SPEALS: un voyage humanitaire au coeur de l'Afrique


Par Rédigé le 21/05/2020 (dernière modification le 09/05/2020)

En 2015 est née l'association SPEALS. Active en France et sur le continent africain, son but principal est de venir en aide aux enfants orphelins et aux femmes. Grâce aux dons, le président de l'association Aliou Bouné espère construire un système éducatif et un système de santé au Maroc, au Mali et bientôt au Sénégal.


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Pourquoi avoir fondé l’association SPEALS ? Comment vous en est venu l’idée ?
Tout d'abord SPEALS veut dire Solidarité Pour Étendre Activement Le Savoir. J'ai créé cette association à la suite d'un mandat, auprès de l'UNICEF, au Burkina Faso et au Nigéria. A la suite de ça je voulais apporter ma pierre à l'édifice avec ma propre vision de la chose. C'est à dire aller dans les zones reculées du monde, dans les villages où il n'y a pas accès à l'eau, pas accès à la santé, pas accès à l'éducation. A partir de là, il fallait que je m'entoure d'une équipe pour pouvoir fonder l'association. Je l'ai créée pour pouvoir apporter de l'aide dans les zones reculées.

En tant que président de l’association quel est votre rôle ?
Dans un premier temps, mon rôle au sein de SPEALS est d'apporter un soutien à l'équipe qui m'entoure, de les mettre dans des bonnes conditions pour qu'on puisse avancer. Le plus important est de tenir les promesses qu'on a faites aux personnes dans le besoin. On est un lien pour ces gens là et mon rôle c'est d'être le capitaine du navire. Il est primordial que tout se passe bien et que les bénéficiaires puissent récupérer ce que les donateurs nous ont confié. On espère que tout ce qu'on fait puisse durer dans le temps. Même si demain nous ne sommes pas là, le projet continue.

Présente essentiellement dans la région de Diéoura au Mali, pourquoi ce lieu précis ?
Nous avons choisi la région de Diéoura car elle n'a quasiment pas accès à l'éducation et surtout leur système de santé est inexistant. Par exemple trouver un doliprane là-bas ce n'est pas possible. Au delà de ça je voudrais souligner une chose, c'est que cette région m'a beaucoup touchée. Malgré le fait qu'ils n'ont rien, la toute première fois en 2015 quand on est parti ils ont su nous accueillir avec le peu qu'ils avaient. Aujourd'hui on se doit de leur rendre ça en mettant en place un vrai système éducatif, un vrai système de santé et surtout un développement pour les femmes qui sont dans le besoin.

Des actions sont également réalisées par l’association au Maroc, pourquoi ce lieu et qu’ambitionnez-vous sur ce territoire ?
Le Maroc a été choisi, notamment la ville de Guelmim, parce que c'est dernière ville: la ville entre les portes du désert. Nous intervenons là-bas car les habitants sont dans les mêmes conditions que dans les autres villages qu'on a pu aider sur le continent africain. Nous avons choisi le Maroc car nous avons eu des appels à l'aide dans ces régions montagneuses. On s'est dit qu'on devait répondre présent. Depuis, on apporte notre soutien à un centre de personnes handicapées motrices et mentales à travers des dons, des activités et prochainement on va mettre en place un système éducatif pour ces personnes là.

Depuis le début du confinement, SPEALS vient en aide aux personnes âgées et isolées en distribuant des denrées alimentaires. Quelles autres actions entreprenez-vous sur le territoire français ?
Sur le territoire français nous apportons notre aide aux personnes isolées, aux personnes démunies. Au delà de ça on a mis en place un travail pour les jeunes qui sont "hors-circuit" à travers un club de foot. Ce club de foot ramène ces jeunes à la réalité en leur inculquant les valeurs du sport pour qu'ils puissent s'en servir dans la vie quotidienne. En plus de tout ça on a créé, en partenariat avec le Campus 93, une journée des métiers. On ramène plus de 25 métiers sur une place. Les jeunes découvrent les métiers et à la suite de ça on leur offre des formations payantes. Les jeunes adhèrent et sont payés par le Campus. L'objectif est qu'ils puissent voir le bout du tunnel et adhérer à la vie active. On fait également beaucoup d'autres choses dans le quartier en partenariat avec la mairie.

Quels sont vos objectifs avec l’association à court, moyen et long terme ?
Les objectifs de l'association sont très clairs. L'essentiel est de durer dans le temps, de faire des choses qui durent et qui serviront aux autres. Nous voulons à long terme que tout fonctionne seul. Nous souhaitons faire en sorte que l'association serve d'apprentissage, pour que les gens l'utilisent afin d'être autonomes demain. A court terme il faut être présent auprès des habitants, auprès des plus démunis. Nous voyons plus le long terme que le court terme pour l'association SPEALS. On aimerait être plus grand, se multiplier partout dans le monde et faire parti des grands pour apporter la sérénité, la paix et l'équilibre dans ce monde.

Pour conclure, avez-vous une phrase pour inciter les lecteurs à faire un don?
Nous incitions les lecteurs à faire un don parce que cette association est d'abord la leur. Avant d'être leur association, c'est d'abord celle des plus démunis. C'est pourquoi aujourd'hui nous faisons le maximum. Le but est de faire en sorte que ce que nous mettons en place appartienne à tout le monde, serve à tout le monde et que tout le monde puisse être utile. C'est l'objectif que nous avons aujourd'hui et c'est pourquoi chaque geste compte pour nous.

https://www.speals.fr/
https://www.lepotsolidaire.fr/pot/s4j72gv1






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