Un musée qui existe depuis 1922 (c) DR
Rien de commun donc avec ce qu’il s’était passé il y a vingt ans lors du premier régime des talibans quand le musée situé au sud de la ville, avait été livré aux pillages et aux destructions. Des milliers de pièces provenant des collections préislamiques avaient alors disparu et n’ont jamais été retrouvées.
Le conservateur du musée, Ainuddin Sadaqat âgé seulement de 35 ans, indique que les talibans "n'ont émis aucune nouvelle directive pour nous" et qu’ils visitent même l'exposition. Il précise que seuls "quinze à vingt pour cent des objets exposés sont de l'ère islamique". Et il ajoute "Nous travaillons normalement, comme sous le gouvernement précédent". Cependant, il y a beaucoup moins de visiteurs qu’auparavant.
Mais si l’on en croit Philippe Marquis, directeur de la Délégation archéologique française en Afghanistan (Dafa) créée en 1922, à la demande de l’émir Amânullâh et actuellement en France "pour le moment, la politique culturelle des talibans à l'égard des objets d'art semble très positive et réaliste". Il pense que tout "dépendra probablement de la réaction de la communauté internationale" aux demandes des talibans de rétablir l'aide suspendue. Un refus aurait certainement des conséquences tragiques pour la culture du pays mais aussi pour d'autres domaines.
Le conservateur du musée, Ainuddin Sadaqat âgé seulement de 35 ans, indique que les talibans "n'ont émis aucune nouvelle directive pour nous" et qu’ils visitent même l'exposition. Il précise que seuls "quinze à vingt pour cent des objets exposés sont de l'ère islamique". Et il ajoute "Nous travaillons normalement, comme sous le gouvernement précédent". Cependant, il y a beaucoup moins de visiteurs qu’auparavant.
Mais si l’on en croit Philippe Marquis, directeur de la Délégation archéologique française en Afghanistan (Dafa) créée en 1922, à la demande de l’émir Amânullâh et actuellement en France "pour le moment, la politique culturelle des talibans à l'égard des objets d'art semble très positive et réaliste". Il pense que tout "dépendra probablement de la réaction de la communauté internationale" aux demandes des talibans de rétablir l'aide suspendue. Un refus aurait certainement des conséquences tragiques pour la culture du pays mais aussi pour d'autres domaines.