient engagés à recevoir. On y remarque évidemment la France, dans un de ses meilleurs rôles de donneuse de leçons dont elle a le secret. L’Espagne, elle aussi dotée d’un nouveau gouvernement, mais de gauche cette fois-ci, a saisi l’occasion pour montrer qu’elle avait le cœur bien plus large que les Italiens qui ont pourtant accueilli depuis le début de la crise plus de migrants que les autres pays européens. Mais tout cela a été vite oublié.
Aux États-Unis, le président qui n’en loupe pas une pour se démarquer des autres, mais en le claironnant pour être sûr que tout le monde le saura, a décidé de séparer les familles de migrants. Les adultes d’un côté et les enfants de l’autre. Tout de suite, cris d’orfraie en Europe contre de telles pratiques, alors qu’on n’y agit pas beaucoup mieux. Mais quand même chez nous, c’est moins pire…
On sourit narquoisement d’abord aux déclarations du nouveau chef de gouvernement italien lorsque celui-ci prédit l’explosion de l’Union européenne dans les années à venir. Puis on sourit jaune. Car, il est de plus en plus clair qu’en Europe, l’est et l’ouest pour faire simple, ne sont plus du tout sur la même longueur d’onde - si tant est qu’ils ne l’aient jamais été - et que la crise migratoire en est le catalyseur le plus évident.
Le 21 juin 2018, les pays du groupe de Visegrad se sont réunis à Budapest et ont réitéré leur volonté de lutter contre "l’invasion musulmane", alors même que la crise migratoire est désormais contenue dans cette partie de l’Europe. Surtout, ils ont déclaré boycotter le sommet sur l’immigration d’aujourd’hui. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban poursuit ainsi sa croisade en déclarant vouloir "sauver la chrétienté". Cette chrétienté dont il veut être le héraut. Mais sauf erreur, le monde chrétien a déjà un porte-parole et un chef en la personne du pape et son discours est loin de refléter celui du Premier ministre magyar…