Pierre Rousset, maire de La Sône. Photo (c) Frédérique Gelas
Intimement convaincus que le succès de la nouvelle intercommunalité reposerait sur le respect de la souveraineté communale et sur la solidarité entre les communes, les différents élus locaux ont eu à cœur de travailler pour ce rassemblement qui, au-delà d'une mutualisation des moyens, signifiait une efficacité accrue de l'action publique et une rationalisation du territoire. Peu à peu la réalité a repris le dessus et les frontières communales sont réapparues au même titre que les égos des différents protagonistes. En terme d'attribution des compétences, la loi NOTRe du 7 août 2015 (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) a également fait son œuvre, transférant progressivement aux intercommunalités certains domaines d'activité à l'image de la promotion du tourisme, de la gestion des milieux aquatiques, l'eau, l'assainissement, la collecte/traitement des déchets ménagers et à terme l'élaboration des plans locaux d’urbanisme qui seront alors intercommunaux (PLUI).
Pierre Rousset, maire de la commune de La Sône, évoque ces profonds changements qui, bien que porteurs d'un intérêt économique indéniable, lui semblent déposséder progressivement les petits villages. "Le sujet a été vivement discuté lors du congrès des maires (du 19 au 22 novembre 2018). Suite à l'échec de la fusion des communes par l'État en 1995, ils ont voulu créer cette structure intermédiaire qu'est l'intercommunalité, et c'est délicat", explique l'édile avant de compléter: "La chose est psychologiquement peu adaptée car on ne peut pas enlever à la France un état d'esprit communal qui date du Moyen-Âge. Même si cela permet une mutualisation en terme de budget et permet aux petites communes comme la nôtre de pouvoir réaliser des travaux difficiles à financer (comme l'eau), on peut reprocher à la structure son manque de pédagogie, d'explications".
Pierre Rousset, maire de la commune de La Sône, évoque ces profonds changements qui, bien que porteurs d'un intérêt économique indéniable, lui semblent déposséder progressivement les petits villages. "Le sujet a été vivement discuté lors du congrès des maires (du 19 au 22 novembre 2018). Suite à l'échec de la fusion des communes par l'État en 1995, ils ont voulu créer cette structure intermédiaire qu'est l'intercommunalité, et c'est délicat", explique l'édile avant de compléter: "La chose est psychologiquement peu adaptée car on ne peut pas enlever à la France un état d'esprit communal qui date du Moyen-Âge. Même si cela permet une mutualisation en terme de budget et permet aux petites communes comme la nôtre de pouvoir réaliser des travaux difficiles à financer (comme l'eau), on peut reprocher à la structure son manque de pédagogie, d'explications".