L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) ont publié un communiqué conjoint, indiquant que les pesticides en cause sont l'azinphos méthyl et l'endosulfan (deux puissants insecticides principalement utilisés dans le secteur agricole, respectivement pour la production de fruits et légumes, et pour celle du coton, du café et du thé), ainsi qu'un herbicide, le Gramoxone (utilisé pour contrôler les mauvaises herbes dans la production de coton, de riz et de maïs). Ils peuvent présenter des risques pour la santé et pour l'environnement. C'est le Burkina Faso qui a proposé d'inclure le Gramoxone à la liste de surveillance de la Convention en raison des problèmes causés sur son territoire, où il est fréquemment utilisé.
La FAO et le PNUE indiquent avoir recommandé aussi l'inscription de trois autres produits chimiques industriels (le sulfonate de perfluorooctane, le pentaBDE et l'octaBDE) sur la liste de surveillance de la Convention de Rotterdam. Leur toxicité, leur persistance dans les sols et les mesures réglementaires nationales prises par certains pays comme le Bénin, le Canada, l'Union européenne, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Norvège - qui ont interdit ou restreint l'utilisation de ces produits chimiques - représentent un risque inacceptable pour la santé et l'environnement. La production industrielle de ces trois produits devrait être interdite dans le cadre de la Convention de Stockholm.
Actuellement, la liste de surveillance contient 29 pesticides et 11 produits chimiques. Les recommandations de la FAO et du PNUE seront transmises à la Conférence des Parties à la Convention de Rotterdam, laquelle aura lieu en juin 2011.
En extrait audio ci-dessous, les pesticides, mise en perspective par Martial Assème
La FAO et le PNUE indiquent avoir recommandé aussi l'inscription de trois autres produits chimiques industriels (le sulfonate de perfluorooctane, le pentaBDE et l'octaBDE) sur la liste de surveillance de la Convention de Rotterdam. Leur toxicité, leur persistance dans les sols et les mesures réglementaires nationales prises par certains pays comme le Bénin, le Canada, l'Union européenne, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Norvège - qui ont interdit ou restreint l'utilisation de ces produits chimiques - représentent un risque inacceptable pour la santé et l'environnement. La production industrielle de ces trois produits devrait être interdite dans le cadre de la Convention de Stockholm.
Actuellement, la liste de surveillance contient 29 pesticides et 11 produits chimiques. Les recommandations de la FAO et du PNUE seront transmises à la Conférence des Parties à la Convention de Rotterdam, laquelle aura lieu en juin 2011.
En extrait audio ci-dessous, les pesticides, mise en perspective par Martial Assème