Le rapport de l’organisation, intitulé "République centrafricaine. Il est temps de rendre des comptes", dénonce les crimes de droit international commis en République centrafricaine en 2013 et 2014, et demande que des enquêtes soient ouvertes et que les responsables de ces crimes soient poursuivis et punis. Il désigne nommément des membres et des alliés des milices anti-balaka et des groupes armés de la Séléka soupçonnés d’être impliqués dans de graves atteintes aux droits humains, soulignant leur rôle et indiquant la responsabilité pénale qui pourrait être la leur.
"Pour que la République centrafricaine puisse se remettre de la folie meurtrière dont elle est le théâtre depuis décembre 2013, il est indispensable que ceux qui ont planifié, commis ou facilité des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou de graves atteintes aux droits humains aient à rendre des comptes", a déclaré Christian Mukosa, chercheur sur la République centrafricaine à Amnesty International. "Ceux qui font subir à des centaines de milliers d’innocents une violence meurtrière à laquelle ceux-ci n’ont aucun moyen d’échapper ne doivent pas pouvoir échapper à la justice. Seule la fin de l’impunité permettra d’arrêter le cycle de la violence qui sévit en République centrafricaine."
Le rapport Il est temps de rendre des comptes présente des récits recueillis directement par Amnesty International auprès de victimes et de témoins de crimes relevant du droit international et de violations flagrantes des droits humains commis dans le cadre du conflit en République centrafricaine, qui a fait des milliers de morts, a contraint près d’un million de personnes à fuir leur domicile, et risque de faire basculer le pays dans une catastrophe humanitaire.
"Pour que la République centrafricaine puisse se remettre de la folie meurtrière dont elle est le théâtre depuis décembre 2013, il est indispensable que ceux qui ont planifié, commis ou facilité des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou de graves atteintes aux droits humains aient à rendre des comptes", a déclaré Christian Mukosa, chercheur sur la République centrafricaine à Amnesty International. "Ceux qui font subir à des centaines de milliers d’innocents une violence meurtrière à laquelle ceux-ci n’ont aucun moyen d’échapper ne doivent pas pouvoir échapper à la justice. Seule la fin de l’impunité permettra d’arrêter le cycle de la violence qui sévit en République centrafricaine."
Le rapport Il est temps de rendre des comptes présente des récits recueillis directement par Amnesty International auprès de victimes et de témoins de crimes relevant du droit international et de violations flagrantes des droits humains commis dans le cadre du conflit en République centrafricaine, qui a fait des milliers de morts, a contraint près d’un million de personnes à fuir leur domicile, et risque de faire basculer le pays dans une catastrophe humanitaire.