Le plus grand des Dumas (c) Le général Alexandre Davy de La Pailleterie, peinture (détail) d'Olivier Pichat, après 1883
Jeudi 4 février, anniversaire de ce 4 février 1794 où la Convention montagnarde abolissait l'esclavage, le Conseil de Paris approuvait le retour de la statue de ce général des armées de la Révolution. Elle se dressera de nouveau sur la place du Général-Catroux, nom qu'a pris la place Malesherbes en 1977. "Le plus grand des Dumas, c’est le fils de la négresse. Il a risqué soixante fois sa vie pour la France et est mort pauvre". déclarait Anatole France quand l'oeuvre du sculpteur Alphonse Emmanuel Moncel, comte de Perrin de Cabrilles Labrassaguier, rejoignit les statues de son fils et de son petit-fils sur cette place, appelée aussi "des Trois Dumas". La statue représentait le général prenant appui sur un fusil. Gustave Doré avait sculpté celle d'Alexandre Dumas en 1833 et René de Saint Marceaux celle d’Alexandre Dumas fils en 1906. Sous l’Occupation, en 1942, au nom du soutien de l’effort de guerre par la réquisition des métaux non-ferreux, la statue du général Dumas est déboulonnée et fondue.
Le 4 avril 2009, sur cette même place et sous le haut patronage de l’Unesco, est inaugurée l'oeuvre du plasticien et sculpteur français Driss Sans-Arcidet Lacourt intitulée "Fers, hommage au général Dumas". Elle représente un fer d'esclave monumental et brisé. elle célèbre le héros méconnu et à travers lui les esclaves et leurs descendants. chaque fer mesure cinq mètres de haut et pèse de 2,6 tonnes.
En 2020, Edouard Philippe, alors Premier ministre, s'était dit "profondément déçu que la République, la IVe d'abord, la Ve ensuite, ne reconstruise pas la statue du général Dumas" et était prêt à "militer pour sa reconstruction". Il semble donc qu’il ait été entendu.
Par ailleurs, samedi 26 septembre dernier, la maire de Paris inaugurait dans le XVIIe arrondissement le jardin "Solitude" formé par les pelouses nord de la place du Général-Catroux. Il devrait accueillir une statue de Solitude. C'est le nom d’une Guadeloupéenne morte en 1802, figure peu connue de la résistance des esclaves noirs révélée en 1972 par le roman "La Mulâtresse Solitude" d’André Schwarz-Bary prix Goncourt 1959.
Le 4 avril 2009, sur cette même place et sous le haut patronage de l’Unesco, est inaugurée l'oeuvre du plasticien et sculpteur français Driss Sans-Arcidet Lacourt intitulée "Fers, hommage au général Dumas". Elle représente un fer d'esclave monumental et brisé. elle célèbre le héros méconnu et à travers lui les esclaves et leurs descendants. chaque fer mesure cinq mètres de haut et pèse de 2,6 tonnes.
En 2020, Edouard Philippe, alors Premier ministre, s'était dit "profondément déçu que la République, la IVe d'abord, la Ve ensuite, ne reconstruise pas la statue du général Dumas" et était prêt à "militer pour sa reconstruction". Il semble donc qu’il ait été entendu.
Par ailleurs, samedi 26 septembre dernier, la maire de Paris inaugurait dans le XVIIe arrondissement le jardin "Solitude" formé par les pelouses nord de la place du Général-Catroux. Il devrait accueillir une statue de Solitude. C'est le nom d’une Guadeloupéenne morte en 1802, figure peu connue de la résistance des esclaves noirs révélée en 1972 par le roman "La Mulâtresse Solitude" d’André Schwarz-Bary prix Goncourt 1959.