L'association de défense des droits des électeurs Golos (Voix) est la première ONG russe à se heurter à la loi relative aux "agents étrangers". Elle a été condamnée à 300.000 roubles d'amende (plus de 7.300 euros).
Golos a joué un rôle prépondérant dans l'observation des élections législatives de 2011 et présidentielle de 2012 et dans la communication d'informations faisant état de fraudes électorales.
"Les poursuites contre Golos n'auraient jamais dû être engagées et encore moins aboutir. La loi sur les agents étrangers est un mauvais texte qui a été adopté pour des raisons politiques. Il n'est malheureusement pas étonnant qu'elle ait débouché sur des décisions motivées par des considérations politiques. Cette loi est un instrument pour corriger les observateurs; elle doit être abrogée", a souligné John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
Golos a joué un rôle prépondérant dans l'observation des élections législatives de 2011 et présidentielle de 2012 et dans la communication d'informations faisant état de fraudes électorales.
"Les poursuites contre Golos n'auraient jamais dû être engagées et encore moins aboutir. La loi sur les agents étrangers est un mauvais texte qui a été adopté pour des raisons politiques. Il n'est malheureusement pas étonnant qu'elle ait débouché sur des décisions motivées par des considérations politiques. Cette loi est un instrument pour corriger les observateurs; elle doit être abrogée", a souligné John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.