L'homme et ses cultures dépendent de l'abeille. Photo (c) Frédérique Gelas
Si Pékin disparait régulièrement sous une pollution opaque et que la banquise fond comme neige au soleil, les conséquences du dérèglement se font aussi sentir dans nos campagnes.
Christian Buisson, Saint-Marcellinois de 72 ans, est adepte de chasse et de pêche. Il évoque avec tristesse cette nature qu'il peine désormais à reconnaître: "Quand j'allais pêcher dans la Cumane, à 18 ans, il fallait mettre des cuissardes pour traverser. Maintenant la rivière a séché, je la traverse avec des baskets. Ils relâchent parfois des truites, sinon il n'y aurait plus un poisson. Quant au barrage de Choranche il est 20 mètres au-dessous de son niveau normal".
Un phénomène couplé à l'arrivée de nouveaux ravageurs tels que la Pyrale du Buis (papillon blanc dont la chenille s'attaque aux arbustes éponymes) ayant déjà colonisé 82 départements en France métropolitaine: "Il y a deux ans pour l'ouverture de la chasse il y en avait tellement qu'on aurait dit qu'il neigeait".
Même constat alarmant du côté de l'apiculture avec Daniel Winter, président de l'Abeille Saint-Marcellinoise. "Les abeilles connaissent un fort taux de mortalité, une baisse de disponibilité de l'alimentation. Notre insecte pollinisateur subit les conséquences de la pollution et du changement climatique", déclarait-il lors de l'assemblée générale avant de rappeler le lien étroit unissant l'abeille à l'homme: "Nous partageons les mêmes enjeux de survie et d'adaptation. Il est temps de réagir".
Christian Buisson, Saint-Marcellinois de 72 ans, est adepte de chasse et de pêche. Il évoque avec tristesse cette nature qu'il peine désormais à reconnaître: "Quand j'allais pêcher dans la Cumane, à 18 ans, il fallait mettre des cuissardes pour traverser. Maintenant la rivière a séché, je la traverse avec des baskets. Ils relâchent parfois des truites, sinon il n'y aurait plus un poisson. Quant au barrage de Choranche il est 20 mètres au-dessous de son niveau normal".
Un phénomène couplé à l'arrivée de nouveaux ravageurs tels que la Pyrale du Buis (papillon blanc dont la chenille s'attaque aux arbustes éponymes) ayant déjà colonisé 82 départements en France métropolitaine: "Il y a deux ans pour l'ouverture de la chasse il y en avait tellement qu'on aurait dit qu'il neigeait".
Même constat alarmant du côté de l'apiculture avec Daniel Winter, président de l'Abeille Saint-Marcellinoise. "Les abeilles connaissent un fort taux de mortalité, une baisse de disponibilité de l'alimentation. Notre insecte pollinisateur subit les conséquences de la pollution et du changement climatique", déclarait-il lors de l'assemblée générale avant de rappeler le lien étroit unissant l'abeille à l'homme: "Nous partageons les mêmes enjeux de survie et d'adaptation. Il est temps de réagir".