Ce déplacement s’est déroulé huit mois après le tragique accident d’avion qui a coûté la vie au président polonais Lech Kaczynski et et à sa délégation de 96 personnes, qui se rendaient à Katyn pour des cérémonies en hommage aux 22 000 officiers polonais assassinés en 1940 sur ordre de Staline. La semaine dernière la Russie a partagé le deuil de la nation polonaise.
Pour joindre la parole aux gestes, la chambre basse du Parlement russe vient de reconnaître que le massacre de Katyn avait été ordonné par Staline, première reconnaissance officielle sur la responsabilité du régime soviétique.
Cette nouvelle réconciliation devrait engendrer la signature d’accords conjoints de modernisation dans des secteurs économiques de pointe. Le chef du Kremlin ainsi que le Président polonais Bronislaw Komorowski et son président du conseil Donald Tusk se sont engagés à coopérer dans les domaines du transport maritime, de la sécurité énergétique, de la lutte antipollution en mer Baltique ainsi que dans la sphère judiciaire. Ces accords devront également facilités les déplacements entre l'enclave russe de Kaliningrad, frontalière et le territoire polonais.
La Russie n’est peut-être pas tout à fait désintéressée. Car la Pologne, pays de 38 millions d'habitants, ancien pays satellite de l'URSS, membre de l'Otan depuis 1999 est un des pays les plus dynamiques au sein de l'Union européenne, dont elle occupera la présidence dans six mois.
Pour joindre la parole aux gestes, la chambre basse du Parlement russe vient de reconnaître que le massacre de Katyn avait été ordonné par Staline, première reconnaissance officielle sur la responsabilité du régime soviétique.
Cette nouvelle réconciliation devrait engendrer la signature d’accords conjoints de modernisation dans des secteurs économiques de pointe. Le chef du Kremlin ainsi que le Président polonais Bronislaw Komorowski et son président du conseil Donald Tusk se sont engagés à coopérer dans les domaines du transport maritime, de la sécurité énergétique, de la lutte antipollution en mer Baltique ainsi que dans la sphère judiciaire. Ces accords devront également facilités les déplacements entre l'enclave russe de Kaliningrad, frontalière et le territoire polonais.
La Russie n’est peut-être pas tout à fait désintéressée. Car la Pologne, pays de 38 millions d'habitants, ancien pays satellite de l'URSS, membre de l'Otan depuis 1999 est un des pays les plus dynamiques au sein de l'Union européenne, dont elle occupera la présidence dans six mois.