Une des affiches de la Saison France Roumanie - Edith Piaff à côté du Comte Dracula. Image (C) TofDru / Agence ©SUPER!
La première saison culturelle croisée organisée par la France avec un autre pays de l’Union européenne a eu lieu sous le signe du dépassement des clichées, tant dans l’art que dans les mentalités.
Les saisons (ou les années) croisées sont une initiative française née en 1985, initialement centrée sur l’art et la culture, qui s’est diversifiée par la suite pour inclure la recherche, l’éducation, le sport ou le tourisme. Son objectif est de permettre à un large public de découvrir la diversité culturelle et le dynamisme du pays invité, ainsi que de diffuser à l’étranger une image renouvelée et plus créative de la France dans des domaines divers. La Saison France Roumanie s’est proposée comme but de promouvoir la solidarité par le biais d’une meilleure connaissance réciproque et par un partenariat d’idées (culturelles et artistiques), et non seulement d’intérêts (économiques et politiques). Selon Jean-Jacques Garnier, le commissaire général pour la partie française, l’ambition de cet ensemble de manifestations est le changement de la perception que les deux peuples ont l’un de l’autre : "Pour la France, c’est, hélas, cette stigmatisation Roms quasi systématique, mais également une méconnaissance du pays. Nos concitoyens ont tendance à oublier l’apport culturel et intellectuel de la Roumanie à notre pays... Côté roumain, la francophilie est aujourd’hui en net recul. Pour les jeunes générations, la France est perçue comme un pays un peu poussiéreux qui faisait rêver leurs aînés."
Les saisons (ou les années) croisées sont une initiative française née en 1985, initialement centrée sur l’art et la culture, qui s’est diversifiée par la suite pour inclure la recherche, l’éducation, le sport ou le tourisme. Son objectif est de permettre à un large public de découvrir la diversité culturelle et le dynamisme du pays invité, ainsi que de diffuser à l’étranger une image renouvelée et plus créative de la France dans des domaines divers. La Saison France Roumanie s’est proposée comme but de promouvoir la solidarité par le biais d’une meilleure connaissance réciproque et par un partenariat d’idées (culturelles et artistiques), et non seulement d’intérêts (économiques et politiques). Selon Jean-Jacques Garnier, le commissaire général pour la partie française, l’ambition de cet ensemble de manifestations est le changement de la perception que les deux peuples ont l’un de l’autre : "Pour la France, c’est, hélas, cette stigmatisation Roms quasi systématique, mais également une méconnaissance du pays. Nos concitoyens ont tendance à oublier l’apport culturel et intellectuel de la Roumanie à notre pays... Côté roumain, la francophilie est aujourd’hui en net recul. Pour les jeunes générations, la France est perçue comme un pays un peu poussiéreux qui faisait rêver leurs aînés."
La Saison a eu lieu en deux parties, une en France de novembre 2018 à avril 2019 et l’autre en Roumanie, débutant en avril 2019 pour s’achever le 14 juillet dernier. Les évènements et les sujets ont été variés, en allant d’arts de la rue, théâtre, musique jusqu’au débat d’idées, arts visuels et innovation numérique, architecture, recherche et sciences, pour ne pas oublier les traditions folkloriques et gastronomiques, le tourisme ou le sport.
L’un des moments les plus appréciés du côté roumain, par son caractère inédit et spectaculaire, a été le lancement d’un musée virtuel Micro Folie. Même s’il fonctionne en France depuis plusieurs années, le concept était totalement inconnu en Roumanie. Le musée numérique a été lancé à Sibiu (ville en Transylvanie) par l’ambassadrice de la France à Bucarest, Michelle Ramis, et permettra l’accès du plus grand nombre aux collections des musées et bibliothèques partenaires.
Pourquoi cette "Saison" a été importante? "Parce que nous pouvons mieux construire l'Europe par la culture d'abord, en organisant des manifestations culturelles, parce que nous pouvons mieux comprendre l'autre et nous pouvons ainsi arriver à des perceptions communes et à une Europe commune" a déclaré Michelle Ramis pour rfi.ro.
L’un des moments les plus appréciés du côté roumain, par son caractère inédit et spectaculaire, a été le lancement d’un musée virtuel Micro Folie. Même s’il fonctionne en France depuis plusieurs années, le concept était totalement inconnu en Roumanie. Le musée numérique a été lancé à Sibiu (ville en Transylvanie) par l’ambassadrice de la France à Bucarest, Michelle Ramis, et permettra l’accès du plus grand nombre aux collections des musées et bibliothèques partenaires.
Pourquoi cette "Saison" a été importante? "Parce que nous pouvons mieux construire l'Europe par la culture d'abord, en organisant des manifestations culturelles, parce que nous pouvons mieux comprendre l'autre et nous pouvons ainsi arriver à des perceptions communes et à une Europe commune" a déclaré Michelle Ramis pour rfi.ro.