Evgueni Vitichko a été interpellé le 3 février à Touapsé, quartier de Sotchi où les Jeux se dérouleront. Lors d’une audience, le 3 février, il a été condamné à 15 jours de détention administrative.
"Le nom de Vitichko est devenu synonyme de harcèlement des militants de la société civile à l’approche des Jeux olympiques de Sotchi. Evgueni Vitichko et ses amis tentent de dénoncer les violations du droit à l’environnement commises durant la préparation de ces Jeux. Et ils sont sanctionnés. En cherchant à l’enfermer pour "houliganisme mineur", les autorités veulent le bâillonner", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale.
Evgueni Vitichko et ses collègues militants ont activement participé à des actions de protestation contre la déforestation, et la construction et la mise en place de clôtures illégales dans des secteurs forestiers protégés aux alentours de Sotchi.
L’arrestation, mardi 4 février, d’un nouveau militant écologiste dans la région de Krasnodar (Russie), où les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi s’ouvriront vendredi 7 février, ainsi que son bref passage en détention pendant la nuit de lundi 3 février, ne font que confirmer la multiplication des manœuvres visant à faire taire la société civile avant les Jeux, a déclaré Amnesty International.
Igor Khartchenko, de l’organisation non gouvernementale russe Surveillance environnementale pour le Caucase du Nord, est actuellement en garde à vue à Krasnodar, la capitale régionale, où lui-même et ses collègues étaient arrivés en amont du relais de la flamme olympique. Il a été appréhendé mardi 4 février au prétexte que sa voiture avait été "impliquée dans un crime", peu après que trois hommes masqués aient fracassé les pare-brises avant et arrière du véhicule.
"À quelques jours de l’ouverture officielle des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, les autorités russes utilisent tous les stratagèmes possibles et imaginables pour étouffer la liberté d’expression et réduire au silence les voix dissidentes", a déclaré Sergueï Nikitine, directeur du bureau d’Amnesty International à Moscou.
Igor Khartchenko est également l’un des six militants de Surveillance environnementale qui avaient été placés en détention plusieurs heures à Krasnodar lundi 3 février avant d’être remis en liberté. Ils se sont sentis obligés d’abandonner leur projet de lancement depuis Sotchi d’un rapport dénonçant les dégâts environnementaux causés par les travaux de construction effectués en vue des JO.
"Le nom de Vitichko est devenu synonyme de harcèlement des militants de la société civile à l’approche des Jeux olympiques de Sotchi. Evgueni Vitichko et ses amis tentent de dénoncer les violations du droit à l’environnement commises durant la préparation de ces Jeux. Et ils sont sanctionnés. En cherchant à l’enfermer pour "houliganisme mineur", les autorités veulent le bâillonner", a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale.
Evgueni Vitichko et ses collègues militants ont activement participé à des actions de protestation contre la déforestation, et la construction et la mise en place de clôtures illégales dans des secteurs forestiers protégés aux alentours de Sotchi.
L’arrestation, mardi 4 février, d’un nouveau militant écologiste dans la région de Krasnodar (Russie), où les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi s’ouvriront vendredi 7 février, ainsi que son bref passage en détention pendant la nuit de lundi 3 février, ne font que confirmer la multiplication des manœuvres visant à faire taire la société civile avant les Jeux, a déclaré Amnesty International.
Igor Khartchenko, de l’organisation non gouvernementale russe Surveillance environnementale pour le Caucase du Nord, est actuellement en garde à vue à Krasnodar, la capitale régionale, où lui-même et ses collègues étaient arrivés en amont du relais de la flamme olympique. Il a été appréhendé mardi 4 février au prétexte que sa voiture avait été "impliquée dans un crime", peu après que trois hommes masqués aient fracassé les pare-brises avant et arrière du véhicule.
"À quelques jours de l’ouverture officielle des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, les autorités russes utilisent tous les stratagèmes possibles et imaginables pour étouffer la liberté d’expression et réduire au silence les voix dissidentes", a déclaré Sergueï Nikitine, directeur du bureau d’Amnesty International à Moscou.
Igor Khartchenko est également l’un des six militants de Surveillance environnementale qui avaient été placés en détention plusieurs heures à Krasnodar lundi 3 février avant d’être remis en liberté. Ils se sont sentis obligés d’abandonner leur projet de lancement depuis Sotchi d’un rapport dénonçant les dégâts environnementaux causés par les travaux de construction effectués en vue des JO.