Illustration. Photo (c) Phasmatisnox
Pour deux économistes chercheurs du MIT, 670.000 emplois auraient été détruits aux États Unis dans l’industrie manufacturière de 1997 à 2007. Alors que les robots se sont démultipliés dans l’industrie, entre 1990 et 2007, il n’en serait pas de même pour le nombre d’ingénieurs ou de services qui devraient y être associés. Cette étude qui se base sur des données historiques projette que dans une vingtaine d’années la moitié des emplois pourraient être détruits. À cause des progrès de l’intelligence artificielle ce phénomène toucherait seulement les emplois peu qualifiés.
Dans ce cas la théorie de la destruction créatrice des emplois serait caduque. Et si des emplois qualifiés sont et seront bien créés, ces créations ne compenseraient pas ceux détruits.
Si la thèse de la destruction massive d’emplois est le reflet d’une future réalité, quelles solutions pour demain?
Tout d’abord on peut imaginer que les robots ne remplaceront pas complètement les femmes et les hommes au travail. À ce moment-là nous pourrions faire le choix de la recherche prospective pour étudier les nouveaux emplois de l’avenir. Les importantes mutations actuelles du monde laissent à penser qu’énormément d’emplois de demain n’existent pas encore. La créativité pourrait être un moteur pour concevoir ces futurs jobs. Faire aussi le choix d’une politique volontariste et démocratisée de la formation professionnelle tout en long de la vie afin de s’adapter aux grands changements professionnels.
La raréfaction de l’emploi nous amènerait à repenser la place du travail dans nos sociétés, à moins travailler certes, mais peut-être à plus échanger avec ses amis et ses connaissances, se rendre des services, plus s’occuper de sa famille, plus s’investir dans la vie citoyenne, plus voyager, plus créer…
Comme on travaillera moins il faudra plus partager les emplois en suivant le long mouvement de l’Histoire qui a vu diminuer le temps de travail en France et le faire passer de 15h à 17h dans la journée en 1830 à 35h par semaine de nos jours.
La question de la rémunération et de l’autonomie reste posée. L’idée du revenu universel pourrait prendre toute sa place. Ce dernier garantirait un revenu minimum quelle que soit sa situation pour pouvoir répondre à des besoins fondamentaux, pour entre autres se nourrir ou se loger. Le travail effectué directement par les robots et les algorithmes profiterait à chacun. Tout ceci demanderait bien sûr des règles nouvelles de régulations de l’économie et de fiscalité, elles seraient en elles-mêmes de grandes révolutions pour la société si cette dernière arrivait à les réaliser.
Alors demain peut-être la diminution du travail pourrait être un progrès et une force pour nos sociétés. Un progrès si cela se fait dans l’état d’esprit d’une économie du partage que nous a inspiré la dernière révolution majeure de notre temps, Internet: "Avoir accès plutôt que posséder".
Dans ce cas la théorie de la destruction créatrice des emplois serait caduque. Et si des emplois qualifiés sont et seront bien créés, ces créations ne compenseraient pas ceux détruits.
Si la thèse de la destruction massive d’emplois est le reflet d’une future réalité, quelles solutions pour demain?
Tout d’abord on peut imaginer que les robots ne remplaceront pas complètement les femmes et les hommes au travail. À ce moment-là nous pourrions faire le choix de la recherche prospective pour étudier les nouveaux emplois de l’avenir. Les importantes mutations actuelles du monde laissent à penser qu’énormément d’emplois de demain n’existent pas encore. La créativité pourrait être un moteur pour concevoir ces futurs jobs. Faire aussi le choix d’une politique volontariste et démocratisée de la formation professionnelle tout en long de la vie afin de s’adapter aux grands changements professionnels.
La raréfaction de l’emploi nous amènerait à repenser la place du travail dans nos sociétés, à moins travailler certes, mais peut-être à plus échanger avec ses amis et ses connaissances, se rendre des services, plus s’occuper de sa famille, plus s’investir dans la vie citoyenne, plus voyager, plus créer…
Comme on travaillera moins il faudra plus partager les emplois en suivant le long mouvement de l’Histoire qui a vu diminuer le temps de travail en France et le faire passer de 15h à 17h dans la journée en 1830 à 35h par semaine de nos jours.
La question de la rémunération et de l’autonomie reste posée. L’idée du revenu universel pourrait prendre toute sa place. Ce dernier garantirait un revenu minimum quelle que soit sa situation pour pouvoir répondre à des besoins fondamentaux, pour entre autres se nourrir ou se loger. Le travail effectué directement par les robots et les algorithmes profiterait à chacun. Tout ceci demanderait bien sûr des règles nouvelles de régulations de l’économie et de fiscalité, elles seraient en elles-mêmes de grandes révolutions pour la société si cette dernière arrivait à les réaliser.
Alors demain peut-être la diminution du travail pourrait être un progrès et une force pour nos sociétés. Un progrès si cela se fait dans l’état d’esprit d’une économie du partage que nous a inspiré la dernière révolution majeure de notre temps, Internet: "Avoir accès plutôt que posséder".