Le récent rapport d’Amnesty International, À deux doigts de la mort: la violence contre les femmes et l’interdiction de l’avortement au Salvador, démontre que du fait de cette loi restrictive des centaines de femmes et de jeunes filles meurent parce qu’elles ont eu recours à des avortements clandestins. De plus, cette pratique étant érigée en crime, les femmes suspectées d’avoir avorté risquent de lourdes peines de prison.
"La terrible répression à laquelle font face les femmes et les jeunes filles du Salvador est réellement choquante et s’apparente à des actes de torture. Elles sont privées de leur droit fondamental de disposer de leur corps et sont sévèrement punies si elle osent exercer ce droit. Il est consternant de voir que l’interdiction s’étend même aux cas où la vie de la femme est en danger. Ainsi, les femmes dont l’état de santé rend la grossesse dangereuse sont face à un choix impossible: elles sont prises au piège entre le risque de prison si elles avortent et une mort certaine si elles ne font rien", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, qui a rendu le rapport public à San Salvador ce 25 septembre.
Aux termes de cette législation restrictive, les femmes et les jeunes filles déclarées coupables d’avoir avorté risquent entre deux et huit ans d’emprisonnement.
Le rapport d’Amnesty International apporte des informations sur des cas où des femmes ayant subi une fausse couche ont été poursuivies et emprisonnées pendant des décennies. Au titre des lois sur les homicides, elles risquent des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 50 ans.
"La terrible répression à laquelle font face les femmes et les jeunes filles du Salvador est réellement choquante et s’apparente à des actes de torture. Elles sont privées de leur droit fondamental de disposer de leur corps et sont sévèrement punies si elle osent exercer ce droit. Il est consternant de voir que l’interdiction s’étend même aux cas où la vie de la femme est en danger. Ainsi, les femmes dont l’état de santé rend la grossesse dangereuse sont face à un choix impossible: elles sont prises au piège entre le risque de prison si elles avortent et une mort certaine si elles ne font rien", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International, qui a rendu le rapport public à San Salvador ce 25 septembre.
Aux termes de cette législation restrictive, les femmes et les jeunes filles déclarées coupables d’avoir avorté risquent entre deux et huit ans d’emprisonnement.
Le rapport d’Amnesty International apporte des informations sur des cas où des femmes ayant subi une fausse couche ont été poursuivies et emprisonnées pendant des décennies. Au titre des lois sur les homicides, elles risquent des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 50 ans.