Pauvreté, exclusion sociale, difficultés financières: les maux des Français
Coluche, un homme emblématique. Dessin (c) Martino75
“L’esprit d’équipe… c’est des mecs qui sont une équipe, ils ont un esprit! Alors ils partagent”. 33 ans après la création des restos du cœur, Coluche serait certainement fière de constater que les 72.000 bénévoles ont gravé cette citation au plus profond de l’ADN des restos. L’esprit d’équipe, il en faut pour distribuer ces 130 millions de repas indispensables aux plus démunis. Selon l’INSEE, la France compte près de 8,8 millions de pauvres. Mais l’étiquette “pauvre”, c’est quoi exactement? En d’autres termes, ce sont les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté monétaire, à savoir 1.026 €. Nombreux sont les Français à entrer dans cette malheureuse case: étudiants, retraités, familles monoparentales. Les artisans, les agriculteurs et les commerçants étant particulièrement concernés.
“C’est pas vraiment de ma faute si il y en a qui ont faim, mais ça le deviendrait si on y changeait rien.” Là encore, on peut remercier la tristesse et la révolte que Coluche a pu ressentir en constatant que près d’un Français sur cinq était en situation précaire alimentaire. Était, mais est toujours. “J’ai subi un harcèlement moral de la part de mon employeur. J’ai tout quitté, la situation m’était insupportable. Sans travail, les difficultés se sont accumulées et j’avais besoin d’aide. J’ai passé les portes du resto du cœur. Grâce à eux, j’ai pu recevoir chaque semaine de la nourriture. Je suis tellement reconnaissante envers les bénévoles qui m’aident à garder la tête hors de l’eau”, témoigne Carole, 30 ans, bénéficiaire auprès des restos. Les restos du cœur sont de véritables relais nourriciers pour les plus démunis, mais pas que. La nourriture ne représente qu’une partie des difficultés auxquelles chacun peut se retrouver confrontés. Pour y répondre, les restos ont su diversifier leurs actions.
“C’est pas vraiment de ma faute si il y en a qui ont faim, mais ça le deviendrait si on y changeait rien.” Là encore, on peut remercier la tristesse et la révolte que Coluche a pu ressentir en constatant que près d’un Français sur cinq était en situation précaire alimentaire. Était, mais est toujours. “J’ai subi un harcèlement moral de la part de mon employeur. J’ai tout quitté, la situation m’était insupportable. Sans travail, les difficultés se sont accumulées et j’avais besoin d’aide. J’ai passé les portes du resto du cœur. Grâce à eux, j’ai pu recevoir chaque semaine de la nourriture. Je suis tellement reconnaissante envers les bénévoles qui m’aident à garder la tête hors de l’eau”, témoigne Carole, 30 ans, bénéficiaire auprès des restos. Les restos du cœur sont de véritables relais nourriciers pour les plus démunis, mais pas que. La nourriture ne représente qu’une partie des difficultés auxquelles chacun peut se retrouver confrontés. Pour y répondre, les restos ont su diversifier leurs actions.
”Parce qu’un repas ne suffit pas”
“Le plus dur, c’était la fin du mois… surtout les 30 derniers jours…”. Coluche l’avait bien compris. Avoir un emploi, c’est un bon début pour assurer un quotidien confortable. Les restos du cœur ont réagis en intégrant cette mission dans leur politique d’aide. Face à un marché de l’emploi toujours plus tendu, les restos accompagnent les bénéficiaires autour de leur projet professionnel, trouvent des passerelles vers des formations et le monde de l’entreprise. Un vrai soutien à la recherche d’emploi.
Savoir maîtriser son budget, reprendre la main sur sa situation financière font parti des objectifs d’aides des restos. Près de 3.181 personnes ont pu recevoir un diagnostic budgétaire. Un diagnostic qui permet de prendre conscience de ses possibilités financières, de définir un plan d’action pour accroître une certaine autonomie pour gérer son budget.
Pour pouvoir remonter la pente, l’estime de soi est un travail indispensable au service de la confiance, de la motivation. Les restos proposent des activités pour retrouver toute son assurance. “Les vestiaires”, présents dans la majorité des restos, mettent à disposition des milliers de vêtements. “Les ateliers de coiffure” disposent de véritables salons pour prendre soin de soi, se sentir mieux grâce à une nouvelle coiffure. Cela ne parait rien, mais pourtant ô combien important de se sentir bien dans sa peau.
La culture est un projet essentiel contre l’isolement et le repli. Les “espaces livre” sont des lieux d’accueil, d’écoute et de rencontres. Renouer avec la lecture grâce à des prêts ou des dons de livres, tel est l’objectif principal. Sans oublier les sorties culturelles comme la visite de musée, de châteaux, véritable levier d’inclusion.
L’accès au droit et à la justice, les aides aux personnes vivants dans la rue, le soutien scolaire… Les actions des restos ne cessent d’évoluer et de s’adapter aux maux des Français. “A la télé, ils disent tous les jours: y a 3 millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai de l’argent leur suffirait”. Coluche ne saura jamais que cette pensée fait encore les gros titres de notre actualité, en espérant que l’augmentation du SMIC diminue la queue aux pôles de distribution de nourriture des restos du cœur.
Savoir maîtriser son budget, reprendre la main sur sa situation financière font parti des objectifs d’aides des restos. Près de 3.181 personnes ont pu recevoir un diagnostic budgétaire. Un diagnostic qui permet de prendre conscience de ses possibilités financières, de définir un plan d’action pour accroître une certaine autonomie pour gérer son budget.
Pour pouvoir remonter la pente, l’estime de soi est un travail indispensable au service de la confiance, de la motivation. Les restos proposent des activités pour retrouver toute son assurance. “Les vestiaires”, présents dans la majorité des restos, mettent à disposition des milliers de vêtements. “Les ateliers de coiffure” disposent de véritables salons pour prendre soin de soi, se sentir mieux grâce à une nouvelle coiffure. Cela ne parait rien, mais pourtant ô combien important de se sentir bien dans sa peau.
La culture est un projet essentiel contre l’isolement et le repli. Les “espaces livre” sont des lieux d’accueil, d’écoute et de rencontres. Renouer avec la lecture grâce à des prêts ou des dons de livres, tel est l’objectif principal. Sans oublier les sorties culturelles comme la visite de musée, de châteaux, véritable levier d’inclusion.
L’accès au droit et à la justice, les aides aux personnes vivants dans la rue, le soutien scolaire… Les actions des restos ne cessent d’évoluer et de s’adapter aux maux des Français. “A la télé, ils disent tous les jours: y a 3 millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai de l’argent leur suffirait”. Coluche ne saura jamais que cette pensée fait encore les gros titres de notre actualité, en espérant que l’augmentation du SMIC diminue la queue aux pôles de distribution de nourriture des restos du cœur.