Ce rapport, intitulé "Sans papiers, je ne suis personne: les personnes apatrides en République dominicaine", dément les déclarations des autorités qui affirment que personne n'est privé de nationalité dans le pays. Il explore le labyrinthe juridique mis en place par les autorités depuis les années 1990 et par une décision rendue en 2013 qui prive de nationalité de manière arbitraire des dizaines de milliers de personnes nées de parents ou de grands-parents étrangers.
"D'un coup de crayon, les autorités dominicaines ont rayé de la carte quatre générations de Dominicains. Sans nationalité, des dizaines de milliers d'entre eux sont devenus des citoyens fantômes, qui se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder aux services de base dans le pays", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International.
"D'un coup de crayon, les autorités dominicaines ont rayé de la carte quatre générations de Dominicains. Sans nationalité, des dizaines de milliers d'entre eux sont devenus des citoyens fantômes, qui se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder aux services de base dans le pays", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques à Amnesty International.