Cette juridiction a ordonné aux autorités municipales de verser des dommages et intérêts aux requérants roms pour leur expulsion et leur réinstallation à Pata-Rât, ainsi que pour les conditions inadaptées de cet hébergement. Elle a également demandé que la ville fournisse aux requérants un logement décent conforme aux normes minima définies par le droit roumain. Sa décision peut encore faire l’objet d’un appel.
Le CEDR a apporté son soutien à un cabinet d’avocats local, Podaru, Buciuman et associés, pour qu’il se charge de ce dossier au nom d’environ 200 requérants roms, et il a auparavant aidé la communauté concernée à monter une association pour défendre ses droits.
"En tant que directeur de l’association qui représente les intérêts de la communauté expulsée de Coastei, j’exprime ma gratitude envers la justice roumaine car elle a examiné les éléments présentés et ne s’est pas contentée de prendre en compte les intérêts politiques", a déclaré Florin Stancu, directeur exécutif de l’Association des Roms de Coastei.
Claudia Greta, militante des droits des Roms et membre de l’Association des Roms de Coastei, a ajouté: "Cette décision est très importante car nous nous battons sans cesse depuis trois ans maintenant. Nous avons enfin obtenu un résultat favorable et nous voyons que la justice peut être équitable en Roumanie. Malgré le traumatisme de l’expulsion, ce jugement nous donne la force de continuer à défendre nos droits, qui ont été bafoués en décembre 2010. Nous continuerons de nous battre jusqu’à ce que nous puissions revenir en ville, d’où nous sommes originaires."
Le CEDR et Amnesty International appellent désormais la municipalité à mettre en œuvre sans délai le jugement.
Le CEDR a apporté son soutien à un cabinet d’avocats local, Podaru, Buciuman et associés, pour qu’il se charge de ce dossier au nom d’environ 200 requérants roms, et il a auparavant aidé la communauté concernée à monter une association pour défendre ses droits.
"En tant que directeur de l’association qui représente les intérêts de la communauté expulsée de Coastei, j’exprime ma gratitude envers la justice roumaine car elle a examiné les éléments présentés et ne s’est pas contentée de prendre en compte les intérêts politiques", a déclaré Florin Stancu, directeur exécutif de l’Association des Roms de Coastei.
Claudia Greta, militante des droits des Roms et membre de l’Association des Roms de Coastei, a ajouté: "Cette décision est très importante car nous nous battons sans cesse depuis trois ans maintenant. Nous avons enfin obtenu un résultat favorable et nous voyons que la justice peut être équitable en Roumanie. Malgré le traumatisme de l’expulsion, ce jugement nous donne la force de continuer à défendre nos droits, qui ont été bafoués en décembre 2010. Nous continuerons de nous battre jusqu’à ce que nous puissions revenir en ville, d’où nous sommes originaires."
Le CEDR et Amnesty International appellent désormais la municipalité à mettre en œuvre sans délai le jugement.