Elle voit le jour le 16 avril 1901 à Armenia, localité du Salvador, petit pays d’Amérique centrale entre le Guatemala et le Honduras. Son père, l’officier de réserve Félix Suncin, est un planteur de café très aisé. Elle fait de bonnes études au Collège normal de jeunes filles de San Salvador la capitale, en sort diplômée et obtient une bourse pour les Etats-Unis. Grâce aux relations commerciales de son père, elle s'installe à San Francisco et étudie les Arts plastiques à l’Académie des Beaux-Arts. Elle loge chez les Ursulines. Consuelo qui fréquente la communauté latino-américaine de la ville fait la connaissance d’un jeune Mexicain, Ricardo Cárdenas et l’épouse en 1922 pour éviter le mariage arrangé par ses parents. Ils se sépareront au bout d’un an. Elle se rend ensuite au Mexique et s’inscrit à la faculté de droit de Mexico avec l’intention de devenir journaliste, elle travaille même un moment dans un journal local.
Elle rencontre l’écrivain José Vasconcelos devenu ministre de l'Education nationale du Mexique avec qui elle aura une brève liaison. Durant cette période elle fait la connaissance de Diego Rivera et de quelques autres peintres muralistes, ils auront une influence sur sa propre technique. En 1926, elle part pour Paris avec une lettre de recommandation de sa mère d’origine guatémaltèque, pour un compatriote à elle Enrique Gómez Carrillo. Elle le rencontre lors d’un bal costumé chez le peintre Kees van Dongen. Carrillo, de 28 ans son aîné, est un homme très célèbre dans le Paris des années 1920. Il avait été marié trois fois et est l’ami de tout ce qui compte dans la capitale et ailleurs, entre autres de Foujita, Colette, d’Annunzio, Anatole France, Blasco Ibáñez aussi bien que de Clemenceau, ou Raymond Poincaré. Chroniqueur talentueux, il a publié plus de trois mille articles dans de nombreux journaux et a écrit plus de 80 livres traduits partout. On l’a surnommé "le prince des chroniqueurs", il est aussi consul d’Argentine à Paris. Consuelo dira de lui "C’était mon père, c’était mon maître, c’était tout le monde…".
En 1972 encore, lors d’une émission de radio, elle dira de son deuxième mari "Enrique fut l’être le plus extraordinaire que j’aie connu et auprès de lui, j’ai vécu les plus beaux dix-huit mois de toute mon existence". Ils se marieront à Nice, malheureusement Enrique Gómez Carrillo mourra subitement d’une embolie pulmonaire le 29 novembre 1927, laissant une jeune veuve bien désemparée mais nullement dans le besoin. Afin de régler la succession de son mari, Consuelo est invitée en Argentine par le président Hipolito Yrigoyen, vieil ami du défunt. Le 15 août 1930, Consuelo s’embarque pour Buenos Aires sur Le Massilia, avec pour compagnons de voyage l’écrivain Benjamin Crémieux qui doit donner une série de conférences et du grand pianiste espagnol Ricardo Viñes attendu pour une tournée de concerts. Elle est accueillie par un essaim de journalistes et ses déclarations se retrouveront dans tous les journaux argentins. Un représentant du président l’attend et la conduit à l’hôtel où une chambre lui a été réservée. Benjamin Crémieux l’avait invitée à une réception à l’Alliance Française et la présente à l’aviateur Antoine de Saint Exupéry, une connaissance la NRF. Un des biographes de l’écrivain, Curtis Cate, écrira "Ce fut avec une surprise frisant le ravissement qu’Antoine fit la connaissance de Consuelo qui se mit à bavarder avec lui dans un français exotique qui l’amusa intensément".
Elle rencontre l’écrivain José Vasconcelos devenu ministre de l'Education nationale du Mexique avec qui elle aura une brève liaison. Durant cette période elle fait la connaissance de Diego Rivera et de quelques autres peintres muralistes, ils auront une influence sur sa propre technique. En 1926, elle part pour Paris avec une lettre de recommandation de sa mère d’origine guatémaltèque, pour un compatriote à elle Enrique Gómez Carrillo. Elle le rencontre lors d’un bal costumé chez le peintre Kees van Dongen. Carrillo, de 28 ans son aîné, est un homme très célèbre dans le Paris des années 1920. Il avait été marié trois fois et est l’ami de tout ce qui compte dans la capitale et ailleurs, entre autres de Foujita, Colette, d’Annunzio, Anatole France, Blasco Ibáñez aussi bien que de Clemenceau, ou Raymond Poincaré. Chroniqueur talentueux, il a publié plus de trois mille articles dans de nombreux journaux et a écrit plus de 80 livres traduits partout. On l’a surnommé "le prince des chroniqueurs", il est aussi consul d’Argentine à Paris. Consuelo dira de lui "C’était mon père, c’était mon maître, c’était tout le monde…".
En 1972 encore, lors d’une émission de radio, elle dira de son deuxième mari "Enrique fut l’être le plus extraordinaire que j’aie connu et auprès de lui, j’ai vécu les plus beaux dix-huit mois de toute mon existence". Ils se marieront à Nice, malheureusement Enrique Gómez Carrillo mourra subitement d’une embolie pulmonaire le 29 novembre 1927, laissant une jeune veuve bien désemparée mais nullement dans le besoin. Afin de régler la succession de son mari, Consuelo est invitée en Argentine par le président Hipolito Yrigoyen, vieil ami du défunt. Le 15 août 1930, Consuelo s’embarque pour Buenos Aires sur Le Massilia, avec pour compagnons de voyage l’écrivain Benjamin Crémieux qui doit donner une série de conférences et du grand pianiste espagnol Ricardo Viñes attendu pour une tournée de concerts. Elle est accueillie par un essaim de journalistes et ses déclarations se retrouveront dans tous les journaux argentins. Un représentant du président l’attend et la conduit à l’hôtel où une chambre lui a été réservée. Benjamin Crémieux l’avait invitée à une réception à l’Alliance Française et la présente à l’aviateur Antoine de Saint Exupéry, une connaissance la NRF. Un des biographes de l’écrivain, Curtis Cate, écrira "Ce fut avec une surprise frisant le ravissement qu’Antoine fit la connaissance de Consuelo qui se mit à bavarder avec lui dans un français exotique qui l’amusa intensément".
Troisième mariage
Antoine est amoureux de Consuelo et l’invite à faire un vol au-dessus de la ville. Durant cet épisode acrobatique qui la laissera morte de peur, il la demande en mariage. Une autre plus officielle suivra, ce sera une lettre de 83 pages commerçant par "Madame chérie…" et se terminant par "votre fiancé si vous l’acceptez…" entre les deux se trouvaient les premières pages de Vol de nuit. Elle réside toujours à son hôtel, il loue une jolie maison, c’est là qu’ils se retrouvent. Elle l'oblige à écrire tous les jours au moins un chapitre du livre qu’il vient de commencer. C’est elle qui en trouvera le titre. De retour en France, Consuelo partage sa vie entre Paris et Nice, dans la belle villa "El Mirador" héritée de son mari. Antoine la rejoint en février 1931 à Almería en Espagne. La mère d’Antoine, souhaite que leur situation soit régularisée, en un mot qu’ils se marient. Elle le sera le 22 avril 1931 à la mairie de Nice. La mariée était en noir dans la grande tradition hispanique. La cérémonie religieuse eut lieu le lendemain. Suivra un repas de mariage pris bourgeoisement en famille sur la corniche. "Et c’est ainsi que nous nous sommes mariés, mon petit Tonio, mon petit mari" écrira-telle plus tard. Ils partiront en voyage de noces sur l’ile de Porquerolles puis Antoine est affecté sur la ligne Casablanca-Port Etienne, actuellement Nouadhibou en Mauritanie. Souffrante, elle ne le rejoindra que plus tard à Casablanca.
Vol de nuit est terminé, ils le relisent ensemble, elle avouera par la suite le connaître par cœur. Il paraît à l’automne 1931 et obtient le Prix Femina, le 4 décembre. Leur vie va se dérouler au rythme des missions de l’aviateur, des essais de prototypes, elle sera émaillée d’échecs dont le Paris Saïgon, d’atterrissages ratés, de blessures plus ou moins graves, d’inquiétude, d’angoisse pour Consuelo. Elle continue à peindre et à sculpter dans un atelier qu’elle a loué et elle voyage. En juillet 1934, elle vend, à regret sa villa de Nice, pour cause de graves difficultés financières, lesquelles se renouvelleront et les obligeront à changer souvent de domicile. Elle accompagne son mari pour une tournée promotionnelle en Méditerranée qui s’achève par une visite au Pape Pie XI à Rome le 10 décembre 1935. Consuelo doit gagner sa vie et devient journaliste à Radio Paris. Dans sa garçonnière Antoine, conçoit Terre des hommes qui paraît au début de l’année 1939 aux Editions Gallimard et reçoit le grand prix de l’Académie Française.
Consuelo fréquente le milieu surréaliste dont Man Ray qui fera d’elle une série de portraits "La mode au Congo". Antoine est mobilisé en septembre 1939. A Marseille, elle fréquente la villa Bel Air où Varian Fry aide de nombreux intellectuels à partir pour les Etats-Unis Avec ses amis artistes elle s’occupe à la reconstruction du village d’Oppède dans le Vaucluse. Le 16 juin 1947, le roman Oppède qu’elle en tirera, paraît chez Gallimard. Elle vivra aussi une grande histoire d’amour avec celui qui deviendra le célèbre architecte Bernard Zehrfuss. Antoine de son côté a de nombreuses maîtresses mais ne supporte plus la séparation d’avec Consuelo. En décembre 1941, elle le rejoint donc à New York. En avril 1942, elle accompagne Antoine qui est invité à Montréal par son éditeur canadien pour donner des conférences, dont une sur Baudelaire. A cette époque, il commence Le Petit Prince. Consuelo dira plus tard qu’Antoine passa plus de temps à faire les dessins qu’à écrire le texte. Ils changent plusieurs fois de domicile et en occupent un près du fleuve Hudson qui avait précédemment appartenu à Greta Garbo.
Vol de nuit est terminé, ils le relisent ensemble, elle avouera par la suite le connaître par cœur. Il paraît à l’automne 1931 et obtient le Prix Femina, le 4 décembre. Leur vie va se dérouler au rythme des missions de l’aviateur, des essais de prototypes, elle sera émaillée d’échecs dont le Paris Saïgon, d’atterrissages ratés, de blessures plus ou moins graves, d’inquiétude, d’angoisse pour Consuelo. Elle continue à peindre et à sculpter dans un atelier qu’elle a loué et elle voyage. En juillet 1934, elle vend, à regret sa villa de Nice, pour cause de graves difficultés financières, lesquelles se renouvelleront et les obligeront à changer souvent de domicile. Elle accompagne son mari pour une tournée promotionnelle en Méditerranée qui s’achève par une visite au Pape Pie XI à Rome le 10 décembre 1935. Consuelo doit gagner sa vie et devient journaliste à Radio Paris. Dans sa garçonnière Antoine, conçoit Terre des hommes qui paraît au début de l’année 1939 aux Editions Gallimard et reçoit le grand prix de l’Académie Française.
Consuelo fréquente le milieu surréaliste dont Man Ray qui fera d’elle une série de portraits "La mode au Congo". Antoine est mobilisé en septembre 1939. A Marseille, elle fréquente la villa Bel Air où Varian Fry aide de nombreux intellectuels à partir pour les Etats-Unis Avec ses amis artistes elle s’occupe à la reconstruction du village d’Oppède dans le Vaucluse. Le 16 juin 1947, le roman Oppède qu’elle en tirera, paraît chez Gallimard. Elle vivra aussi une grande histoire d’amour avec celui qui deviendra le célèbre architecte Bernard Zehrfuss. Antoine de son côté a de nombreuses maîtresses mais ne supporte plus la séparation d’avec Consuelo. En décembre 1941, elle le rejoint donc à New York. En avril 1942, elle accompagne Antoine qui est invité à Montréal par son éditeur canadien pour donner des conférences, dont une sur Baudelaire. A cette époque, il commence Le Petit Prince. Consuelo dira plus tard qu’Antoine passa plus de temps à faire les dessins qu’à écrire le texte. Ils changent plusieurs fois de domicile et en occupent un près du fleuve Hudson qui avait précédemment appartenu à Greta Garbo.
La vie après Saint)Exupért
Le 31 juillet 1944, après une mission de reconnaissance au-dessus de la région de Grenoble, Antoine de Saint-Exupéry ne rejoint pas sa base corse. Consuelo l’apprendra le 10 août dans le journal, "Saint Exupéry lost on flying mission". Le 17 août, une lettre officielle lui apprendra la disparition de son mari. Elle doit encore déménager et surtout trouver un emploi. Elle sera décoratrice de vitrines, dans le célèbre magasin new-yorkais, Bloomingdale’s. Elle y rencontrera Salvador Dali occupé à la même tâche, Elle recherche toujours des informations auprès des autorités militaires à propos de son mari. Elle a quand même quelques amis proches Marcel Duchamp, Denis de Rougemont, Max Ernst et Peggy Guggenheim. L’ambassade de France à Washington l’informe d’un courrier annonçant que par un délibéré du tribunal de Bastia du 20 septembre 1945, Antoine de Saint Exupéry avait été déclaré mort pour la France. Le 25 novembre, elle fait dire une messe en l’église Saint-Vincent-de-Paul à New-York "Pour le repos de l’âme du commandant Antoine de Saint Exupéry disparu en service commandé au-dessus de la France le 31 juillet 1944".
Fin juillet 1946, elle s’embarque sur un bateau rapatriant les Français d’Amérique. Fin 1946, elle repart à New-York pour une exposition de ses tableaux. A cette époque, elle réalise quelques expositions qui ont du succès et assiste à différentes commémorations en l’honneur de Saint-Exupéry. En 1947, cérémonie en l’église parisienne Saint-Germain-des-Prés, avec Simone, la sœur d’Antoine. En 1948, à Salon-de-Provence, c’est le baptême de la promotion Saint-Exupéry dont elle est la marraine "Ils ont reçu le nom de Tonio à genoux comme on reçoit un sacrement" dira-t-elle. En juin 1949 elle expose à Marseille, puis à Cannes et achète en 1951 une bastide à Grasse. Le 31 juillet 1954, elle est aux Invalides pour commémorer le 10e anniversaire de la mort de Saint-Exupéry. La même année, une exposition commémorative sur l’aviateur se tient à la Bibliothèque nationale de France puis ensuite en Allemagne, elle a prêté documents, dessins et objets divers. Elle est à Lyon, ville natale d’Antoine, pour l’inauguration du Centre Saint Exupéry. l’Echo Liberté Lyon note "Madame de Saint-Exupéry avait en quelques mots charmants conté quelque épisodes de la vie glorieuse et humaine de son mari". En 1958, importante exposition de ses peintures à Bruxelles, puis en 1959 à la Galerie Bernheim-Jeune de Paris. En 1960, pour le soixantième anniversaire de la naissance de son mari , la ville de Lyon l’invite pour un hommage.
En 1963, Consuelo se rend à New York pour une exposition de tableaux et en profite pour aller au Mexique puis au Salvador. En 1964, l’exposition "La vie et l’œuvre du poète aviateur" commémore le vingtième anniversaire de sa mort. Une cérémonie est organisée en l’église Saint-Nizier de Lyon. Elle se rend souvent à Cadaqués chez Salvador Dali et peint de nombreuses toiles.
Air France la convie à quelques manifestations, en 1966, à Santiago de Chili. Un journal indiquera "Madame de Saint Exupéry inaugurera là-bas le lycée qui porte le nom de son mari". En 1967 l’Exposition Universelle de Montréal s’intitule "Terre des hommes". Le 17 mars 1967, Consuelo en est l’invitée d’honneur et y donne quelques conférences. Le 3 janvier 1968, elle se rend à Buenos Aires pour l’inauguration de la ligne Paris-Nice-Las Palmas-Buenos Aires baptisée/Ligne Saint Exupéry. Durant la dernière décennie de son existence, elle partage son temps entre Paris et Grasse.
En 1972, dernier voyage en Amérique centrale, au Guatemala pour la commémoration du centenaire de la naissance de son deuxième mari, Enrique Gómez Carrillo. Elle est présent avec sa belle-mère aux commémorations du trentième anniversaire de la mort de son mari. Une plaque est inaugurée au nom d’Antoine au Panthéon, puis une autre est apposée place Vauban où le couple avait vécu. Consuelo avait toujours souffert d’asthme, dans la nuit du 27 au 28 mai 1979, une crise plus grave que les autres la terrasse. Sa dépouille est transportée de Grasse à Paris par Air France, le 6 juin une messe a lieu en l’église Saint-François-Xavier. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise et repose aux côtés de Enrique Gómez Carrillo.
Fin juillet 1946, elle s’embarque sur un bateau rapatriant les Français d’Amérique. Fin 1946, elle repart à New-York pour une exposition de ses tableaux. A cette époque, elle réalise quelques expositions qui ont du succès et assiste à différentes commémorations en l’honneur de Saint-Exupéry. En 1947, cérémonie en l’église parisienne Saint-Germain-des-Prés, avec Simone, la sœur d’Antoine. En 1948, à Salon-de-Provence, c’est le baptême de la promotion Saint-Exupéry dont elle est la marraine "Ils ont reçu le nom de Tonio à genoux comme on reçoit un sacrement" dira-t-elle. En juin 1949 elle expose à Marseille, puis à Cannes et achète en 1951 une bastide à Grasse. Le 31 juillet 1954, elle est aux Invalides pour commémorer le 10e anniversaire de la mort de Saint-Exupéry. La même année, une exposition commémorative sur l’aviateur se tient à la Bibliothèque nationale de France puis ensuite en Allemagne, elle a prêté documents, dessins et objets divers. Elle est à Lyon, ville natale d’Antoine, pour l’inauguration du Centre Saint Exupéry. l’Echo Liberté Lyon note "Madame de Saint-Exupéry avait en quelques mots charmants conté quelque épisodes de la vie glorieuse et humaine de son mari". En 1958, importante exposition de ses peintures à Bruxelles, puis en 1959 à la Galerie Bernheim-Jeune de Paris. En 1960, pour le soixantième anniversaire de la naissance de son mari , la ville de Lyon l’invite pour un hommage.
En 1963, Consuelo se rend à New York pour une exposition de tableaux et en profite pour aller au Mexique puis au Salvador. En 1964, l’exposition "La vie et l’œuvre du poète aviateur" commémore le vingtième anniversaire de sa mort. Une cérémonie est organisée en l’église Saint-Nizier de Lyon. Elle se rend souvent à Cadaqués chez Salvador Dali et peint de nombreuses toiles.
Air France la convie à quelques manifestations, en 1966, à Santiago de Chili. Un journal indiquera "Madame de Saint Exupéry inaugurera là-bas le lycée qui porte le nom de son mari". En 1967 l’Exposition Universelle de Montréal s’intitule "Terre des hommes". Le 17 mars 1967, Consuelo en est l’invitée d’honneur et y donne quelques conférences. Le 3 janvier 1968, elle se rend à Buenos Aires pour l’inauguration de la ligne Paris-Nice-Las Palmas-Buenos Aires baptisée/Ligne Saint Exupéry. Durant la dernière décennie de son existence, elle partage son temps entre Paris et Grasse.
En 1972, dernier voyage en Amérique centrale, au Guatemala pour la commémoration du centenaire de la naissance de son deuxième mari, Enrique Gómez Carrillo. Elle est présent avec sa belle-mère aux commémorations du trentième anniversaire de la mort de son mari. Une plaque est inaugurée au nom d’Antoine au Panthéon, puis une autre est apposée place Vauban où le couple avait vécu. Consuelo avait toujours souffert d’asthme, dans la nuit du 27 au 28 mai 1979, une crise plus grave que les autres la terrasse. Sa dépouille est transportée de Grasse à Paris par Air France, le 6 juin une messe a lieu en l’église Saint-François-Xavier. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise et repose aux côtés de Enrique Gómez Carrillo.