Plus rien à perdre pour Ingrid Petitjean
Pietro Sibello : "Nous ne nous attendions pas à un début de saison pareil
(ils gagnent Palma et la SOF avant même la Medal Race !). Tout
l'entrainement que nous avons fait avant les JO fait la différence plus le
break de plusieurs mois. Nous revenons à la compétition avec une grosse
envie de naviguer. (Ils avaient fini 4ème aux JO, ndr)"
Interview 470
Pierre Leboucher : "Nous étions partis avec des réglages prévus pour un peu
moins de vent et du coup, on n'était pas très rapides sur le premier bord de
près. Mais au portant, on est bien revenu. On est vraiment content car cela
a été une semaine difficile : j'ai été malade, ensuite on eu un OCS puis une
disqualification et tout cela nous a coûtés beaucoup de points et on
parvient quand même à atteindre le podium ! On n'a rien lâché. C'est
encourageant pour la suite".
Nicolas Charbonnier : "Ce matin, je n'avais vraiment pas envie de courir
alors on s'est débrouillés pour finir vite ! (rire). Vu la semaine que nous
venons de vivre, gagner la Medal Race et terminer 4ème à un point du podium,
c'est bien. Le stage équipe de France qui a précédé la SOF était bien mais
du coup, nous n'avons pas pu nous entraîner sur l'eau. Ensuite, j'ai été
malade et ce matin encore c'était limite (en rigolant Baptiste Meyer dira
que Nicolas toussait tellement qu'il avait l'impression d'avoir un moteur
hors bord derrière !). Et puis surtout nous n'avons pas été inspirés. On
peut ajouter que nous n'avions pas mis nos voiles neuves en pensant qu'il y
aurait du vent et cela ne nous a pas aidés. Ce matin, nous avons choisi le
bon bord de près et après, cela a été très vite. Terminer premier à Palma et
4 ici c'est une bonne base de départ pour un équipage qui commence !"
Ingrid Petitjean :
"Aujourd'hui nous n'avions pas grand-chose à perdre. On
a voulu faire simple sans trop regarder où étaient les autres. Pourtant nous
n'avons pas pris un bon départ car on a été gênée par les Allemandes. Notre
premier bord a été moyen et après on a été vite au portant. On a réussi
notre empannage et on a bien attaqué le 2ème bord de près : à la dernière
marque, on était en tête. Ensuite, on a accru notre avance. Dans la brise,
on se dit toujours : faire simple, le moins de virement possible et chercher
le bon bord. Vu les bêtises que l'on a fait cette semaine, on se dit que
finir cinq au général démontre qu'on en a sous la pédale. Nous avons réussi
de bons départ et c'était un de nos axes de travail par contre globalement,
nous avons pâti de mauvais choix dans le premier de bord de près. Peut-être
que justement nous n'avons pas navigué assez simplement. C'est vrai que je
suis arrivée avec une bonne « crève » et de la fatigue et que cela a joué
sur ma lucidité. Mais au final 3ème à Palma, 5ème ici, c'est positif pour un
redémarrage".
(ils gagnent Palma et la SOF avant même la Medal Race !). Tout
l'entrainement que nous avons fait avant les JO fait la différence plus le
break de plusieurs mois. Nous revenons à la compétition avec une grosse
envie de naviguer. (Ils avaient fini 4ème aux JO, ndr)"
Interview 470
Pierre Leboucher : "Nous étions partis avec des réglages prévus pour un peu
moins de vent et du coup, on n'était pas très rapides sur le premier bord de
près. Mais au portant, on est bien revenu. On est vraiment content car cela
a été une semaine difficile : j'ai été malade, ensuite on eu un OCS puis une
disqualification et tout cela nous a coûtés beaucoup de points et on
parvient quand même à atteindre le podium ! On n'a rien lâché. C'est
encourageant pour la suite".
Nicolas Charbonnier : "Ce matin, je n'avais vraiment pas envie de courir
alors on s'est débrouillés pour finir vite ! (rire). Vu la semaine que nous
venons de vivre, gagner la Medal Race et terminer 4ème à un point du podium,
c'est bien. Le stage équipe de France qui a précédé la SOF était bien mais
du coup, nous n'avons pas pu nous entraîner sur l'eau. Ensuite, j'ai été
malade et ce matin encore c'était limite (en rigolant Baptiste Meyer dira
que Nicolas toussait tellement qu'il avait l'impression d'avoir un moteur
hors bord derrière !). Et puis surtout nous n'avons pas été inspirés. On
peut ajouter que nous n'avions pas mis nos voiles neuves en pensant qu'il y
aurait du vent et cela ne nous a pas aidés. Ce matin, nous avons choisi le
bon bord de près et après, cela a été très vite. Terminer premier à Palma et
4 ici c'est une bonne base de départ pour un équipage qui commence !"
Ingrid Petitjean :
"Aujourd'hui nous n'avions pas grand-chose à perdre. On
a voulu faire simple sans trop regarder où étaient les autres. Pourtant nous
n'avons pas pris un bon départ car on a été gênée par les Allemandes. Notre
premier bord a été moyen et après on a été vite au portant. On a réussi
notre empannage et on a bien attaqué le 2ème bord de près : à la dernière
marque, on était en tête. Ensuite, on a accru notre avance. Dans la brise,
on se dit toujours : faire simple, le moins de virement possible et chercher
le bon bord. Vu les bêtises que l'on a fait cette semaine, on se dit que
finir cinq au général démontre qu'on en a sous la pédale. Nous avons réussi
de bons départ et c'était un de nos axes de travail par contre globalement,
nous avons pâti de mauvais choix dans le premier de bord de près. Peut-être
que justement nous n'avons pas navigué assez simplement. C'est vrai que je
suis arrivée avec une bonne « crève » et de la fatigue et que cela a joué
sur ma lucidité. Mais au final 3ème à Palma, 5ème ici, c'est positif pour un
redémarrage".