Sur les trois dernières décennies la liberté d’expression a considérablement chuté en Russie et atteint désormais le niveau le plus bas de son histoire. "Cela inquiète beaucoup à cause de l’influence qu’exerce ce pays sur les régions voisines" témoigne le rapport de l’organisation.
D’après les textes officiels comme la Constitution de 1993, la liberté d’expression en Russie garantit la liberté de chercher, recevoir, transmette, produire l’information grâce à n’importe quel moyen. De nos jours le nombre de journalistes et blogueurs arrêtés est le plus élevé depuis la chute de l’URSS.
La Russie est une démocratie régie par des règles inhabituelles. En 2012, après le retour de Vladmir Poutine au pouvoir, les lois adoptées ont amplifié le contrôle du gouvernement russe sur le déploiement de l’information. Cette surveillance a diminué considérablement la liberté d’expression."Tout ça n’est pas une succession d’événements anodins mais simplement la logique de la vie russe actuelle" affirme Ludmila Ulickaia, écrivaine russe. Les lieux des activités citoyennes disparaissent petit à petit. Le gouvernement peut restreindre aux citoyens l’accès à l’information, les surveiller en limitant la liberté d’expression et utiliser la censure.
Toutes ses mesures contribuent à clore le débat public et à empêcher les insatisfaits de la crise économique ou les critiques de la politique russe de s’exprimer. La loi sur les médias du 26 septembre 2014 limite l’implication d’étrangers dans les médias russes. En 2018, l’article 315 du code pénal condamne jusqu’à un an de prison un citoyen diffusant des "fausses informations". Le 12 février 2019, un nouveau texte voté par la Douma (chambre basse du parlement russe) interdit aux militaires de publier des informations sur Internet et d’emporter dans l’exercice de leurs fonctions des appareils électroniques.
D’après les textes officiels comme la Constitution de 1993, la liberté d’expression en Russie garantit la liberté de chercher, recevoir, transmette, produire l’information grâce à n’importe quel moyen. De nos jours le nombre de journalistes et blogueurs arrêtés est le plus élevé depuis la chute de l’URSS.
La Russie est une démocratie régie par des règles inhabituelles. En 2012, après le retour de Vladmir Poutine au pouvoir, les lois adoptées ont amplifié le contrôle du gouvernement russe sur le déploiement de l’information. Cette surveillance a diminué considérablement la liberté d’expression."Tout ça n’est pas une succession d’événements anodins mais simplement la logique de la vie russe actuelle" affirme Ludmila Ulickaia, écrivaine russe. Les lieux des activités citoyennes disparaissent petit à petit. Le gouvernement peut restreindre aux citoyens l’accès à l’information, les surveiller en limitant la liberté d’expression et utiliser la censure.
Toutes ses mesures contribuent à clore le débat public et à empêcher les insatisfaits de la crise économique ou les critiques de la politique russe de s’exprimer. La loi sur les médias du 26 septembre 2014 limite l’implication d’étrangers dans les médias russes. En 2018, l’article 315 du code pénal condamne jusqu’à un an de prison un citoyen diffusant des "fausses informations". Le 12 février 2019, un nouveau texte voté par la Douma (chambre basse du parlement russe) interdit aux militaires de publier des informations sur Internet et d’emporter dans l’exercice de leurs fonctions des appareils électroniques.
Des arrestations abusives
Dans un rapport accablant, l’association internationale d’écrivains, le PEN Club, s’est adressée directement aux hauts responsables du pays. Après avoir cité en exemple le réalisateur ukrainien, Oleg Cencov, opposant à l’envahissement de la Crimée par la Russie qui purge désormais une peine de vingt ans d’emprisonnement pour terrorisme, ainsi que le réalisateur russe Serebrenikov sous bracelet électronique depuis un an pour une accusation infondée de complot.
Les écrivains demandent une suppression des lois, un arrêt des poursuites politiques et judiciaires contre les utilisateurs d’Internet et journalistes, plus une libération des condamnés. Depuis 2012, les autorités russes ont inculpé de manière injustifiée des dizaines de personnes pour délits pénaux en se fondant sur des publications en ligne. Nombre d’entre eux ont été soumis à des traitements inhumains et jugés dans des conditions inéquitables. Des centaines de sites et de pages web ont été fermés. Le plus inquiétant de tout ça restent les licenciements abusifs pour motifs politiques et les meurtres de journalistes. L’ambition des autorités est certainement d’isoler la Russie du marché mondial faisant de la Tchétchénie et de la Crimée des véritables trous noirs de l’information.
Malgré une liberté d’expression et un droit des médias se devant être démocratiques, le gouvernement russe envisage un nouveau projet de loi pour déconnecter complétement le plus grand pays du monde de l’Internet mondial en créant son propre réseau.
Les écrivains demandent une suppression des lois, un arrêt des poursuites politiques et judiciaires contre les utilisateurs d’Internet et journalistes, plus une libération des condamnés. Depuis 2012, les autorités russes ont inculpé de manière injustifiée des dizaines de personnes pour délits pénaux en se fondant sur des publications en ligne. Nombre d’entre eux ont été soumis à des traitements inhumains et jugés dans des conditions inéquitables. Des centaines de sites et de pages web ont été fermés. Le plus inquiétant de tout ça restent les licenciements abusifs pour motifs politiques et les meurtres de journalistes. L’ambition des autorités est certainement d’isoler la Russie du marché mondial faisant de la Tchétchénie et de la Crimée des véritables trous noirs de l’information.
Malgré une liberté d’expression et un droit des médias se devant être démocratiques, le gouvernement russe envisage un nouveau projet de loi pour déconnecter complétement le plus grand pays du monde de l’Internet mondial en créant son propre réseau.