S.E. Patrick van Klaveren a d'abord obtenu une maîtrise de biologie puis, pourvu d'une agrégation en biologie-géologie, il a enseigné ces disciplines à Monaco et a aussi été censeur dans un établissement scolaire de la Principauté. Puis il a dirigé le Centre scientifique de Monaco et a créé le service de l’Environnement. .
Un peu avant que ne sonne pour lui l'heure de la retraite, il lui été proposé le poste qu'il occupe aujourd'hui en Espagne depuis 2010. Il ne peut que constater l'excellence des rapports entre les deux pays et rappelle au passage que la feue reine Victoria Eugénia, veuve d'Alphonse XIII, était la marraine du Prince Albert II. Les liens historiques sont étroits comme en témoigne le protectorat mis en place à l’époque de l’empereur Charles-Quint avec le traité de Burgos, sans oublier les relations suivies entre le prince Albert Ier et le roi Alphonse XIII à propos de recherches océanographiques et paléontologiques en Espagne. Cependant, la population monégasque en Espagne n’est pas très importante et la population espagnole à Monaco ne dépasse pas les 200 membres et encore résident-ils hors de la Principauté, même s'ils y travaillent. En ce qui concerne les échanges commerciaux, l’Espagne se place au 4e rang, 5%, pour les exportations et au 12e pour les importations, 2,2%. Si Monaco mène des actions pour sa promotion en Espagne, la Direction du Tourisme et des Congrès de la Principauté participe régulièrement à la foire de tourisme de Barcelone, accompagnée des principaux acteurs du secteur. il est toutefois difficile d’en mesurer l’impact. Quant aux Espagnols, ils préfèrent se rendre dans la région parisienne. En 2012, l’Espagne arrivait au 10e rang en Principauté avec 15.000 nuitées, soit 1.8%. Et S.E. van Klaveren d'expliquer son rôle dans ces domaines, il lui revient de prôner la Principauté et ses atouts mais aussi d’explorer les possibilités qu'offre l’Espagne pour l’économie monégasque. Il s'appuie pour ce faire sur un réseau consulaire important, 9 consuls ou vice-consuls à Barcelone, Bilbao, Madrid, Malaga, Palma de Majorque, Tenerife et Valence.
L'Espagne est en quelque sorte un pont entre l’Amérique latine et Monaco, la Principauté n'y ayant qu'un réseau consulaire actif mais pas d’ambassade, en revanche elle entretient avec cette région du monde des relations bilatérales humanitaires, environnementales ou sportives.
Un peu avant que ne sonne pour lui l'heure de la retraite, il lui été proposé le poste qu'il occupe aujourd'hui en Espagne depuis 2010. Il ne peut que constater l'excellence des rapports entre les deux pays et rappelle au passage que la feue reine Victoria Eugénia, veuve d'Alphonse XIII, était la marraine du Prince Albert II. Les liens historiques sont étroits comme en témoigne le protectorat mis en place à l’époque de l’empereur Charles-Quint avec le traité de Burgos, sans oublier les relations suivies entre le prince Albert Ier et le roi Alphonse XIII à propos de recherches océanographiques et paléontologiques en Espagne. Cependant, la population monégasque en Espagne n’est pas très importante et la population espagnole à Monaco ne dépasse pas les 200 membres et encore résident-ils hors de la Principauté, même s'ils y travaillent. En ce qui concerne les échanges commerciaux, l’Espagne se place au 4e rang, 5%, pour les exportations et au 12e pour les importations, 2,2%. Si Monaco mène des actions pour sa promotion en Espagne, la Direction du Tourisme et des Congrès de la Principauté participe régulièrement à la foire de tourisme de Barcelone, accompagnée des principaux acteurs du secteur. il est toutefois difficile d’en mesurer l’impact. Quant aux Espagnols, ils préfèrent se rendre dans la région parisienne. En 2012, l’Espagne arrivait au 10e rang en Principauté avec 15.000 nuitées, soit 1.8%. Et S.E. van Klaveren d'expliquer son rôle dans ces domaines, il lui revient de prôner la Principauté et ses atouts mais aussi d’explorer les possibilités qu'offre l’Espagne pour l’économie monégasque. Il s'appuie pour ce faire sur un réseau consulaire important, 9 consuls ou vice-consuls à Barcelone, Bilbao, Madrid, Malaga, Palma de Majorque, Tenerife et Valence.
L'Espagne est en quelque sorte un pont entre l’Amérique latine et Monaco, la Principauté n'y ayant qu'un réseau consulaire actif mais pas d’ambassade, en revanche elle entretient avec cette région du monde des relations bilatérales humanitaires, environnementales ou sportives.
Quelques rappels
L'ambassadeur de Monaco revient sur la création du Département des Relations extérieures en 2005. Auparavant, la politique monégasque extérieure, décidée par le Souverain, était mise en œuvre par le ministre d’État secondé par un Secrétariat des Relations extérieures. Situation héritée de l’Accord franco-monégasque de 1930 relatif aux emplois publics. Cet accord fut modifié en 2002 et un nouvel Accord sur les emplois publics vit le jour en 2005, ce qui permit à la Principauté d’avoir des représentations diplomatiques d’États étrangers. Ce qui est pour elle un signe patent de reconnaissance internationale.
Le Courrier d'Espagne rappelle le succès obtenu par l’exposition "Monaco-Madrid: Puente de Arte" en 2012 à la Casa de Vacas dans le Parc du Retiro à Madrid, et demande s'il y aura d'autres manifestations de ce type. L'ambassadeur révèle que l'expérience sera renouvelée en février 2014, à Barcelone, dans le prestigieux site de l'Hospital de Sant Pau i de la Santa Creu, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des artistes catalans seront associés à des artistes monégasques. Par ailleurs, chaque année à Monaco, l’Association internationale des arts plastiques monégasques auprès de l’Unesco, organise une exposition de ses membres et invite un pays. En novembre prochain, l’Espagne sera à l’honneur. Il n'oublie pas les Ballets de Monte-Carlo qui sont de véritables ambassadeurs de la culture monégasque, ils se sont produits récemment à Madrid et au château de Peralada le 27 juillet dernier, puis ce sera plus tard à Grenade et à Barcelone en février prochain.
S.E. van Klaveren est passionné d’écologie marine et ambassadeur de Monaco pour les questions environnementales internationales. Il a, à propos de ces sujets, noué de nombreux liens en Espagne avec des hauts fonctionnaires ou des universitaires, et l'idée d'une communauté méditerranéenne lui est chère. Monaco dispose de l’Accord Pelagos et de l’Accord ACCOBAMS relatifs aux cétacés et de l’Accord RAMOGE plus régional. L’Espagne est un des signataires très actif de l’ACCOBAMS. L'ambassadeur précise que Monaco agit pour l'harmonisation de ses positions avec l'Espagne. Et la coopération s'étend à de nombreux pays d'Amérique centrale. Panama lui semble avoir des traits communs avec la Principauté.
Pour terminer, l'ambassadeur se livre plus personnellement et révèle que ses deux restaurants préférés à Madrid sont le "Lavinia" et "la Dorada". En ce qui concerne les vins espagnols, il avoue une attirance particulière pour le Ribera del Duero mais aussi pour El Drago produit par le consul de Monaco aux Canaries.
Le Courrier d'Espagne rappelle le succès obtenu par l’exposition "Monaco-Madrid: Puente de Arte" en 2012 à la Casa de Vacas dans le Parc du Retiro à Madrid, et demande s'il y aura d'autres manifestations de ce type. L'ambassadeur révèle que l'expérience sera renouvelée en février 2014, à Barcelone, dans le prestigieux site de l'Hospital de Sant Pau i de la Santa Creu, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des artistes catalans seront associés à des artistes monégasques. Par ailleurs, chaque année à Monaco, l’Association internationale des arts plastiques monégasques auprès de l’Unesco, organise une exposition de ses membres et invite un pays. En novembre prochain, l’Espagne sera à l’honneur. Il n'oublie pas les Ballets de Monte-Carlo qui sont de véritables ambassadeurs de la culture monégasque, ils se sont produits récemment à Madrid et au château de Peralada le 27 juillet dernier, puis ce sera plus tard à Grenade et à Barcelone en février prochain.
S.E. van Klaveren est passionné d’écologie marine et ambassadeur de Monaco pour les questions environnementales internationales. Il a, à propos de ces sujets, noué de nombreux liens en Espagne avec des hauts fonctionnaires ou des universitaires, et l'idée d'une communauté méditerranéenne lui est chère. Monaco dispose de l’Accord Pelagos et de l’Accord ACCOBAMS relatifs aux cétacés et de l’Accord RAMOGE plus régional. L’Espagne est un des signataires très actif de l’ACCOBAMS. L'ambassadeur précise que Monaco agit pour l'harmonisation de ses positions avec l'Espagne. Et la coopération s'étend à de nombreux pays d'Amérique centrale. Panama lui semble avoir des traits communs avec la Principauté.
Pour terminer, l'ambassadeur se livre plus personnellement et révèle que ses deux restaurants préférés à Madrid sont le "Lavinia" et "la Dorada". En ce qui concerne les vins espagnols, il avoue une attirance particulière pour le Ribera del Duero mais aussi pour El Drago produit par le consul de Monaco aux Canaries.